jeudi 16 septembre 2010

Un jour...!

Je suis tombé par hasard sur un vieux courriel intitulé «petite critique» qu'une amie (appelons-la D.) m'avait envoyé en l'an de grâce 2002. 

D. était fascinante. Elle écrivait. Beaucoup (euphémisme). Elle rédigeait une histoire sordide et semblait souffrir au moins autant que son personnage. L'archétype même de l'écrivain torturé. Et parano! Chaque soir, dans l'autobus, elle me racontait les détails de son bouquin et jusqu'à quelle heure de la nuit elle avait griffonné sur sa pile de feuilles. Mais elle a toujours refusé de me faire lire. Par crainte que j'égare son manuscrit et que quelqu'un d'autre tombe dessus et le publie. 

Dans son e-mail, donc, D. critique un bout de texte que je lui avais fait lire.

Surprise: outre les «mirifique» et les «fastueux!» qui parsèment son analyse, D. remarque que je ne décris pas suffisamment le physique de mes personnages. 

Exactement ce qu'Azdy me reprochait ( *ahem* entre autres... ), 9 ans plus tard, à la lecture de la première ébauche d'Averia. 

Amusant, non?

Liste de qualités:
  • Beau
  • Intelligence modérée
  • Apprend de ses erreurs

***

Qu'est-ce que j'écrivais à l'époque? Je n'en ai pas la moindre idée! Ce devait être un texte humoristique puisque D. conclut sa critique en disant «et pauvre Parvus! Il en reçoit des coups sur la tête celui-là!»

S'il s'agissait d'une tragédie, j'imagine que Parvus devait être très émouvant...

***

Mais un jour j'écrirai quelque chose de très drôle. C'est quelque part dans ma liste de priorités. L'humour, s'il y a un petit quelque chose de plus caché derrière, m'intéresse au plus haut point. 

J'écrirai quelque chose comme La Princesse des Singes. Ou l'Éminence Rouge. Ou Mariage à Babylone.

J'ai encore le souvenir très vif d'une histoire que j'avais en moi, la quête d'un jeune homme préhistorique à la recherche de son identité et du premier mot de l'humanité. 

Un bouquin que j'ai dû saborder mais qui me hante encore de temps en temps.

L'humour avec un petit quelque chose en dessous.

Un jour...

2 commentaires:

  1. J'ai bien hâte que tu l'écrives, ce roman humoristique. Je veux bien te servir de lecteur cobaye.
    Tes résumés m'ont fait penser au film français Rrrrr, que mes enfants m'ont obligée à voir avec eux, à l'époque. Je ris encore des niaiseries qu'il contenait. Y va faire tout noir. Ta gueule!

    RépondreSupprimer
  2. Je prends en note ta candidature!
    Mais ne retiens pas ton souffle, je suis pas prêt à me lancer dans une nouvelle histoire pour l'instant.

    Le film Rrrr? Pas vu. Seulement l'histoire de ma belle-mère qui voulait le louer pour son fils et qui s'obstine avec le commis du club vidéo.
    «Mais oui! Le film GRRRR! GRRROU? GRRRRI?»
    Pauvre ti-gars...

    RépondreSupprimer