(Préambule à élaborer plus tard)
Sans plus tarder, écoutons un premier extrait.
*Pat pose l'aiguille de son tourne-disque sur le microsillon*
J'aime. Ah comme j'aime. L'ouverture m'a scotché dès le départ (pléonasme? «Ouais, l'ouverture m'a gagné, mais sur le tard, un coup que la toune était finie»). Il s'agissait de mon premier contact avec la musique de Princess Chelsea, mais, déjà, j'étais happé. J'écoutais l'intro et je me disais «Please be good! Please be good!».
La rupture de rythme, le premier éclat de voix, le duo avec l'autre type... Voilà. Capturé. Enchaîné. Conquis (je suis une conquête facile, côté oreille. Une minute d'écoute et je suis prêt à mettre le feu à ma collection de CD pour faire de la place à la nouvelle muse).
Oh, et puis les paroles!
Princess discute de sa consommation occasionnelle de cigarettes avec son copain et nous pond des trucs comme:
(Princess) It's just a cigarette / that i got from Jamie Lee
(L'autre dude) Oh she's gonna get a smack / and i'm gonna give you three
Ou alors
(Dude) It's just a cigarette / it will soon be only ten
(Princess) Honey can't you trust me / when i want to stop i can (le son de sa voix sur cette phrase! Du cristal. Ting!)
«It harms your pretty lungs» C'est beau! Ça vient picosser mon coeur de guimauve (Comme les Trois Accords avec «Et qu'à genoux les mains pleines d'un bouquet de lilas / tu me dises que tu m'aimes ou quelque chose comme ça»)
Nécessairement, après avoir écouté ce morceau, il faut jeter une oreille au reste de son répertoire. Je suis donc atterri ici...
Monkeys eat banana that he stole from your house.
Je peux TELLEMENT m'identifier à ça!
Euh... Bon, ok, non.
Mais mon Fils danse comme le feu quand j'écoute cette pièce. Ça doit valoir pour quelque chose, non?
Ici, ce qui m'accroche, c'est l’ingéniosité musicale. Les mélodies intriquées. Le contraste des bases et du xylophone frénétique.
Monkeys eat bananas m'aide aussi à cerner Princess Chelsea. Je commence à la
comprendre. Je
perçois le personnage derrière le xylo. Je
sais ce qu'elle a dans le ventre.
Quelle pièce puissante! (Ici, je blague à moitié, quand même...)
Ensuite, en mettant à profit le caractère hétéroclite du catalogue de youtube...
Princess Chelsea, LIVE!
Et là, j'ai encore une fois été agréablement surpris. Présence sur scène, baboune concentrée quand elle joue des passages plus compliqués, variation d'intonations pour susciter une certaine gradation, séance freestyle au milieu de la chanson, plaisir contagieux sur scène.
Bonus! Elle n'est pas parfaite! Ah comme la perfection est ennuyante!
On l'entend perdre son souffle en deuxième moitié de chanson. Elle a un blanc pendant son freestyle. Sur d'autres vidéos (je ne vais pas tous vous les montrer, quand même!), on la sent moins à l'aise derrière une guitare, a de la difficulté à chanter dans le micro tout en cherchant ses accords.
À mes yeux, ça la rend plus attachante encore. Plus vraie.
Ah!!! Je vous ferais écouter encore tout un tas de chansons!
Il y a Caution Repetitive (ma préférée, je crois, avec les harmonies vocales)
Frack (référence à Battlestar Galactica, je suppose!) dont le vidéo est très drôle. Un dictateur spatial qui atomise une planète tout en ayant l'air de s'emmerder royalement dans son vaisseau spatial pendant que ses sbires se chargent du boulot.
Goodnight Little Robot Child, qui, juste avec le titre, vient toucher absolument TOUTES mes cordes sensibles ;)
Et d'autres et d'autres et d'autres...
Bref, voilà! C'est ce qui peuple mes oreilles ces temps-ci. Une autre de mes obsessions musicales. J'espère sincèrement que ( retour et lien avec le préambule ).
Bonne écoute!