lundi 1 août 2011

Réflexion sur l'écriture - Première partie

Je ne sais pas écrire...

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Voilà. C'est un bon départ.

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J'ai reçu mon 8e refus en carrière il y a un peu plus d'une semaine. Et je peux pratiquement hausser ce chiffre encore, puisque j'ai récemment lu sur le site d'un éditeur de qui j'attends une réponse «Si nous ne vous avons pas contacté dans les six mois, c'est que votre manuscrit n'a pas été retenu.» Durée de l'attente à ce jour: 7 mois et demi.

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9 refus.

«Quessé qu'y comprend pas encore?»

Je sais pas. J'ai la tête dure.

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20 000 mots pour la sixième réécriture d'Averia 1. C'est la métamorphose la plus drastique et la plus significative jusqu'à maintenant. On approche dangereusement du «tout ou rien».

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Réflexion sur l'écriture, Première partie --conclusion--


...mais j'en tire beaucoup de plaisir.

11 commentaires:

  1. Tu sais écrire, Pat, mais…

    Mais ça fait combien de temps que tu traînes ce projet-là?

    À quel point as-tu évolué depuis que tu l’as commencé? Combien de défauts est-ce que tu traînes, parce que tu les as intégrés à l’intrigue et que tu ne peux plus les changer? (Je sais de quoi je parle, j’ai traîné des projets comme ça pendant longtemps, en essayant de les ré-écrire sans changer l’intrigue, parce que j’étais pas prête à les refondre complètement).

    Les refus font partie de la game, mais des fois, on peut essayer autre chose. Histoire de voir si c’est le projet ou la plume qui pose problème.

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  2. 2 ans et quelques mois, Gen.

    Et tu as raison lorsque tu parles de défauts que je traîne depuis la première ligne. C'est le fantôme de la plume de 2009 qui plombe les petites ailes d'Averia 1. Les maladresses, encore palpables, en filigrane dans les paragraphes.

    C'est le but de cette sixième réécriture: une refonte quasi-totale du texte.

    Pour ce qui est de voir ailleurs, ma réponse ne change pas: J'ai la tête dure ;)
    Je vivrai ou je périrai avec Averia/Tharisia. ;)

    Merci de ton soutien, Gen.

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  3. Je ne parle pas juste des maladresses d'écriture, Pat, je parle des maladresses de conception.

    Depuis 2009, tu as appris sur le milieu, sur les clichés, tu as lu d'autre chose, sans doute avec un oeil nouveau.

    Est-ce que tout ça se reflète dans l'histoire que tu écris?

    Parce que l'écriture, les éditeurs vont être prêts à la retravailler. Mais si l'histoire leur déplaît, c'est direct à la filière 13.

    Cela dit, moi j'suis un signe d'eau : quand y'a un obstacle, j'le contourne, je m'obstine pas. Chacun sa méthode ;)

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  4. Et si tu mettais ton projet en veilleuse... et que tu faisas autres choses, complètement différent.

    Va dans une autre direction, fais un projet (court projet, nouvelle, concours littéraire) qui va te faire déconnecter complètement de ton intrigue, de tes personnages, de ton genre littéraire.


    Je te dis pas que ce serait mieux... mais selon moi, ce sera encourageant pour toi, de travailler sur une nouvelle dimension. Et tu reprends Averia.

    Tu as le talent, tu as le potentiel... reste juste à trouver le bon dosage et conserver la patience (légendaire) qui te caractérise ;)

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  5. Un petit lien qui fait du bien ;)

    http://sorp.over-blog.com/article-video-inspirante-il-est-possible-d-aller-au-dela-de-ses-limites-79962436.html

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  6. @Gen
    Ok, je comprends ce que tu veux dire. C'est une question un tantinet plus délicate à répondre.

    Le style, je peux le voir évoluer «concrètement». C'est visible à l'oeil nu. Évident à la lecture. C'est presque quantifiable, même.

    L'histoire, c'est moins simple.

    Le récit en tant que tel d'Averia 1 n'a pas beaucoup changé depuis 2009. Je la raconte différemment, mais essentiellement, c'est la même.

    Les quelques commentaires qui filtraient des refus étoffés concernaient le rythme et le style. Au niveau de l'histoire, j'ai eu droit à des «idées originales» et autres déclinaisons du genre.

    M'enfin, on verra en 2012, quand je recevrai les refus pour la sixième réécriture ;)

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  7. @Lucille
    Hum... on se comprend mal.

    Voyons voir... je vais tenter de le formuler de façon à ne pas passer pour un dérangé pour une fois... ;)

    Je ne suis ni découragé, ni lassé. Pas en ce moment. Même que la réécriture va bon train. Elle me mène là où je souhaite aller.

    Et je ne ressens ni le besoin ni l'envie de me déconnecter, de mettre Averia/Tharisia en veilleuse.

    Ce n'est pas le moment de relâcher l'effort de guerre.

    J'ai envie de persévérer. Un peu comme la pianiste que tu me présentes un peu plus haut ;)

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  8. Tu es têtu, Pat, et tu as un bon feeling à ce propos. Ton projet te tient à coeur, au point que malgré les refus et les obstacles, tu continues d'écrire (reécrire), de croire en ton histoire sans en être découragé ni lassé. C'est l'attitude que tu possèdes face à ton projet qui me conforte à te dire: CONTINUE. Si tu étais découragé, amer ou abattu, je t'aurais suggéré d'écrire autre chose et mettre Avéria/Tharisia en veilleuse. Mais tu sens que ce n'est pas l'occasion d'abandonner, au contraire, qu'il faut foncer. Je t'appuie à cent pour cent dans ce chemin. Lâche pas la patate.

    (Mais après la 6e réécriture, on s'en reparle. Lol.)

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  9. Wouah! Tu es sortie de ton antre, toi? :)

    Merci de ton appui. Je sais que je peux paraître incompréhensible parfois...

    Après 9 refus pour le même projet, j'ai l'air un peu acharné de m'y accrocher encore.

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  10. Je suis d'accord avec Didie, Pat. J'ai juste à te dire de ne pas te décourager. Il y a des écrivains célèbres qui ont reçu plus de vingt lettres de refus pour leur best-seller avant qu'un éditeur l'accepte enfin. Donc... Tu sais ce que ça veut dire ? :-)
    Il faut pas lâcher !!

    Annie :-)

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  11. Merci Annie :)

    C'est ce que Copine me répète souvent.

    Je n'aurai jamais de best-seller, c'est sûr, mais au moins je publierai. Ça j'en suis certain.

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