jeudi 29 juillet 2010

Répondeur et autres ineptitudes inepties

Si vous appelez chez moi, voici ce que vous pouvez entendre:

«Le quartier-général sud-ouest est heureux d'apprendre que vous avez rétabli les communications. Laissez votre rapport après le bip sonore et le général Patrice ou la commandante-en-chef Julie vous contacteront dès que la situation sur le front se stabilisera, merci.»

Ça fait deux ans que c'est ce message qui traîne sur mon répondeur et je ne me lasse jamais d'entendre les réactions des gens qui appellent pour la première fois...

Surtout quand la madame de la banque m'appelle Général...

***

Aujourd'hui au travail...

-En tout cas! Y en a qui ont plus le sens de l'humour que d'autres!

Silence dans le bureau.
-Si c'est de moi que tu parles, Mike, j't'avertis: j'la trouve pas drôle pantoute! que je lui réponds d'un ton bourru.

***

En ce qui concerne le travail sur le manuscrit d'Averia 1, je suis d'une lenteur...

49 pages et c'est douloureux...

Je n'ai aucune idée de quand je vais terminer. De toute façon, vous me savez plutôt nul en estimation (29 juillet... hum... je suis pas sensé être en train de paniquer à l'idée de terminer Tharisia à temps?).

lundi 26 juillet 2010

Être honnête avec soi-même

-Euh… Patrice?

Je levai le nez de mon grilled-cheese (ma spécialité!). Julie, toute inquiète, se triturait maladroitement les mains.
-Y a quelqu’un sur la pelouse.

Je soupirai, pris une autre bouchée (miam!) et secouai la tête.
-Oui, je sais.

Cela ne sembla pas rassurer ma copine.
-Mais qui c’est? me demanda-t-elle, toujours nerveuse.

La réponse m’était hélas que trop évidente.
-Un crétin.

Julie jeta un œil par la fenêtre. Un voile de confusion passa subtilement sur son regard.
-Euh… dit-elle à nouveau. Tu sais qu’il te ressemble étrangement?

Je laissai mon repas sur la table. Je n’en avais pas tellement envie, mais il fallait bien régler ça un jour ou l’autre. J’ouvris la porte et sortis. Avec Kaya (le chihuahua familial) sur les talons, j’allai jusqu’au type qui se prélassait sur ma pelouse.
-Hey, fiche-le camp, veux-tu?

L’autre se tourna vers moi, but une gorgée de thé et tapota la tête du chien qui sautillait autour de lui.
-T’es de bonne humeur, ce matin, Pat. Je te verse une tasse de thé? Ça te calmerait un peu.

Je le dévisageai. L’autre afficha une mine faussement surprise.
-Ah… mais non. C’est vrai. Maintenant tu carbures aux boissons énergisantes, n’est-ce pas?
-Bon, qu’est-ce que tu me veux encore? lui demandai-je, exaspéré.

Sourire.
-Visite de courtoisie. Je viens te rappeler de vieux souvenirs, c’est tout.
-Ce n’est pas nécessaire. Fous le camp.

Il m’ignora.
-Comment avance la réécriture d’Averia?
-Va te faire…

J’avais pourtant l’habitude d’avoir des mots plus durs encore envers ce type, mais aujourd’hui, Julie était à la fenêtre et m’épiait…
-Tsss… Et moi qui ne souhaite que ton bonheur.
-Tu parles…
-Je me permets d’insister, pourtant : Averia 1, ça avance?

Je lui jetai un regard glacial.
-Tu le sais aussi bien que moi.
-Évidemment! Mais j’aurais aimé te l’entendre dire.

Kaya s’étira et alla se blottir sur ses genoux, mâchouillant un truc qu’elle avait ramassé sur le gazon.
-Je te connais bien, tu sais, fit-il.

Je roulai des yeux, mais l’autre ne s’en occupa guère.
-Je t’ai vu faire, continua-t-il. En quelques jours seulement, tu as relu et Tharia et Averia 2. Et ça t’emballe. Il y a bien quelques mots que tu changerais ici et là et ton tout dernier manuscrit aurait bien besoin d’un deuxième jet, mais tu sais que tu tiens quelque chose entre les mains.
-Je sais où tu veux en venir, soupirai-je.
-Et je sais quel genre de papillons tu as dans le ventre en ce moment. Je sais que tes pensées voltigent vers Tharisia 2. Tu aimerais te lancer dans sa préparation. Tu aimerais ouvrir les valves et laisser venir les idées. Avant même d’avoir réellement terminé Tharisia.

Mes épaules s’affaissèrent. Il avait raison, le con.
-Avant même d’avoir fini le travail sur Averia 1! s’indigna-t-il Bon sang Pat. Qu’est-ce que tu fous?

Je levai les bras en l’air.
-Tu sais que c’est difficile. D’ailleurs, si tu avais fait une meilleure job y a un an, j’aurais pas à me farcir tout ce travail.
-Hey ho, du calme. C’était mon premier roman. Je commençais. Toi, t’es sensé avoir pris de l’expérience. De la maturité. Je ne te sens pas tellement plus mature en ce moment.

Comme pour lui donner raison, je lui assénai une baffe.

À suivre…

jeudi 22 juillet 2010

Grande joie

Stephen, inexcusable collègue et compagnon fidèle pendant nos interminables cours de pédagogie (j'en fais encore des cauchemars), est mon cobaye.

Après avoir lu Averia 1, il en demande plus. Et, au lieu de lui refiler Averia 2 (qui a subi un deuxième jet, quand même), je lui ai envoyé Tharisia (qui sort tout juste du four). Il sera le premier à lire tout ça dans l'ordre.

Déjà, il a lu quelques pages et les impressions sont bonnes. C'est très amusant d'avoir des yeux tout neufs pour tester mes bouquins. Jusqu'à maintenant, mes effets semblent fonctionner. Il a ressenti les bonnes émotions en lisant le premier. En a tiré les conclusions auxquelles je m'attendais. S'est posé les questions auxquelles j'ai répondu dans les suites.

Hier, pendant mes temps libres au travail, j'ai commencé à relire Tharisia. Pour la première fois. Je m'étais forcé à l'envoyer à mon compagnon sans jeter un oeil dessus. Mais maintenant qu'il l'a entre ses mains, je ne peux pas m'en empêcher: je lis aussi.

Et...

Gen (vous savez laquelle), sur son blogue, parle du doute et de sa nécessité. Que ne pas douter mène à la perte. À la surconfiance. À la paresse. (Juste pour que ce soit clair: elle a parfaitement raison!)

Mais...

Juste pour une fois, juste pour cette fois...

Très grande joie.

Bien sûr, je vois les maladresses. Je vois les fautes (niaiseuses, pour la plupart). Je vois les passages trop minces, les raccourcis. Les failles.

Je vois le travail qu'il reste à accomplir.

Mais bon sang... C'est exactement l'histoire que je voulais raconter. Annika est parfaite (et surtout jouissivement imparfaite!). J'en suis très fier.

En deux jours, j'ai tout relu (c'est mort, au travail...). Et je ne doute pas. J'ai quelque chose entre les mains. Je vais le polir encore et encore.

Mais je ne doute pas.

Pas aujourd'hui.

lundi 19 juillet 2010

Ariane et la musique

Toc toc toc.

Je lève le nez de mon cahier et j'attends. Ariane n'a pas l'habitude de frapper à ma porte avant d'entrer.

Timidement, elle ouvre et passe la tête par l'ouverture.

— Hey, fait-elle.

Quelque chose ne va pas. Quelque chose, dans son visage, est fripé. Humide. Lourd.

— Hey.

Elle fait glisser sa main le long du cadre.

— Je te dérange?

La voix se veut enjouée, innocente. Mais j'y décèle une pointe de tristesse. Un dérapage dans le timbre.

Je jette un oeil sur mes cahiers et mes livres éparpillés sur mon lit.

— À vrai dire, j'ai ce devoir de math à rendre demain.

— Oh...

Les yeux fixent le sol un moment. Malaise.

— Mais... je peux faire quelque chose pour toi?

Elle secoue vivement la tête, replace une mèche, tente un sourire.

— Non, je ne veux pas t'embêter. Tu es occupé et je m'ennuyais, c'est tout.

J'hoche la tête. Mais elle reste là. Je soulève une pile de feuilles, lui fais une place sur le lit. Elle contemple l'espace vide un moment, puis vient s'asseoir.

— Qu'y a-t-il, Ariane?

Elle me regarde. Hausse les épaules. Prend une feuille de papier couverte de formules. Des formules qui, une fois toutes alignées dans ma tête, forment la phrase «à remettre demain, urgent....»

— Ça t'arrive parfois de...

Ariane ne termine pas sa phrase.

De...? De ne plus très bien savoir? D'avoir un peu peur. De te sentir plutôt vide. De trop désirer. De ne plus vraiment avoir le goût. Qu'est-ce qui torture ton coeur aujourd'hui, Ariane?

— Oui, dis-je doucement. Ça, ça m'arrive tout le temps.

Un autre sourire triste.

— Et comment tu fais pour... pour ne plus te sentir comme ça? me demande-t-elle.

Je regarde par-dessus son épaule.

Je t'imagine dans mes bras? que j'ai envie de lui répondre.

— J'ai un truc, admets-je.

Elle lève les yeux, m'écoute.

— J'écoute de la musique. Très fort. Je lève le volume jusqu'à...

J'hésite.

— Jusqu'à ce que ça fasse moins mal.

Elle me regarde. Hoche la tête lentement. Répète après moi.

— Jusqu'à ce que ça fasse moins mal...

Elle se lève. Subitement. Geste un peu artificiel.

— Merci du conseil. Je ne te dérangerai pas plus longtemps.

Et Ariane quitte ma chambre. J'entends ses pas dans le corridor. Je reste immobile un moment. Aurais-je dû dire quelque chose de plus? Quelque chose de mieux?

Les vibrations de la basse résonnent à travers le mur qui sépare nos chambres. Puis une mélodie, rose, enjouée, retentit dans l'appartement.

«Oh Mickey you're so fine! You're so fine you blow my mind. Oh Mickey!»

La musique cesse aussi brutalement qu'elle a démarré.

À nouveau, j'entends des pas dans le corridor.

Ariane se tient dans le cadre de ma porte.

— Dis, je peux t'emprunter un cd?

Je lui dis que oui, me retenant d'éclater de rire.

Elle fouille un peu. En saisit un et se retourne.

— Hey, Ariane, que je lui lance. Et si tu l'écoutais ici mon cd?

Elle fait mine de dire non. Se ravise. Insère le cd dans la chaîne stéréo et vient s'installer à mes côtés, à même mes cahiers éparpillés et ferme les yeux.

Et tous les deux, nous attendons tranquillement que ça fasse moins mal.

dimanche 18 juillet 2010

Il est 16h00 et j'ai rien foutu encore

J'ai écrit quelques minables 9 pages (d'une qualité douteuse).

Et ma copine arrive du travail dans trente minutes.

Il est 16h00 et j'ai rien foutu encore (Ou, combien de taches ménagères je peux accomplir en une demi-heure pour me déculpabiliser?)

La réponse?

Eh bien, contre toute attente, tout reluit (mais n'allez pas dans la chambre de Saucisse...)! Et moi aussi. Même eu le temps de prendre une douche.

C'est stupéfiant ce qu'on peut accomplir en courant partout armé d'une guenille et d'un balai.


samedi 17 juillet 2010

Mes personnages travaillent tous dans un fast-food quelque part

La dernière fois, c'était Myr dans un Thaï Express. Cette fois, c'est Seki dans un A&W.

Grande, le visage effilé.

Mais, surtout, une impression de douceur.

Davantage une idée diffuse qu'une ressemblance physique parfaite.

Bref, je sais même pas pourquoi je vous embête avec ça ce matin.

***

Ai signé un lucratif contrat à long terme avec mon employeur.

Un salaire astronomique, mieux adapté au genre de responsabilités qu'ils me jettent sur le dos depuis qu'ils m'ont enfermé dans ce bureau.

Et la promesse de faire de moi la relève du département.

Salaire astronomique, que je vous dis.

***

J'essaie d'écrire Averia 1 de mémoire. Ai commencé par placé les deux fichiers (le troisième et le tout nouveau quatrième jet tout vide) un à côté de l'autre. Mais ai ensuite craint de me mettre à seulement copier mon texte en changeant la structure ici et là. Une réécriture superficielle seulement.

Parce que Averia 1, malgré tous les bons commentaires de ceux qui ont lu, reste très inférieur aux deux autres. Averia 2 et Tharisia sont fluides. Dynamiques dans leur narration. Plus... organiques?

Alors j'essaie de l'écrire de mémoire. Et de l'écrire comme j'écrirais maintenant Averia 2 ou Tharisia. Encore une fois, c'est Azdy qui avait raison!

Et j'avance très lentement...

J'écris un passage. Puis je retourne lire l'original. Et je me dis: «Zut! Ce passage était bon. Il me manque tel détail. J'ai gommé telle subtilité...»

Bref, ce sera sans doute la réécriture la plus ardue que j'ai entreprise jusqu'à maintenant...

mardi 13 juillet 2010

Approuvé par les Anglophones

Stephen, mon vieux complice au temps de mes études universitaires, a fini de lire Averia.

Et il adore ça!

Depuis l'histoire de base, avec Seki qui est entraînée malgré elle au premier plan de (censuré), jusqu'à Myr qui (censuré), en passant par les ''à côtés'' comme Charal Assaldion et Jorulia Vassal qui ne cessent de (censuré).

Fait cocasse: il croit reconnaitre l'université de Sherbrooke (où nous avons sévi pendant trois ans) et certaines de nos connaissances dans les personnages. Et je n'ai aucune idée de qui il parle! Va falloir éclaircir ça.

Il aimerait également en savoir plus sur les Tharisiens, leur culture et leurs motivations. Eh bien... mon cher ami, Tharisia est fait pour ça...

Plus j'y pense, plus je crois que je suis sur la bonne voie avec mes idées de grandeur et de séries de romans paralèlles...

***

Ai commencé la réécriture d'Averia afin de lui donner un style plus dynamique, plus semblable à ce que j'ai appris à faire avec Averia 2 et Tharisia.

Mais, justement, parlant de Tharisia... Comme j'ai beaucoup passé de temps avec Annika ces derniers temps, je dois être prudent. J'ai tendance à la laisser déteindre sur Seki.

Je dois contrôler le dosage...

dimanche 4 juillet 2010

Tharisia (premier jet complété)

C'était, Karuna, un excellent conseil. Ne le prends pas mal. C'est d'ailleurs le conseil que je donnerais à quiconque pleurnicherait sur son blog comme je l'ai fait: «prends un break, bonhomme».

Mais j'suis un peu mulet sur les bords.

Alors j'ai continué à écrire. J'ai sauté un petit passage et hop, c'est reparti.

Et j'ai terminé Tharisia.

***

263 pages, 51 785 mots.

C'est court. Mais c'est un premier jet.

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Si vous saviez comme je vous plains, futurs lecteurs, de devoir attendre si longtemps avant de lire tout ça. Vous n'avez même pas idée de ce que vous manquez ;)

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Et maintenant?

Maintenant je laisse Annika se reposer un peu. Elle en a vu de toutes les couleurs et elle a eu sa dose d'émotions pour un bout.

Et moi aussi, tant qu'à y être. Et si je me reposais?

Quelques jours, à peine.

Après, je reprends le premier manuscrit. Je reconstruis Averia et j'oblige un éditeur à le publier.

C'est promis.

Aveu d'impuissance

Quelque chose cloche.

Quelque chose cloche et ça se ressent dans mon humeur aujourd'hui.

Tharisia en est à 247 pages. À quelques pages seulement de la fin. Une vingtaine, une trentaine?

Je le trouve court. Ce n'est qu'un premier jet, mais je le trouve si court.

Tout est déjà écrit dans ma tête. J'ai tous les éléments. Mais sur l'écran, c'est laid et laborieux. C'est maladroit, c'est moche. Et ça ne sort plus.

Pourtant, hier, je le sentais. Je me sentais tout comme lorsque j'allais mettre le point final à Averia 2. Je me sentais comme je me sentais le 19 février (le blog, quel bel outil d'archivage). Je savais que le lendemain, ce serait terminé. Que la boucle serait bouclée.

Aveu d'impuissance.

Et je me sens seul, nul et triste.

Et j'avais besoin de l'écrire ici, malgré les yeux qui lisent.

vendredi 2 juillet 2010

Annika Aralia

Voici Annika Aralia (en des jours meilleurs...), l'héroïne de Tharisia.

J'ai tenté d'utiliser le même type de filtre que pour le dessin de Myr à droite (un jour, j'essaierai de faire de même avec Seki. Je verrais bien des teintes de bleu...)


Comme on perd énormément de détails (pas qu'il y en a des tonnes, loin de là...), j'ai aussi téléchargé le dessin original.


Et voilà! C'est le genre de trucs que je fais lorsque je n'arrive plus à faire cliqueter les touches de mon clavier...

***

Mise à jour: petit moment d'euphorie.

Ce matin, je viens d'avoir l'idée pour Tharisia 2. Bon sang, je n'aurai donc jamais de repos!

jeudi 1 juillet 2010

Célébrons!!!

«J'vais-tu célébrer tu penses le 1 juillet?!?» avais-je déclaré, brisé et épuisé, à une copine.

Non, je ne parlais pas de notre belle fête nationale (heureusement, il fait trop froid pour que mes voisins, de fiers fédéralistes, festoient en bedaine avec leurs hot-dogs [ils le font habituellement]...), je faisais plutôt référence à la fin de cet interminable défi 30-30 ;)

Je suis fier de ma participation. J'ai été très assidu, postant un résumé de 250 mots ou moins àtous les jours. Il y en a un ou deux qui ont passé par la peau des fesses, par contre...

Mais avant de célébrer, c'est l'heure de l'autocritique...

Je l'ai joué «safe». À ne pas confondre avec «pas au sérieux». Je me suis beaucoup impliqué. Mais j'ai surtout protégé mes arrières. J'ai d'abord développé des idées que je trouvais très drôles.

Puis, quand j'ai réalisé que je ne pourrais pas écrire 30 résumés à saveur humoristique sans que ça devienne seulement stupide au lieu d'amusant, je suis allé vers l'autre facilité: le tragique.

Je dis facilité parce que... Je me suis contenté de puiser dans mon imagination à la recherche de quelque chose qui suscitait une émotion en moi... au lieu de puiser dans des idées que j'auraisréellement eu envie de développer.

Les autres participants ont tous l'air d'avoir conclu le défi avec, en banque, un tas d'idées à exploiter pour de prochains projets.

Moi je n'ai rien. Je me suis trop mis dans la tête de pondre des «résumés» plutôt que des romans potentiels.

Tiens... je vais me consoler en répétant qu'avoir des idées est la dernière chose dont j'ai besoin en ce moment ;)

***

Parce que...

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Tharisia!

221 pages ce soir. J'espère (que dis-je... Je dois) en écrire 110 de plus d'ici le 1er août, date à laquelle je me suis promis de m'attaquer de nouveau à Averia, mon premier bébé...

Ah làlà... on s'accroche et on continue!