samedi 17 avril 2010

Wind of change

Je travaille. Y a Shon (le vieil Irlandais) pas trop loin. À la radio, Wind of Change de Scorpion.
-That song makes me sad, que je lui dis.
-How come? me répond-il.
-I don't know, it just makes me... feel sad.

Shon continue de préparer ses factures.
-You know, son, changes aren't always bad.
-Yeah? Then what should I change, Shon? Tell me. What should I change in my life?

Il rassemble ses documents dans un paquet et me regarde. A-t-on réellement une discussion sérieuse? Pour une fois?
-Should I only change my clothes, Shon? Thats all there is to life?
-The song's message is that you should change your sexual moves, son!
-Oh! I get it now. I like this song!
-It cheers you up, hey?qu'il dit en s'en allant.

***

Jeudi.
J'ai un message sur mon répondeur. C'est Jean-François. Il est à Granby pour sa demi-journée de congé (lui qui travaille de nuit pour l'émission Big Brother [ou HoboStory comme dit Julie] et de soir pour une boîte de mise en ligne). Je le rappelle. Mais non, trop tard, il est déjà retourné à Montréal.

Et j'me sens, je dois l'avouer, un peu tout seul.

Ben tiens! J'vais aller souper avec Seb. Ça fait longtemps que je l'ai vu. Il va pouvoir me raconter les péripéties de sa tentative d'achat de son bar. Je compose son numéro. Impossible de joindre l'abonné. Ah... c'est vrai. Son cellulaire ne marche plus. Je dois attendre que lui me contacte...

Bon... que faire... Tiens, c'est la première game en série des canadiens ce soir. Sûrement que PL et compagnie vont vouloir faire de quoi. Ça répond pas. J'peux pas appeler sa blonde non plus, elle est infirmière de nuit. Si j'la réveille, elle connaît sans doute des façons tout plein pour me tuer avec des seringues.

D'la m*rde que j'me dis. J'me mets un mélange d'Harmonium et de Nirvana (haha! ça se mixe étonnamment bien!) dans les oreilles et je dessine.

***

Vendredi matin.
J'suis un peu fatigué. J'en ai un peu marre de ma semaine. Des conversations de collègues qui ne font que se plaindre de d'autres collègues.

Je traverse dans l'autre secteur pour aller chercher les pièces à expédier. Deux gars, qui s'imaginent que je suis nouveau depuis 3 semaines (mais oui, ça fait 5 ans que je travaille ici, les kids [qui doivent avoir 10 ans de plus que moi]), me servent les niaiseries habituelles.
-Tu sais, celle qui était là avant toi nous amenait des muffins.

Moi, ça me tente pas plus qu'y faut. Alors j'me force pas ben ben.
-Ah ouin?
-Ouais! Souvent même.
-J'suis désolé les gars, j'vais essayer de m'investir un peu plus. C'est juste que j'suis pas payé le gros salaire comme vous autres...
-Hum? Non, c'est pas une question d'argent. Ç'a pas rapport ça.

Je le regarde, pas trop sûr d'où il veut en venir.
-C'est une question du temps que tu vas prendre pour les faire.

Et j'éclate de rire. Pour plein de raisons différentes. Et je ris... et je ris...
Pour ce blogue, ne citons qu'une seule des raisons:
-Si j'te fais des muffins, je lui réponds, j'vais t'en amener une fois, après ça, j'pense pas que tu vas encore m'achaler avec ça.

***

Des idées qui se précisent pour Tharisia. J'ai plus de notes que quand j'ai commencé à écrire Averia 2 (quoique pour celui-là, c'était sur un coup de tête, sous une impulsion. J'avais besoin de l'écrire), mais je suis pas prêt encore à débuter la rédaction. Y a beaucoup trop de zones sombres.

Doutes. Va-t-on pouvoir s'engager émotionnellement avec Annika? Ressemblera-t-elle trop à Myr avec son côté anarchiste? J'ai de la difficulté à définir ses relations avec les autres personnages qui l'entourent.

Mais bon... breffons... je ne fais que m'éparpiller depuis le début de ce billet.

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