mercredi 8 décembre 2010

Sauvegarde

Ouah, j'ai réalisé hier que je n'avais pas encore sauvegardé de copie backup pour Tharisia 2.

Et comme je viens de franchir le cap des 50 pages / 10 000 mots...

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J'aime le cap des 50 pages.

Parce que, d'après une entente qui dure depuis Averia 1, mon frère lit mes textes à coup de 50 pages.

Mon frère n'est pas un grand critique et est plutôt avare de commentaires constructifs. Mais j'ai besoin qu'il lise, car son enthousiasme est contagieux. Il sert à me motiver et j'en ai pleinement conscience

Il m'aide à déterminer ce qui fonctionne et ce qui cloche. Si je suis sur la bonne voie ou non. Si je suis trop nébuleux ou trop prévisible. Si mes personnages ont l'effet escompté. S'ils sont suffisamment percutants, trop mous ou excessifs.

Je le découvre à sa façon de me parler de mon texte.

L'hiver dernier, pendant la rédaction d'Averia 2, j'ai réalisé que, en ce qui concernait la «toile de fond» de science-fiction, j'étais complètement dans le champ. J'envoyais le mauvais message. Et mon frère de s'excuser d'avoir mal compris, mal interprété. Et moi de lui dire: mais non! Si tu comprends autre chose, c'est que j'ai mal fait mon travail!

Bref... il ne s'agit pas d'un avis extérieur critique et qualifié, mais mon frère, même s'il sert surtout à m'encourager, est un allié très précieux.

J'ai hâte d'avoir son avis.

***

10 000 mots pour mon manuscrit...

Je m'essaie à une prédiction?

Averia 1: 77 000 mots
Tharisia 1: 53 000 mots
Averia 2: 66 000 mots
Tharisia 2: ...

Dans ma tête, il est plutôt volumineux. Il pourrait même surpasser Averia 2 en terme de nombre de pages...

Allons-y avec...
Tharisia 2: 70 000 mots

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Même si l'envie de travailler mon manuscrit me démange, congé pour la journée.

Mission: magasinage pour Noël... brrrrr.....

3 commentaires:

  1. Wow! C'est vraiment précieux un frère comme le tien!! J'en veux un mois aussi! Blague à part, c'est super quand on a quelqu'un de critique pour lire nos textes et nous dire franchement ce qu'il en pense. En plus, quelqu'un capable de nous motiver!

    Tu aurais peut-être besoin de motivation pour ton magasinage aussi :)
    Bonne journée!

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  2. @Isabelle
    C'est un poil plus compliqué que ça :)

    Mon frère n'est pas critique pour deux cennes. C'est en l'écoutant parler, en lui posant une ou deux questions pointues sur un détail ici et là que j'arrive à savoir si ce que j'ai écrit fonctionne.

    Pour démolir mon texte, faut que je compte sur d'autres. Et là c'est vrai que c'est pas facile à trouver, des gens qui n'auront pas peur de dire ce qu'ils en pensent vraiment!

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  3. C'est ce que Orson Scott Card appelle un lecteur avisé. Il explique que tout auteur devrait avoir une personne de confiance dans son entourage qui n'est pas un éditeur ou un critique, mais simplement un lecteur qui en portant un peu attention à ce que la lecture lui fait vivre comme émotions, peut te donner un sérieux coup de pouce. Ton frère semble bien remplir le mandat, c'est exactement ce qui est le plus utile parfois. Simplement a-t-il compris ou pas? S'est-il ennuyé ou a-t-il été excité etc. Très chanceux d'avoir ton frère!

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