samedi 21 septembre 2013

Quelques photos de mon lancement!

Je n'avais pas de photographe attitré pour ce lancement! Copine, qui adore se cacher derrière une caméra, devait surtout s'occuper de guetter les mouvements de mon fameux co-auteur. J'ai donc pris plusieurs clichés AVANT que les invités arrivent. Très peu pendant la séance de signature. 

J'ai donc manqué plusieurs lecteurs. Zut!


Ça se passait ici!

Pas le droit de fumer. Que ce soit à l'horizontal ou à la verticale, capiche?
J'étais arrivé un peu trop tôt et le local était verrouillé. J'en ai profité pour me donner le vertige.

Prochain concept de lancement: il faut escalader un mur de brique pour rejoindre le local.
Je me suis stationné à côté de ça.
Ici, les poupées se jettent en bas des immeubles.

Une fenêtre perce l'obscurité...
(oui, comme je vous disais, je suis arrivé tôt...)
Là où la majorité des échanges a eu lieu

Tout le matériel pour un lancement réussi rassemblé en un tas bien propre.

Sous le regard bienveillant d'Annika Aralia.

L'habitat naturel d'un auteur (absent de la photo)

Mais non, Myr, on ne t'oublie pas!

La table des curiosités

Une petite poupoune! Tu demanderas à ton père de te faire la lecture avant le dodo.

L'auteur et Rachel Graveline, l'air surpris tandis qu'on subtilise des copies d'Averia en arrière-plan.

Le co-auteur qui n'est pas satisfait du travail de son boss. «Pousse-toi et laisse-moi faire!» me dit Fiston.

Quelques fans. Hélène (du Vent dans les voiles) et un morceau de Rachel, à droite.

Hélène, qui rempli sa sacoche démesurée de copies pendant que je suis distrait par ma signature.

Razzia dans mes biscuits.

Préparés avec amour par Copine.

Une pyramide érigée à la gloire d'Averia!

Un fan comblé.

Mariane/Prosp, Libraire de l'Année à vie et fière détentrice de son nouveau bouquin préféré ;)

Poupoune et maman, sur leur départ

Les généreux mécènes et leur petite princesse (congrès de bébés, cette année à mon lancement!)
Vous avez été beaucoup plus nombreux que ça à vous déplacer, mais je n'ai pas dégainé le kodak assez vite! Re-zut!

Un énorme merci à vous tous. Comme toujours, j'ai eu droit à un accueil d'enfer de votre part. 

J'ai beaucoup de plaisir à partager ces moments avec vous.

On se donne rendez-vous pour le tome 5?

Oh, et en attendant, donnez-moi des nouvelles de ce quatrième tome ;)

mercredi 18 septembre 2013

Au sujet du lancement...

J'ai trois secondes de libres pour vous dire:

Pour le lancement, finalement, j'aurai 36 copies à vendre. Donc, ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas de copies avant samedi, j'en ai!



jeudi 5 septembre 2013

Ça ne s'écrit pas tout seul, ces livres-là (première partie)

Nope, ça ne s'écrit pas tout seul.

Je suis chanceux. Méga-chanceux, même. J'ai des partenaires de plume extraordinaires (et quelques tortionnaires efficaces *jette un oeil nerveux derrière son épaule* Ok, fiouh, Copine dort...) qui m'appuient, me lisent, me bottent le train et qui partagent avec moi mes joies et mes drames d'auteur.

J'ai dans l'idée de leur consacrer quelques billets. Parce que je les aime beaucoup, même si je m'engueule parfois avec certains d'entre eux (vrai de vrai).

Donc, sans ordre particulier, voici les éminences grises, les plumes de l'ombre qui m'aident à peaufiner Averia.


Photo d'Archive: Sylvie Gaydos et son état de surprise perpétuelle

Bon, j'ai dit sans ordre particulier pour pas faire de jaloux... Mais Sylvie, c'est la première.

Vrai de vrai.

Elle est devenue, depuis longtemps déjà!, ma première lectrice.

Et pas seulement parce qu'elle me harcèle pour lire la suite avant tout le monde(Hihihi!).

Sylvie débusque mes fautes, me tape sur les doigts quand je commets des erreurs grossières et me fais signe quand je m'embrouille dans mon texte. Beta-lectrice enthousiaste, elle ne se fâche même pas contre moi quand je répète quinze fois la même erreur. Au bout d'un moment, elle finit par simplement laisser des petits sourires dans les marges, pour me narguer gentiment.

Mais, surtout, SURTOUT, elle réagit au texte. Elle sème dans les marges ses réflexions par rapport aux personnages, ses remarques sur le style, ses impressions à chaud. Souvent, elle s'essaie à faire des prévisions sur le déroulement de l'histoire, elle tente de deviner où je m'en vais avec mes flûtes (c'est bien l'expression? j'avais commencé par écrire «avec mes chaussettes». ça ne collait vraiment pas...).

Ah que c'est précieux! Ça vaut de l'or. De l'or en barre (j'avais écrit «briques»... misère!). Ce genre de commentaires me guident. Ça me permet de voir ce qui fonctionne bien, ce qui casse l'ambiance ou ce qui n'est pas clair du premier coup.

Oh, et ce n'est pas tout.

Sylvie interagit avec mes personnages. Les interpelle. Les ramène à leur place ou les félicite quand ils font un bon coup. Dans le tome 3, elle a souvent laissé de longs commentaires à Kodos écrits TOUT EN MAJUSCULES que je ne pourrais vraiment pas retranscrire ici sans en censurer une partie.

C'était magique.

Parce que, ce qu'elle me dit dans ces commentaires c'est : Voilà. Tu suscites une réaction. Ton PERSONNAGE me fait RÉAGIR.

C'est comme lire par-dessus l'épaule d'un lecteur sans se faire dire «Dégage! Tu vois pas que tu me déranges?».

Sylvie, donc, est ma première lectrice. Toujours disponible, toujours très enthousiaste à l'idée de me filer un coup de main. Elle sait qu'on doit me répéter au moins trois fois la même chose pour que ça me rentre dans le crâne et ça ne l'ennuie pas. Elle commente la psychologie de mes personnages et me sort des trucs «tu ne trouves pas que tu pourrais explorer d'autres émotions dans sa palette? parce que là c'est un peu monochrome».

Oh, et je vous file quelques exemples, tirés d'A4

Puis, sans avertissement, il se jeta sur moi, m'entourant de ses deux longs bras.
Commentaire: Précision inutile. À moins que les Tharisiens soient équipés autrement que les Humains en terme de bras ;)

Ainsi, tu souhaites procéder ainsi.
Commentaire: Je te laisse choisir lequel «ainsi» tu gardes!

- En ce moment précis, l'imitai-je en écho, ses paroles se frayant un chemin dans mon âme en ébullition.
Commentaire: Imiter en écho ? Je trouve que ça frise le pléonasme. Je viens de passer 20 minutes à chercher sur le Web. Fascinant, les pléonasmes … mais pas autant que A4. ;)

Vous imaginez travailler dans ces conditions? Confier son texte à quelqu'un et le retrouver parsemé de petites notes comme celles-ci?

Bref.

Sylvie Gaydos, Beta-lectrice extraordinaire.

Un gros morceau d'Averia.

Merci!

mercredi 4 septembre 2013

Averia 4, Chernova


Premier jet entamé le 9 septembre 2010.
Abandonné après 4000 mots.

Je recommence un deuxième jet quelques jours plus tard.
Abandonné de nouveau après 5000 mots.

En novembre, je débute une troisième version.
Abandonnée le 20 décembre 2010, après 11 000 mots.

Par contre, à chaque essai, des éléments commencent à ressortir du lot. J'avais ouvert la toute première version avec une scène tirée de l'enfance d'Annika, mais n'avais pas été en mesure de trouver où aller avec ça. Dans la troisième tentative, écoeuré de la solitude d'Annika, je décide de lui foutre un autre personnage dans les pattes. Leur interaction crée des étincelles dans mon esprit.

Le 20 décembre, je cannibalise mes bouts de textes, j'ajoute, je raye, je gribouille jusqu'à arriver à un manuscrit de 110 pages, 22 000 mots. Mais je le jette aussi. Misère! C'est quoi cet auteur-là qui n'est jamais content? (Peut-être que s'il avait fait un plan complet avant de commencer...)

Finalement, je décide de reprendre cette version frankenstein (élaborée à partir des éléments qui me plaisaient des tentatives précédentes) et de revoir l'idée de base, le point de départ, la situation dans laquelle je plongeais mon héroïne.

Le déclic s'est fait quelques jours avant Noël, alors que j'arpentais mon salon de long en large. Vous savez, LE déclic. Comme un vent qui se lève dans mon crâne. Comme une décharge électrique, un puissant courant qui me traverse.

La scène qui donnait son sens à tout le reste m'est apparue dans toute sa splendeur, tout à fait limpide dans mon esprit.

Avouez qu'on vit pour ces moments-là...

Le reste s'est fait tout seul.

Facile ;)

Trois ans plus tard, voilà le bouquin!

Je dis ça souvent, mais je me suis BEAUCOUP amusé à écrire celui-là.

Si vous le lisez, donnez-moi en des nouvelles.