lundi 30 mars 2009

Le chat de l'Espace

J'adore la photo de Tsuki qui accueille les visiteurs sur mon passionnant blog.

Julie a prise pas loin de 1000 photos de Tsuki, mais celle que j'ai prise avec mon portable reste ma préférée.

On dirait un chat interdimensionnel...

Elle s'est arrêtée parmi nous pour qu'on lui donne un peu d'amour (et beaucoup de nourriture) puis, quand elle sera tannée, elle repartira dans un voyage intersidéral dont l'intérêt et le but est hors de portée de notre misérable compréhension d'humains futiles...

"Mais elle est tellement douce!!!" comme dirait Julie...

1000 choses à dire

1000 choses à dire

1000 choses à ne pas dire

Que faire...

Ouvrir une autre petite fenêtre sur mon être... changer de sujet... pourquoi pas?

***

L'an dernier, alors que je venais d'abandonner mes études universitaires et que je travaillais à temps plein chez IBM, j'allais souvent rendre visite à Julie pendant la semaine. Je revenais souvent très tard le soir et je trouvais la route longue de Sherbrooke jusqu'à Granby.

Une nuit, m'étant lassé d'écouter toujours le même poste de punk/alternatif, je décidai de jeter une oreille sur les autres stations de radio. C'est ainsi que je tombai sur une émission mystérieuse... The Signal. 

En laissant mon radio syntoniser différentes stations au hasard, j'entendis soudainement une étrange mélodie qui éveilla ma curiosité. Je ne m'y connais pas beaucoup en musique, alors il m'est difficile de décrire avec précision ce qui faisait la richesse de la pièce. J'entendais différents instruments à la tonalité un tantinet distordante qui construisaient patiemment une ambiance sonore hypnoptisante. Les mêmes notes revenaient sans cesse, mais toujours avec une variation presque imperceptible. Et alors que le rythme commençait à m'envoûter, j'entendis naître une nouvelle mélodie. Un instrument au son plus clair prenait lentement sa place parmi les autres et semblait souffler un air lumineux, presque fantomatique dans la pièce musicale. Une mélodie qu'on aurait dit hantée dont les filaments auparavant tranparents s'étaient maintenant engouffrées dans mon champ de perception... Puis un crescendo vibrant des autres sons, comme une envolée subite, toujours avec la mélodie irréelle qui plane autour des variations sonores de plus en plus puissantes. Et le silence s'installe, les instruments se taisent peu à peu pour ne laisser que l'envoûtante danse du fantôme qui nous accorde un dernier tour de piste mélancolique avant de disparaître dans le silence...

Puis l'animatrice parle. Le grichement de ma radio aide à créer une ambiance 'retro'. La femme parle tout bas, d'une voix basse et énigmatique. Elle parle comme si elle évoquait de mystérieux secrets. Elle ne commente pas directement la pièce, mais parle des émotions qu'elle inspire, des réflexions qu'elle suscite. Je l'écoute. Je l'imagine dans un local sombre, une pile de disque à ses côtés. Elle parle au micro avec l'oeil pétillant et l'air conspirateur. Elle parle. 

"The composer wants us to see the world as if we were sitting on the shoulders of a giant..."

Et je ne saisis pas tout ce qu'elle dit, à cause de ma radio qui griche. Mais je suis néanmoins captivé par ses paroles. Cela rajoute au mystère de l'émission, au mystère de l'étrange musique qui émane des ondes nocturnes. Elle enchaîne avec une autre pièce que je trouve tout aussi absorbante. Puis continue de parler comme si elle tentait d'enlever un voile invisible devant nos yeux. Elle pose des questions. On dirait qu'elle a quelque chose à nous faire réaliser de nous-même...

Toute les pièces me font penser à un film d'horreur. Un film d'horreur dont la peur s'installe doucement, donc l'angoisse naît d'un détail qui cloche et qui prend de l'importance... C'est d'ailleurs l'une des pistes que j'ai entendue sur cette émission que j'ai utilisée pour mon film Vive le printemps

Avec le temps, The Signal perd de son mystère, mais quand j'ai besoin de me laisser transporter dans un autre monde lorsque je suis sur la route pendant la nuit, cette émission réussi toujours à titiller ma curiosité. Il y a toujours un petit quelque chose d'étrange. Une petite subtilité qui fait apparaître en moi la conviction que je suis en train de regarder un monde différent à travers une mince et fragile fenêtre...

Contempler le monde, assis sur les épaules d'un géant...

Lire un livre et être subjugué par la vision de l'auteur...

Regarder un film et en saisir le sens profond...

Écouter une chanson et se laisser transporter ailleurs...




dimanche 29 mars 2009

Déjeuner

Quand je suis arrivé à la maison hier soir, Julie m'attendait, toute endormie, sur le sofa.

-T'es pas couchée ma belle?
-Non, fallait que j'te dise d'aller te coucher toute suite.
-Pourquoi?
-Les gars veulent aller déjeuner demain.
-Argh... à quelle heure?
-À 8h00

Pas de séance d'écriture donc! Allez hop au lit.

On est allé manger à la Terrasse grecque (parce que j'ai pas le droit d'aller manger à la Station des Patriotes juste en face. Vous vous souvenez pourquoi?) et le déjeuner était sympa.

Naturellement, comme à chaque fois que la neige commence à fondre, je peux compter sur mes amis pour me dire comment je vais passer mon été.

-Camping pendant 4 jours. On descend le dimanche soir après ton shift pis on roule pendant toute la nuit.
-Ouin...

-Il faut faire du kayak. T'as une remise Pat à ta maison? On va t'en bâtir une plus grande pour que tu puisses mettre ton kayak dedans toi aussi.
-Attends attends... t'es en train de me dire que non seulement tu vas entreposer ton kayak chez nous mais que en plus faut que j'm'en achète un?

-J'te passe mon barbecue mais faut que tu achètes un frigidaire à bière. Borde pas avec les tablettes, arrange-toi juste pour que les 2 caisses de 12 rentre comme faut.
-Hum hum, j'mets ça sur ma liste.

-On loue un chalet dans l'nord pis on pêche!
-Ça coute cher Erick un chalet, lui dit Julie en mettant du sirop sur sa crêpe.
-Et j'hais l'poisson...
-Tu mangeras de l'écureuil...

-Pour ton déménagement, on peinture la première journée, on donne la deuxième couche le lendemain, après ça j'emprunte le pick-up de mon père pis on emmène ton stock...
-J'pensais louer un camion...
-J'ai l'impression que tu penses que c'que j'te dis c'est juste des suggestions, Pat.
-Je sais vraiment pas où j'ai pu pogner ça...

samedi 28 mars 2009

Chroniques d'un lecteur comblé

Ces temps-ci, je ne lisais que des trucs que j'avais déjà lu jadis. Alors je lisais 5 minutes ici, 5 minutes par là quand j'en avais le temps. Je n'ai jamais eu de difficultés à ouvrir et à refermer un livre, et ce sans jamais en perdre le fil.

Mais Murakami-san a exigé de moi que je modifie mes habitudes de lectures. Ce n'est pas que je me perds dans l'intrigue, c'est qu'elle m'absorbe.

Il me fait un tout petit peu penser à Erich Maria Remarque dans le sens où tous les deux ont une facilité à décrire le quotidien. Mais lire Haruki Murakami est une véritable jubilation, comme A me l'avait promis!

***

(censuré)

mercredi 25 mars 2009

Haruki Murakami

Il faisait beau aujourd'hui.

Alors je suis allé à la librairie et je me suis procuré Chroniques de l'oiseau à ressort de Haruki Murakami.

Je me suis trouvé un banc de parc. Face au soleil (car ça m'aveugle quand le soleil plombe sur les pages). Et j'ai lu pendant 2 heures. 

Jusqu'à ce que Madame l'abeille vienne me souhaiter un joyeux printemps d'une façcon un peu trop insistante.

Je sens que je vais avoir de la difficulté à décrocher de ce roman...

P.S.: désolé pour les fautes, Ninja, la ptite dernièere s'est entiché du curseur de ma souris et je n'ai pas le coeur de la tasser de devant l'écran...

dimanche 22 mars 2009

Ananagramme

Il cataputle le czar

Ça fait une phrase vraiment cool. Mais faudrait rajouter deux L de plus à mon nom...

...

...

...

C'que c'est con les anagrammes!

Critique de films- Dédé à travers les Brumes

Je sais pas trop pourquoi, mais je peux pas m'empêcher de trouver que ça finit mal.

samedi 21 mars 2009

Pat veut devenir écrivain

Je m'souviens avoir lu un jour sur MegaTokyo un truc qui m'avait frappé. L'auteur de cette BD (que je ne lis plus depuis plus d'un an déjà. ouch, j'ai dû en manquer un méchant boutte!), qui avait botté l'arrière-train de son scénariste depuis peu pour cause de 'divergence-artistique-inconciliable', implorait ses lecteurs de cesser de lui envoyer des idées.

Il disait: Vos idées, elles ne m'intéressent pas. Comprenez qu'une idée de projet est malheureusement toujours très personnelle et très subjective. Quand on a une idée, elle suscite des émotions en nous. Elle nous fait vibrer. Mais il vous faut du talent en maudine (libre traduction de ma part) pour faire passer ces émotions-là à autrui. Et la plupart du temps, ça ne fonctionne pas. Alors ne venez pas essayer de me vendre vos idées parce que, franchement, vous m'ennuyez.

Alors, pour bien vous montrer ce qu'il ne faut pas faire, je vais vous faire part des différents projets qui m'ont allumés ces dernier temps.

1- L'histoire préhistorique d'une tribu qui se lance dans une quête pour retrouver le Premier Mot écrit de l'humanité (qu'on avait à l'époque donné en échange du personnage principale car on croyait que c'était rien qu'une grosse roche emmerdante).

L'histoire mêlait la quête du héros pour trouver sa place dans la tribu, une relation compliquée avec la fille du chef, la lutte de pouvoir entre les Anciens (réactionnaires), le sorcier (futuriste) et le chef (qui doit tout de même nourrir la tribu).

J'avais déjà un plan partiel de l'histoire (dont la fin qui était déjà écrite en brouillon) et un bon 20 pages d'écrites au total. Malheureusement, la découverte du chef d'oeuvre de Roy Lewis (que j'ai lu, malgré les conseils de A, blogueuse exquise et lectrice fidèle) a lentement fait décliné mes ambitions pour ce projet. Même si mon truc était très différent du sien, je n'ai plus eu envie de consacrer mon énergie à une histoire que certains trouveraient semblables (parce que c'est des hommes primitifs, voyez?)

2- Le recueil de nouvelles de Lilly
J'en ai déjà parlé un peu ici, je crois. Ce projet est sur la glace lui aussi. En réfléchissant à comment je pourrais développer cette idée, je me suis rendu compte que c'était moins facile/intéressant que ça en l'air. L'idée derrière le texte original était d'opposer deux caractères différents. Le chagrin et la naïveté. Deux personnages qui progressivement développaient des liens. Puis, je me suis (faussement) amusé à sectionner brutalement ce lien pour susciter une désagréable émotion d'abandon. À vrai dire, c'était le point de départ de mon idée. J'étais dans la douche et j'ai imaginé la séparation soudaine d'un type et de son amie virtuelle à cause d'un créateur qui ne voulait qu'améliorer sa chose, sans comprendre les liens qu'elle entretenait avec l'aut' type.

Anyway, en pensant à élargir l'idée de Lilly en montrant ses autres relations, je me suis rendu compte qu'il me manquait d'autres 'punchs'. Il faut qu'il se passe quelque chose aussi dans ses autres conversations. Conversations qui, dans l'intérêt de l'exercice, doivent se terminer par la 'remisation' de Lilly. Pour l'instant, je n'ai pas encore trouver d'autres histoires dignes d'intérêts pour Lilly.

3-Double narration.
Il y a un blog que je lis. C'est deux types qui se prétendent chauds et qui décrivent leur vies. Il y a un épisode hilarant où, chacun dans leur post respectif, décrivent la même soirée qu'ils ont passée ensemble. Du genre (en très très très résumé):
Gars 1: Ouin ben Gars 2 est venu souper à maison à soir. Je sais qu'il a un problème de boisson alors j'ai caché les bouteilles d'alcool. (...blablabla, on se met chaud...) Le maudit s'était embarré din toilettes avec une de mes bouteille de fort, j'l'ai sorti à coup de pieds au cul, sa blonde criait, chu aller me coucher.

Gars2: Blablabla, maudit Gars 1 cheap qui cache ses meilleures bouteilles. Ma blonde a été gossante toute la soirée. Surtout quand Gars 1 et moi on s'obstinait quand j'me suis enfermé din toilettes pis qu'elle me criait 'ATTENTION IL A UNE HACHE !'

Anyway, ça m'a donné l'idée de développer la double-narration. J'ai commencé à gosser sur un projet où deux chums partent sur un road-trip ensemble et écrivent respectivement leurs aventures à la blonde d'un des gars qui est restée derrière. L'idée étant que les deux gars sont très différents: l'un est aventureux et spontané tandis que l'autre est prudent et réfléchi. Éventuellement (attention, je vends un punch), le gars apprend que son ami a déjà eu une aventure avec sa blonde et ça complique tout le voyage. J'étais assez emballé par le projet au début. Surtout sur la forme: on ne lit en fait que les e-mails que reçoit la fille. Par les messages des gars, on devine parfois ses réponses, mais on n'y a jamais accès directement. Comme si on était tombé sur sa boîte de messages.

Bon, je sais pas pourquoi, mais ce projet a aussi été mis sur la glace. Vous m'connaissez...

4- J'ai écris 2 pages d'une espèce de comédie médiévale mais c'est nul, alors on passe!

5- J'ai entamé ma nouvelle d'inspiration Lovecraftienne. C'est pas super génial jusqu'à maintenant, mais au moins ça occupe mes doigts! Et comme je n'ai pas la prétention d'en faire une oeuvre littéraire, je vais sans doute la finir, celle-là ;)

Ça raconte, pour l'instant, l'histoire d'une fille qui s'initie à une obscure technique méditative qu'elle a trouvé dans un bouquin. Au début, elle est emballée par le vide et le calme qu'elle y trouve, mais elle finit par se rendre compte que quelque chose cloche...

Alors voilà!
J'espère que je ne vous ai pas ennuyé avec mes idées de projets. Comme à l'habitude, ne vous gênez pas pour me laisser vos commentaires!

Haha! Je parle comme si j'avais une meute de lecteurs avides, alors qu'il n'y a que tu-sais-qui. Quand j'étais à l'ancienne adresse, j'avais bien quelques lecteurs, mais faut croire qu'ils ne m'ont pas suivi ici. Ce n'est pas grave, je privilégie la qualité de mes lecteurs plutôt que leur nombre.

samedi 14 mars 2009

Cthutulhu


Je farfouille un peu sur internet au sujet de la mythologie de H.P.Lovecraft et j'avoue que je suis bien intrigué. Son concept du 'cosmicism' résonne en moi et me semble bien prometteur.

Si je résume, Lovecraft soutient dans son oeuvre que l'humanité est insignifiante, qu'il n'y a aucune présence de Dieu (et ce qui en découle: moralité, éthique, bien/mal) décelable dans l'univers, que les humains ne sont que des insectes incapables de comprendre la nature des forces 'surnaturelles' qui peuplent l'univers, ...

Il me semble que cette philosophie crée une atmosphère fort intéressante. Mais en même temps, le style de Lovecraft a l'air bien aride pour mes petits yeux et me repousse un peu. Suis-je trop difficile?

Anyway, au pire je peux toujours écrire moi-même une petite nouvelle d'inspiration Locraftienne!

Attaque virale

Votre blogueur préféré a récemment été terrassé par une immonde infection de type inconnu qui l'a laissé su'l cul pendant près de 2 semaines. J'en ressens encore les effets pervers. J'ai cependant espoir d'un rétablissement complet d'ici peu. Avec de la chance, votre sevrage devrait maintenant être terminé et je pourrai continuer de vous abreuver de mes tristes tentatives à l'écriture.

dimanche 1 mars 2009

C'est long

(censuré)