jeudi 29 mars 2012

Une autre entrevue!

À mon travail, maintenant! Une sympathique entrevue qui paraît dans notre système informatique aujourd'hui... 


Le texte est de Danny Racine.


Chez IBM le jour, écrivain le soir
Peu de gens peuvent se vanter d’avoir deux romans à leur actif, surtout à seulement 26 ans et avec un emploi à temps plein. C’est pourtant ce que Patrice Cazeault a accompli en lançant dernièrement les deux premiers tomes de sa série «Averia».

Patrice, qui travaille chez IBM depuis 2004 et qui occupe présentement le poste d’analyste à l’importation, a toujours aimé écrire.

«Plus jeune, j’ai souvent amorcé des projets d’écriture, mais ça finissait par mourir au bout de dix page», dit Patrice. «Je lis beaucoup depuis mon enfance, et j’ai toujours voulu écrire un roman. C’est sûrement parce que je ne savais pas que c’était si peu payant», ajoute-t-il en riant.

Il écrit environ 2 h tous les soirs de semaine, et 4 h la fin de semaine. Il travaille présentement sur l’écriture du 3e tome d’une série qui en contiendra six.

«Ça demande beaucoup de rigueur, dit-il. Une fois qu’une maison d’édition te fait confiance, tu embarques dans la machine et tu dois respecter certains délais!»

Le roman

Sa série de bouquins, Averia, raconte l’histoire de deux sœurs qui vivent dans une colonie occupée par une force étrangère. Les deux sœurs sont divisées quant à l’occupation. L’une d’elles croit qu’il faut se révolter tandis que l’autre préfère rester plus pacifique, de peur de perdre le contrôle si elles se lancent dans une rébellion. (Description complète au bas de la page)

Les romans, qui sont de type science fiction, visent principalement les adolescents et les jeunes adultes.

Depuis le lancement des deux premiers tomes, Patrice se déplace dans les différents Salons du livre pour rencontrer les mordus de lecture. Il a d’ailleurs été à Gatineau, Trois-Rivières et Québec.
«Au Salon du livre de Gatineau, des jeunes venaient me rencontrer et me disaient que leur professeur de français leur avait recommandé mes romans, raconte-t-il. C’est flatteur».

Au départ, la Librairie de Granby avait commandé six copies du 1er tome et trois du 2e, mais tout s’est écoulé la première journée. Depuis ce temps, ils ne cessent d’en commander et ça sort rapidement : «Ils doivent vraiment se demander qui est ce Patrice Cazeault!», blague-t-il.

Des conseils

Patrice conseille, à ceux qui voudraient se lancer dans l’écriture, d’aller jusqu’au bout de leurs idées, même si en se relisant le résultat n’est pas aussi bon qu’espéré.

«Le premier jet est à des kilomètres de la version finale, précise-t-il. Le processus complet implique de se relire, de retravailler et d’améliorer sans arrêt chaque portion de texte».

De plus, il ne faut surtout pas hésiter à demander l’avis de ceux qui nous entourent : «Ça prend des gens qui t’appuient et te soutiennent avec des commentaires positifs, mais c’est aussi important que certaines personnes te conseillent en te faisant remarquer tes faiblesses et les passages à retravailler».

Le processus d’écriture

Au début, Patrice a commencé par écrire le premier tome. Il en a fait différentes versions qu’il envoyait aux maisons d’édition. Les réponses étaient soit négatives, soit inexistantes. Une maison lui a répondu que le sujet était intéressant mais qu’il devait acquérir plus d’expérience. Il s’est alors lancé dans l’écriture du deuxième tome.

Évidemment, ce processus est parfois décourageant, mais il avait le sentiment que ça allait finir par fonctionner : «J’y croyais et je me disais que c’est avec CE projet-là que j’irais jusqu’au bout».

Les envois ont duré de 2009 à août 2011, moment où il a reçu une réponse positive.

Depuis qu’il écrit, il est de plus en plus critique envers l’écriture des autres auteurs. «Ma blonde est découragée parce qu’elle trouve que j’ai de la difficulté à apprécier les romans que je lis», dit-il. Entre autres, il remarque à quel point les écrivains prennent parfois des raccourcis afin de faire avancer l’histoire plus vite. «Par exemple, ils forcent certains personnages à faire des actions qui ne sont pas logiques, juste pour aller directement où ils veulent, explique-t-il. Cela étant dit, ça ne m’empêche pas de le faire moi aussi à l’occasion!»

dimanche 25 mars 2012

État des projets

Ouf...

J'ai un tas de choses à vous dire, mais, en toute sincérité, je crains de vous embêter un peu avec mes nouvelles, mes joies et mes synonymes de «Wouah!!! J'capote!» J'ai un peu peur de vous ennuyer...

Je m'en suis ouvert à Copine qui, dans sa grande générosité, a partagé un peu de sa sagesse avec moi:

T'es heureux, Pat? Ben dis-leur.

Hum...

Hey, les amis...

J'suis heureux... :)

***

Samedi, c'était la journée Portes Ouvertes chez ADA, mon éditeur. J'ai pu reconnecter avec mes chers collègues, dire bonjour à la formidable équipe qui oeuvre sur mes bouquins pendant que je me la coule douce que je travaille fort à la correction du tome 3.

Et surtout, rencontrer de nouveaux visages et des lecteurs passionnés!

***

J'ai manqué de tomes 1! Vers 13h00, mes piles de livres étaient vides. Il n'en restait plus un seul dans tout l'entrepôt, même dans les stocks abîmés.

***

Ce qui veut dire qu'Averia 1 part en réimpression...

Les 3000 quelques premières copies sont disséminées un peu partout, la plupart, espérons-le, dans une pile de livres, bien au chaud dans la bibliothèque d'un précieux lecteur...

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Oh... et en passant... Je vous mets dans le secret: l'éditeur souhaite que je fasse équipe avec un autre créateur d'ADA pour mettre au point un jeu de plateau dérivé de la série Averia...

Quand je vous dis que j'ai passé un week-end génial...

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Aujourd'hui, je suis allé visiter mon ami Patrick Lemay dans son studio, à Montréal. Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant (je vous réserve quelques surprises, quand même!), mais, indice, ça concerne Averia 3.

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Un ami prof m'a invité à participer à la Journée Littérature qu'il organise à son école...

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La libraire de mon patelin demande aux clients qui achètent Averia s'ils me connaissent, car elle cherche à me contacter...

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La semaine prochaine, j'ai la chance de prendre part au Salon du Livre de Trois-Rivières, d'enfin rencontrer tout un tas d'amis de ce coin de pays et de pouvoir partager Averia avec de nouveaux lecteurs...

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Après ça, c'est Québec en avril...

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Après ça, c'est Bébé...

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Quand je vous dis que les bonnes nouvelles n'arrêtent pas...

vendredi 23 mars 2012

David rencontre Veronica

Petit intermède musical alors que je vous abandonne pour la fin de semaine (séance de dédicace chez ADA demain, projet secret dimanche).

***

Queen of Hearts, F***d Up

La première fois que j'ai visionné ce vidéoclip, j'ai changé de poste.

C'est juste du geulage, avais-je estimé.

Mais quelque chose m'avait accroché. Dans l'esthétique de l'image. Ou dans la mélodie, je ne sais trop.

Puis j'ai écouté les paroles comme il faut...

C'est l'histoire de deux activistes qui distribuent des pamphlets aux ouvriers qui se traînent les pieds vers l'usine.

David rencontre Veronica.

Veronica prend la main de David.

L'étincelle... que même les ouvriers aperçoivent...

Depuis, le CD tourne sans cesse dans mon auto (peut-être un nouveau moyen de propulsion plus économique...?) et je ne me lasse pas de tendre l'oreille, entre deux coins de rue ensoleillés, vers l'histoire de ces deux jeunes révolutionnaires...



L'histoire résonne, dans ma tête, avec l'une de premières scènes d'Averia, où Laïka attrape la main de Seki et lui glisse entre les doigts un pamphlet, un appel à la révolution qu'elle aura tôt fait de chiffonner et d'abandonner dans la corbeille la plus proche.

***

Bon, je vous quitte. Averia 3 m'attend... 78 000 mots à entrecouper de virgules et de points. À trier et à assembler dans le bon ordre. À enligner dans l'agencement le plus agréable à l'oeil.

78 000 mots à retourner dans tous les sens jusqu'à ce que chacun d'eux ait livré sa petite dose de magie. Jusqu'à ce que les personnages percent l'écran, sortent des lignes, s'agrippent à mes yeux...

Jusqu'à ce que l'étincelle derrière le manuscrit se transforme en éclair dans le bouquin que vous lirez.

À bientôt!

mercredi 21 mars 2012

Affiche


J'étais jaloux de mes collègues, à Gatineau, qui disposaient de jolies petites affiches à l'effigie de leurs romans devant leur table de dédicace. 

Je sais que c'est pas beau, la jalousie, mais...

Tadam!!! 



Prochaine étape, les t-shirts ;)

dimanche 18 mars 2012

Quand

Quand mon manuscrit me revient parsemé de notes et de commentaires...

Quand mon beta-lecteur engueule mon «méchant» à chacune de ses apparitions...

***

Quand je reçois le courriel d'une lectrice qui dit «J'ai terminé votre premier tome hier et j'ai dévoré la moitié du deuxième aujourd'hui...»

Quand je lis «Je suis très heureuse de recommander vos livres à mes clients et collègues...»

Quand je surprends sur la page facebook d'une lectrice rencontrée à Gatineau «Je viens de tourner la dernière page d'Averia 1. J'ai hâte que mon frère me ramène le tome 2...»

***

Quand je me lève et qu'un soleil éclatant m'attend...

Quand je réalise que mes délais pour Averia ne m'inquiètent plus...

Quand je pense à Bébé qui s'en vient...

***

Quand je pense à la chance que j'ai...

lundi 12 mars 2012

Lancement d'Averia, le scrapbook

Wow... soirée géniale. J'en ai encore la tête qui tourne. Copine a dénombré 70 visiteurs (incluant les bébés, mais excluant ceux qui se sont trompés de local).

Un grand merci à ceux qui se sont déplacés (certains sont venus de loin! Record à battre: Val d'Or!)... votre présence me touche beaucoup...

Pour ceux et celles qui n'ont pas eu la chance de venir, n'ayez crainte, d'intrépides photographes se sont efforcés de capturer l'essence de cette soirée magique!


photo: Patrick Lemay
Les bouquins en question.

photo: Patrick Lemay

L'Auteur qui, déjà, se plaint de devoir signer deux fois plus de bouquins qu'un auteur qui ne lance qu'un tome à la fois.

photo: Patrick Lemay

Le plus grand rival de Patrice au cours de la soirée...

photo: Patrick Lemay
Des collègues qui s'abreuvent de ses paroles. 

photo: Copine
L'Auteur fait face à la foule hostile ses fans avec calme et autorité.


Patrice et son plus jeune fan ( ou comment l'auteur cherche à élargir son public-cible )


Ses fidèles supporteurs!


Le genre de demandes extravagantes que Patrice a dû satisfaire: mordre dans le livre pour y imprimer l'empreinte de ses dents.


Pierre et Chantal qui tentent de se frayer un chemin dans la foule.

photo: Patrick Lemay
Patrice et Sylvie Gaydos qui s'échangent des secrets.


Denis, le Doux-Précieux de Sylvie, qui conseille à l'auteur de garder ses distances.


Les généreux mécènes qui ont prêté le local afin que l'auteur rencontre ses fans.


L'Auteur et ses copains.


De la visite boréale abitibienne! Merci Lucille d'être venue!


Lucille qui pose des questions embêtantes à l'auteur.


Le photographe Patrick Lemay qui rôde, à l’affût de mes meilleurs profils (ils sont rares).


Une autre demande farfelue d'un fan.


L'auteur qui doit repousser ses lecteurs envahissants...


Sur cette photo, en arrière-plan, une libraire qui grignote l'un des seuls biscuits qui a survécu à la horde de fans affamés.


Celui-là... je le dédicace pour vous, chers lecteurs.

Un million de fois merci pour cette magnifique soirée.

La prochaine fois, j'espère avoir le temps de discuter un peu plus avec chacun d'entre vous... C'est fou, quand même, comme le temps passe vite quand on doit gribouiller dans un peu moins de 90 bouquins en trois heures... !

***

Merci, encore et encore, à mes copains blogueurs, à mes amis et à ma famille.

Vous êtes extraordinaires!

mercredi 7 mars 2012

Une première entrevue!

Expérience pas si douloureuse, finalement ;)


Soyez honnêtes, j'ai bien fait ça?

lundi 5 mars 2012

Gatineau, je t'aime!

J'ai la tête qui bourdonne des merveilleuses rencontres que j'ai faites ce week-end.

282 km de bonheur sur le chemin du retour.

Ça m'a frappé, sur la route, au moment où la chaîne de radio ontarienne que j'avais adoptée se dispersait dans la statique, se perdait parmi le fouillis d'onde qui s'entrechoquaient dans mon auto.

Ça y est.
C'est pour ce résultat que j'écris depuis bientôt trois ans...

***

Je vais être tout à fait honnête avec vous.

J'ai vu Averia 1 et 2 sur les tablettes, dans un Wal-Mart, vendredi (Copine s'est empressée de les placer sur une étagère plus visible... Désolé Charlaine Harris... :( )

Et je n'ai rien ressenti.

Mes bouquins étaient là.

Des gens passaient devant. Sans les regarder. Des mots seuls, sans yeux pour les lire.

Et je me suis dit... Ah bon...

***

Puis on m'a assis à une table.

Et des gens sont venus voir.

J'ai pu échanger, partager, vibrer...

Voir des yeux s'allumer, des regards pétiller.

***

Là, j'ai senti mon livre vivre, remuer, se secouer. Là, j'ai compris où m'amenait Averia, sur quel chemin me menaient les longues heures à écrire, à suer, à désespérer, à m'accrocher...

vendredi 2 mars 2012

Salon du Livre de l'Outaouais (Mise à jour)

Au cas où certains d'entre vous rôderaient dans les parages, samedi et dimanche, voici mon horaire au stand des Éditions ADA:

Samedi
12h00 à 13h55
16h30 à 21h00
Dimanche
12h30 à 17h00
 Je vous garantis :

  • un grand sourire
  • deux excellents bouquins
  • une dédicace à la calligraphie douteuse

Au plaisir de vous y voir!

***

Wow...

Voir les yeux des gens s'allumer pendant que je leur raconte un peu Averia...

C'était une expérience EXTRAORDINAIRE...