jeudi 29 avril 2010
Tharisia (le début du décompte!) et nouvelle étape
mardi 27 avril 2010
Avoir su, j'aurais pas tondu la pelouse
samedi 24 avril 2010
Vais un peu mieux
jeudi 22 avril 2010
Premier rhume
samedi 17 avril 2010
Mais bon sang...
Wind of change
jeudi 15 avril 2010
Myr, encore et toujours (en différentes versions!)
lundi 12 avril 2010
Retour sur le résumé et je m'éparpille
C'est vendeur parler des sentiments que Seki cherche à occulter?
Probablement pas.
Mais sa quête, dans cette suite, s'articule surtout en réaction des bêtises que commet sa soeur.
Faudra trouver un moyen de formuler ça autrement.
***
Je me suis amusé à essayer certaines techniques de relaxation que j'avais mise au point lors de la conception d'Averia tome 1 (tiens, ça fait un an bientôt!) pour me prédisposer à l'inspiration.
Bah ça a marché
J'ai dû finir mon souper en vitesse pour aller prendre quelques notes supplémentaires sur Tharisia. Ça s'peux-tu... Se dépêcher de terminer un sous-marin subway... Ça se déguste, ce genre de délice-là pourtant. J'me reconnais plus...
Résultat, donc, une image beaucoup plus claire de ce à quoi ça va ressembler.
***
Je viens d'aller vérifier. Eh oui! C'était le 11 avril que la petite étincelle est venu enflammer tout ça. Le 11 avril que Seki est née. Je m'en souviens encore très clairement.
J'avais terminé l'histoire de Lilly et Pat depuis quelques mois déjà et j'étais activement à la recherche d'un petit quelque chose qui me ferait vibrer autant qu'écrire ces quelques pages. Je m'étais beaucoup surpris à m'investir dans cette petite nouvelle où un pauvre type se liait d'amitié avec un ordinateur sur internet. Sinon, avant ça, je n'avais rien écris de sérieux depuis le truc sur Drou et sa tribu d'hommes des cavernes (ah... faudrait que je trouve le temps d'écrire un truc rigolo comme ça un de ces jours).
Je cherchais donc activement quelque chose d'autre qui susciterait de telles émotions chez moi.
La veille (le 10 avril, suivez un peu!), je lisais un manga que ma copine Julie avait acheté. Je me souviens l'avoir déposé et m'être amusé à imaginer un visage, un personnage. Je l'ignorais, mais je venais de créer l'enveloppe de Seki.
Le lendemain, je me baladais dans ma voiture. Je descendais tranquillement à Granby. Sur la route sous un beau soleil d'avril. Et à la radio, une chanson des cowboys fringants. Celle où ils racontent l'histoire d'un gars qui accepte qu'il glisse vers la mort, emporté par le cancer. Ce n'était pas la première fois que je l'entendais, mais cette journée-là, je devais avoir une oreille un peu différente. C'est venu chavirer ben des affaires dans mon ventre et dans mon petit cerveau.
L'étincelle.
Je venais de remplir l'enveloppe de Seki.
Sur le chemin, de Cowansville vers Granby (15 minutes à peine quand y fait beau ), j'ai imaginé son histoire. Aucun lien avec la chanson (à vrai dire, si, mais j'avais déjà pris la décision de n'utiliser ce truc que pour la suite. Oui... je voyais grand, déjà!).
Je voyais l'histoire d'une jeune fille propulsée dans un rôle qu'elle ne désirait pas, forcée d'accomplir des gestes qui allaient à l'encontre de ses convictions.
Voilà le moteur derrière tout ça.
Le reste est venu rapidement. C'allait être une science-fiction. Ça se passerait sur une planète occupée par les extra-terrestres. L'accent serait mis sur le personnage plutôt que sur le conflit et les explosions dans l'espace.
Seki a été baptisée quelques jours plus tard. Et du coup, je lui ai donné une soeur, Myr (ce nom, par contre, traînait dans ma tête depuis quelque temps déjà), qui elle, allait envier le destin de Seki. Ce serait une injustice que ce soit Seki qui soit à l'origine de ce conflit. Ç'aurait dû être son rôle à elle, penserait Myr.
Mention spéciale à Azdy qui a réussi à me convaincre que ce serait vraiment génial que Myr ait sa propre voix. C'est là qu'Averia a réellement pris son envol. Le jeu d'opposition entre les deux personnages. C'est à ce moment que j'ai pu plus facilement faire passer les émotions que je cherchais à susciter.
Bref, ça fait maintenant un an.
Un an de doutes, d'euphorie, de yeux cernés, de révélations, de grande misère (ouais, beaucoup de fautes à corriger. dieu merci je me suis amélioré [n'est-ce pas? hein? non??!?]), ...
Mais surtout, j'imagine, un an de plaisir. De beaucoup de plaisir...
Sinon, où aurais-je trouvé l'énergie d'écrire Averia 2??
vendredi 9 avril 2010
Censure et quelques autres trucs
Ou d'ouvrir le blog pourquoijtencriss.blogspot.com (c'est disponible, j'ai vérifié).
Ça ou dormir plus qu'une heure par jour. Ça aussi ça pourrait faire la job :)
***
Ai passé au travers de mon recueil de nouvelles de Tchékov.
Grande déception.
Ce n'est pas comme dans mes souvenirs. Il me semble qu'il y avait quelque chose de plus... transcendant. C'est peut-être seulement la sélection des nouvelles qui laisse à désirer.
J'ai le souvenir d'un petit texte qui m'avait littéralement jeter sur le cul (quel langage sur ce blog!). On y suivait la ''dispute'' d'un jeune couple dans une boutique de vêtements ou quelque chose dans le genre. On virevoltait autour de la jeune fille et de son prétendant alors qu'ils s'obstinaient tout en servant les clients, s'envoyant quelques piques discrètement, s'adressant des répliques sans avoir l'air de se parler directement.
Et le plus fort, c'était que c'était nous, le lecteur, qui virevoltait dans la boutique. De sa plume, Tchékov nous amenait, dans un coup de vent, depuis la rue jusqu'à l'intérieur, nous faisait zigzaguer au même rythme que les deux tourtereaux, entraînés dans leur mouvement, puis nous disparaissions à nouveau dans la rue, aspiré par la porte que venait d'ouvrir un client.
J'avais refermé le recueil. Sur le cul (oui oui!). Je venais de ''vivre'' le mouvement. C'était des images en mots. Tchékov venait d'inventer le cinéma. C'était banal, une petite histoire bien cute. Mais... c'était le mouvement. Je me répète, mais je vois mal comment l'exprimer autrement. Les mots qui t'entraînent quelque part. Nous faisant suivre un trajet bien précis.
Bref...
Cette nouvelle ne faisait pas partie de ce recueil...
***
Alain est de retour à l'usine.
Alain avait été engagé lorsque j'étais passé du statut d'étudiant à celui de temporaire il y a trois ans. Mon Tech me l'avait confié. Je l'ai pris sous mon aile. Mais maudit qu'Alain avait de la misère. 40 quelques années, il se débrouille un peu sur internet (lespacs... bien sûr), mais est largement écarté dans le fouillis de nos sytèmes informatiques désuets que nous utilisons à l'usine. Alain faisait beaucoup d'efforts. Mais ça y rentrait pas dans tête.
Et à moi on demandait des comptes. Comment ça s'fait qu'Alain fait encore des erreurs. Comment ça s'fait qu'il est pas encore prêt à se débrouiller seul pour telle job. Pourquoi Alain a pas fait tel truc?
Et moi je le défendais. Je leur disais qu'Alain était un gars travaillant. Qu'il voulait ben fort. Ils l'entraînaient quelques fois ailleurs, sous la supervision de quelqu'un d'autre. Mais on finissait invariablement par me le remettre dans les pattes. Tiens Pat, entraîne-le toi. Et moi je commence à être nerveux. On commence à perdre patience avec Alain.
J'aurais pu me dissocier de lui. Prendre mes distances et dire à mon tech ''Ben non hein? Alain comprend vraiment rien.'' Je savais que ma tête ne risquait pas de rouler en même temps que la sienne s'il commettait vraiment une erreur grave, mais tous les autres avant moi s'en était lavé les mains. ''Alain est pas vite vite. Alain se pogne le derrière. Alain a encore fait une erreur...''
Vacances d'été. Les deux postes sur le dock sont libres. On m'y envoit avec Alain. Tiens Pat, entraîne-le sur le dock.
Et voilà... Alain trouve sa voie. Sur le quai, il est comme un poisson dans l'eau. En une semaine, il devient le maître. Rien ne lui échappe. Il bosse comme jamais.
En une semaine, tout le monde ne jure que par lui. ''Ouais, avec Alain sur le dock, on a un méchant bon line-up!''
Ouais, tu parles...
Et moi on m'envoit de week-end. J'ai accompli ma mission. Alain vole de ses propres ailes. Je ne le vois plus qu'une fois par semaine, lorsque je fais mon retour.
Et, c'est drôle, Alain est toujours là pour moi. Je mentionne que ma laveuse est brisée. Dans l'après-midi, il me donne une liste de laveuses à vendre et de numéros de téléphone. Il a épluché le journal et les petites annonces pendant son break.
Je suis dans l'jus un matin. Alain est le premier à venir m'aider.
Ma blonde se fait mordre par un chien (ouais, c'tait pas drôle ça), devinez qui c'est qui se propose de faire de l'over pour me remplacer?
Et ce matin, je revois Alain. Après neuf mois d'absence, il est de retour.
-Crime. J'savais qu'ils étaient mal pris quand ils m'ont réengagé il y a un mois, mais je savais pas qu'ils étaient désespérés à ce point-là.
Alain rit de bon coeur. J'en rajoute.
-Pourtant, avec tout ce que j'ai dis au boss sur toi depuis qu't'es parti, j'suis surpris qu'ils t'ont repris pareil!
-T'en a pas dit assez faut croire...
Non Alain. T'as raison. J'en ai même pas dit la moitié...
jeudi 8 avril 2010
Courte nouvelle
Tentative de résumé/ 4e de couverture
Première constatation: pas facile.
Pour le premier, je pouvais aisément rester vague et lancer seulement quelques grandes lignes de l'intrigue.
Mais là...
***
(BROUILLON rédigé à 3h00 du matin. Soyez indulgents)
Deux ans se sont écoulées depuis l’insurrection qui a failli enflammer la colonie d’Averia et entraîner la galaxie dans une nouvelle guerre.
Seki et Myr sont rentrées de leur voyage sur Terre.
Seki, qui croyait pouvoir reprendre une vie normale, ne tarde pas à réaliser qu’elle ne peut empêcher son passé de la rattraper. En effet, les fantômes refont rapidement surface et la forcent à confronter des sentiments qu’elle croyait pouvoir occulter.
Quant à Myr, elle revient sur Averia sans avoir trouvé ce qu’elle espérait trouver sur Terre. Désabusée, elle s’enfonce à l’abri des regards, fréquentant les milieux les plus dangereux de la colonie.
Dans la noirceur, elle fera une rencontre qui pourrait s’avérer fatale. Mêlée à un complot qui la dépasse, elle se voit offrir l’opportunité de poursuivre le combat qu’elle avait amorcé il y a deux ans. Mais il y a un prix à payer. Et le sacrifice est dur à assumer…
***
Ça donne à peu près ça.
Et encore là, y a des pans entiers du récit que je n'aborde pas...
Messemble que ça ne rend pas justice à toute l'action qui s'y déroule. Mais je peux difficilement résumer tout ça sans entrer dans le détail.
Pour l'instant, donc, ça ira.
***
Je continue d'élaborer mon plan pour Tharisia.
Difficultés à imaginer de nouveaux personnages pour peupler ce roman. Mais j'ai confiance. Prenez Parasite. C'est un personnage que je n'avais pas prévu et qui est pourtant né dans les toutes premières lignes d'Averia 2. Il a pris une importance que je ne soupçonnais pas et je me suis rapipdement attaché à lui.
Autrement dit, oui, les plans sont importants et tout. Mais aussi... vive la spontanéité, hein?