samedi 29 mars 2014

Trois-Rivières, encore une fois!

Visite-éclair à Trois-Rivières aujourd'hui!

Admirez ces quelques diapositives de mon aventure...

Voici mes choses, prêtes, sur le dessus de mon char
 
Ça c'est mon chien qui me regarde partir, de l'autre côté de la porte.
Pourquoi je niaise comme ça à prendre des photos avant de filer vers T-R? Hum...

Ça, ce sont mes clés, de l'autre côté de la porte que j'ai barrée en sortant.


Et voici Fiston qui écourte sa visite chez Grand-maman pour me secourir!


Et c'est un départ!


En compagnie de Magali Laurent! Son Billy est ma révélation 2014!  À lire au plus rapido presto!


J'aimerais avoir un mur comme ça chez moi.

Évelyne essaie de me refiler son manuscrit, en compagnie de son nouvel agent, Marie Potvin!

Marc-André tente de nous présenter son Monstrum.

«J'aimerais rendre hommage à Patrice Cazeault, ma muse et la source d'inspiration derrière mon oeuvre»

Les conspirateurs menvatts tentent d'échapper à mon appareil... 


Pierre est heureux que la violence dont il est victime soit enfin captée sur pellicule

Dîner d'auteures (je mets un E car Aude a conclu que j'avais un cerveau féminin)


Sébastien et Ariane (j'en profite pour attirer votre attention sur Guillaume, en background, qui se crève un oeil pour appuyer son argumentation)

Blé résumé en une image: la méfiance et la surprise.

Stilton... je te donne rendez-vous à Québec. Il est grand temps d'en finir...

Jonathan, magique, comme toujours

Chloé et Élisabeth, sous le regard bienveillant de Marcel

Mariane, qui rate rarement un salon s'il a lieu à moins de 500km de chez elle

Aude qui, rappelons-le, promets régulièrement d'attenter à ma vie ou à mon intrégrité physique, m'offre tout de même un sourire avant de partir.

with Lucille! notre mamie virtuelle à tous

Évelyne et Linda. Je ne connais pas suffisamment Linda pour écrire de niaiseries. Alors, voilà! Pas de controverses sur ce blogue!

avec mon amie Marie! (je crois qu'on a pris une photo identique à Montréal)

Caroline et son Salem 4!
Ça conclut la récolte pour cette année!

Si je n'oublie pas mes clés, on se revoit à Québec...

samedi 22 mars 2014

Mes bottes d'astronaute

Ok, je vous mets en contexte.

J'ai six ans.

On a légué à mon frère un vieux scrapbook remplis de photos et de découpures de journaux d'époque. Des morceaux de journaux collés avec du tape jaunis. Couverture médiatique de la course spatiale. Des diagrammes de la capsule spatiale Mercury, des photos de satellites, Sputnik et Laïka en orbite, Apollo qui s'éclabousse dans l'océan, le module lunaire recopié au crayon mine, les exploits d'Armstrong, du camarade Gagarine et de Valentina Terechkova, la fusée Saturne V, haute comme un million de petits Patrice...

J'ai les yeux rivés sur le costume de l'astronaute, la tête dans l'espace et le coeur qui gronde comme un décollage de nuit à Baïkonour.

***

J'ai toujours six ans.

À l'école, on organise une journée à la patinoire. Je n'en ai jamais approché une de ma vie, encore. J'ai jamais chaussé de patins. Mon joueur de hockey préféré, c'est Stéphane Richer, mais je sais même pas pourquoi (probablement parce qu'on m'a donné une figurine du numéro 44 à l'épicerie). Je connais rien à tout ça.

Ma marraine amène quelques paires de patins. J'ai jamais vu ça de proche, des patins. Y a deux modèles qui me font. Les noirs et les blancs.

Les patins blancs, à mes yeux de gamin, ont l'air d'authentiques bottes d'astronautes.

C'est euz autres que je veux! Trop cool!

Je les regarde dans la garde-robe. J'ai hâte de les porter. Je m'imagine flotter sur la glace, glisser sur la patinoire comme si je foulais le sol lunaire, je respire comme dans 2001 l'Odyssée de l'espace...

Puis, le grand jour, dans le vestiaire...
- Hein? Pourquoi t'as des patins de fille?
- De quoi tu parles? Ce sont des bottes d'astronautes! que je réponds, les yeux encore plein de sourire.

J'ai toujours les étoiles qui scintillent dans ma tête.

Mais...
- Hé, check! Patrice a des patins de fille!
- Pas vrai!

Sauf qu'il a raison. Tous les gars ont de beaux patins noirs, des modèles sportifs, effilés, comme des fusées dans les pieds. Pis toutes les filles ont de jolis patins blancs, au bout arrondi, comme des bottes d'astro... comme des bâtards de patins de filles...

Déjà, sur la glace, je suis tout rouge. Je suis un ptit gars sensible, faut que je vous l'avoue. Ça n'en prend pas gros pour me remplir le coeur de larmes. En plus, je suis à peine capable de tenir debout. Je perds pied à rien. Faut que je me tienne après la bande. Sans faire exprès, je rentre dans un de mes camarades et j'ai droit à un «Hé! Fais attention à mes patins neufs!»

Puis à son regard sur ce que je chausse.

À de nouveaux rires.

Je deviens imperméable à toute instruction, à tout encouragement de mon professeur. Ma tête a quitté les étoiles et nage maintenant dans la honte. Je suis rapidement relégué au groupe des incapables. On est deux-trois à être tassés dans un coin de la patinoire pour ne pas gêner les autres.

J'ai dans les pieds de stupides patins de filles. Je ne pouvais pas choisir les patins noirs, évidemment! Je me souviens de Maman qui m'avait pourtant gentiment mis en garde. «Tu es sûr, Patrice? Les blancs, d'habitude, ce sont les filles qui portent ça.»

«Non, maman, je veux ceux-là! On dirait des bottes d'astronautes!»

De stupides bottes d'astronautes. De stupides étoiles. De stupides fusées. De stupides vaisseaux spatiaux. De stupides rêves de gamins et toute une journée gâchée. Et toute une enfance à ne plus jamais vouloir rechausser de patins. Ça m'en prend vraiment pas gros pour me faire de la peine. J'suis un ptit gars qui pleure comme une fille, le derrière sur la glace avec des patins blancs et qui ne veut plus parler à personne.

***

Je vous raconte ça et je pense à mon gars.

Et je me demande...

Je me demande ce que je souhaite pour lui.

Qu'il ait plus de bon sens que son père et qu'il choisisse les patins noirs?

Ou qu'il ait plus de courage que son père et qu'il assume ses bottes d'astronautes et ses rêves d'enfant...





dimanche 2 mars 2014

Salon de l'Outaouais, tome 3

Gatineau ouvrait la saison des Salons pour moi et, ouf! Quelle rentrée!

Au menu: 
  • des fans en délire (et d'autres en colère!)
  • ÉNORMÉMENT de plaisir avec mes copains auteurs
  • une mystérieuse femme fatale m'a conquis avec quelques vers, avant de s'en retourner, mystérieuse, son ombrelle blanche à la main... (weird!)
  • pas de désastre culinaire, cette fois-ci (voir billet du SLM). Non, je m'en suis tenu à des choix sûrs, des choix santé (poutine au smoked-meat, jugo juice et subway)
  • 283km d'une platitude inégalable à l'allée
  • 283km de joie au retour, puisque j'avais la chance de lifter ma bonne amie Aude.
  • j'ai trouvé de nouvelles raisons de ne plus adresser la parole à mon collègue Antoine (tu SAIS pourquoi!)
  • j'ai pu constater de visu l'engouement pour le bouquin que j'ai pondu pour le groupe Blé.
Je n'ai pas réussi à prendre la moitié des photos que je voulais prendre! J'ai manqué tout plein d'auteurs avec qui j'ai échangé et d'autres que j'ai salué en coup de vent. Faut dire que, en comparaison avec Montréal, je n'avais pas trop la chance de me rattraper si j'oubliais de sortir l'appareil! Tout a passé si vite!

Bref... là-dessus, dodo!

Euh, non...

Photo! dis-je!

***


Nadine, Aude et Claude papotent tandis qu'Antoine nous épie en arrière-plan.


Sophie qui me chicane de n'avoir pas de tome 5 à présenter!


Thierry: «Ils ont vraiment invité Cazeault encore cette année?»
Miro: «Ignore-le...»


Patrick, kleptomane littéraire


Miro joue sans regarder ses accords tandis que Thierry doit lire les paroles sur son cell


Gen +1 qui cuit sous les spotlights


Élise au sourire trompeur (elle s'emparera de mon légendaire chapeau dans les secondes qui suivront cette prise!)


Nadine et Kim, plus que jamais inséparables


Elisabeth, ma collègue-taxi, et Sonia qui se croient à l'abri du paparrazi-fantôme


Hervé Gagnon qui m'interdit de manipuler l'image pour créer une scène de dispute. Donc, voilà. Deux collègues qui discutent gentiment (Je boude!)


Antoine, toujours à l'aise quand le party pogne!


Nancy qui semble dire: «Ok, le comique. Toé pis ton kodak, vous êtes plus les bienvenus ici...»


Alain peut toujours compter sur le soutien de Danielle!


Ariane nous présente la prochaine brebis qu'elle compte sacrifier dans sa prochaine oeuvre


Jonathan, en train de hacker le serveur central!
«Hashtag, décommandez 300 Averia»


Chaque fois que je me retournais, je croisais ton regard amoureux, bel inconnu...



Une demi-Annika plus souriante encore que l'originale ;)


Fan de Blé, tu te demandes ce que mangent Thierry et Miro en tournée?
Voilà ta réponse...

Fan de Blé, tu te demandes où logent Thierry et Miro en tournée?
Regarde...

Je logeais à Sotchi, ce week-end...


Dans le corridor menant à ma chambre!

Cailloux, avec son rire sinistre, fait fuir les enfants

Antoine guette de loin la dangereuse abomination en culottes courtes...


Hahaha! Hohoho! Je suis juste derrière Cailloux avec mon livre!


J'ai tenu cinq secondes avant de prendre mes jambes à mon cou!


Nancy et Max, qui se félicitent de ne pas m'avoir comme fils

Marie, désarmée de son légendaire appareil-photo, se résout à se faire croquer la pellicule par mon kodak de l'âge de pierre.

Didie baboune parce que, baon!


Un souper baigné de larmes (de rire, pour la plupart) avec mes bons amis!