mercredi 22 décembre 2010

Le reste est malsain

Je montre mon croquis d'Annika à Copine.
-Ouah! qu'elle s'exclame. Malade. Tu devrais essayer d'y mettre de la couleur.
-J'ai essayé. C'est moche. Je t'envoie le fichier brouillon, si tu veux. Colorie-le.

Copine se gratte le menton, penche la tête.
-Ouais, pourquoi pas.

Admirez le résultat...


Pourquoi a-t-elle le visage peint en noir? Peux pas vous le dire. C'est relié à l'intrigue.

***

Bon...

Allons-y comme ça vient.

***

Suite à mes mésaventures avec mon dernier manuscrit (voir en référence à peu près n'importe quel billet précédent celui-ci), j'ai décidé de relire quelques passages d'Averia 2, histoire de me redonner un peu de courage.

Hum... comme quoi on en apprend tous les jours, hein? Chaque étape de chaque manuscrit nous amène ailleurs. Nous fait progresser.

Je trippe toujours. Mes scènes me captivent. L'émotion est là.

Mais je réalise que j'en ai beaucoup appris pendant la correction d'Averia 1.

C'est pas nouveau, en fait. Je sais très bien que c'est jamais terminé tant qu'une tierce personne (généralement bien déterminée et/ou protégée d'un grillage ou d'une armure quelconque) n'arrive à nous arracher de force le manuscrit des mains.

Mais ça m'a quand même fait réaliser une chose...
«Bon sang... Farme-toé pis écris».

***

Je disais à Lucille «pas de syndrome de l'imposteur qui tienne sur ce blog!».

Eh bien je me retire ce privilège.

Je vous casserai les oreilles avec «voici comment on construit un personnage» par-ci et «vraiment, une intrigue devrait se résoudre de telle manière» par-là quand j'aurai quelque chose de tangible à partager.

Parce que je ne partage pas ici. C'est archi-faux. Je sors des bribes, j'extirpe des petits bouts et j'espère une tape dans le dos. Ce n'est pas partager une passion, c'est quémander de l'attention.

Et ça me dégoûte un peu.

Mes meilleurs billets sont ceux pour lesquels je n'attendais aucun commentaire.

Le reste est malsain.

***

Appelez-ça une relâche. Appelez-ça un blogodrame.

Mais Pat se retire un moment. Il en a marre de ce pseudo making-of. Il a envie de travailler avec acharnement dans le silence.

Et il vous souhaite à tous un Joyeux Noël et une très Bonne Année. Parce qu'il vous aime tous très fort même s'il a l'air fâché.

lundi 20 décembre 2010

J'abdique

Tu gagnes, Annika.

Je cesse de me torturer la tête. De triturer milles détails par-ci par-là juste pour te faire gober une histoire dont tu ne veux pas.

Je cesse de me battre. Tu es la plus forte.

Tu t'entêtes à te faire fade. Molle. Absente. Juste pour me contrarier.

Y a qu'au début, quand je t'ai mise en contact avec ce nouveau personnage, que je t'ai sentie vibrer. Vivre pour de vrai. Exister en dehors des pages.

Alors c'est bon. Je t'écoute. Dis-moi ce que tu veux que je raconte...

***

De retour à 10 000 mots

mercredi 15 décembre 2010

Écrire en morse

Écriture squelettique.

Télégraphiée.

Ai eu envie de jeter le blâme sur le style famélique que j'emploie sur ce blog.

Mais mon critique intérieur (je l'ai baptisé Pat) ne s'en laisse pas passer si facilement.

Il m'a expliqué que les passages que je rédige ces temps-ci n'allument pas grand chose dans ma petite tête. Que c'est de ma faute.

Il me suggère d'accélérer. De me boucher le nez et d'avancer. Avec les conséquences que ça a et dont j'ai conscience.

Mes notes mentales sont bombardées en tous sens, mais pas pour le point du récit où j'en suis en ce moment.

Too bad.

***

J'suis allé voir le dernier Harry Potter avec Copine ce week-end.

Surtout pour satisfaire mon envie insatiable de popcorn (ça étonne encore quelqu'un?).

Et.... rmmmf...

Je n'aime pas... les solutions qui viennent de l'extérieur.

Je n'aime pas quand les personnages surmontent leurs épreuves grâce à un objet qu'on leur a remis au début de l'aventure (et c'est que ça dans Harry Potter...).

Quand l'intrigue se dénoue grâce à l'intervention de quelqu'un d'autre. Grâce à l'apparition opportune de la bonne personne, du bon objet «magique». Grâce à l'introduction d'un élément extérieur à la dernière minute.

Quand les qualités et défauts des personnages n'ont rien à voir avec la résolution du conflit.

Quand les «par un heureux hasard» s'accumulent scènes après scènes, chapitres après chapitres.

Bref, je suis difficile, je sais.

Mais le popcorn était savoureux.

***

Doit*avancer*manuscrit*STOP*ne*pas*perdre*mon*temps*avec*brouillons*sur*photoshop*STOP*pas*le*temps*de*vous*parler*STOP*ai*fini*de*vous*embêter*STOP*promis*STOP*juré*STOP*craché*STOP*

mardi 14 décembre 2010

Sans couleur, svp

Une soirée gaspillée à tenter de mettre de la couleur sur ce brouillon d'Annika Aralia.

Nouvelle coupe de cheveux et maquillage alternatif (non-visible sur cette image)


Je me console, au moins j'ai eu la présence d'esprit d'écrire un peu moins de 1000 mots avant de me lancer dans cette veine entreprise.

Tout n'est pas perdu!

Misère...

lundi 13 décembre 2010

Immobile

Je sors. Je marche jusqu'à la boîte aux lettres au bout de la rue et le dehors est mauve. Violet? Pourpre?

Ouais. Pourpre et enneigé.

Pas de courrier. Seulement un dépliant de pizza. Mais j'en ai mangé la semaine dernière.

***

Je furète sur la toile. Je lis des contes de Noël. Je l'ai déjà dit mais... belle communauté de blogueurs qu'on a là.

J'observe la galerie d'art d'une artiste que je ne connais pas. Je m'y perds quelques dizaines de minutes (j'ai l'amour facile).

Je me mets à rêver de couvertures de livres.

Puis d'un espace pour écrire. D'un studio. Comme ces peintres.

Un coin un peu plus inspirant que l'ordi coincé entre la table de la cuisine et le divan du salon.

Quoique j'ai jamais eu besoin de plus avant.

***

Je me permets d'être immobile.

De mettre de la musique et de chanter tout bas ou à tue-tête.

De danser avec le chien ou de regarder dehors.

De faire un peu de ménage ou de tout domper sur le dessus de la sécheuse.

***

Aujourd'hui les vacances étaient terminées.

Je retournais au travail.

Je penserai à Tharisia cette nuit.

Et j'écrirai demain soir.

vendredi 10 décembre 2010

Un Conte de Noël

Initiative de M.l'Ermite.

Rédiger un conte de Noël de 500 mots et le publier sur notre blog.

Voici ma contribution.

***

Les voitures passent. Vanessa tire encore un peu sur sa cigarette. Le vieux béton usé du perron lui donne des frissons, mais elle s'en fout. Elle a mal à la tête et ne pouvait plus supporter d'être enfermée à l'intérieur.

À sa gauche, son cousin renifle bruyamment à nouveau.
-Comment tu peux continuer à fumer après ce qui est arrivé à grand-papa?
-Tu m'énerves...

Elle aspire une autre fois, réchauffant son intérieur par petite bouffée.
-Pourquoi t'es sortie?
-Pourquoi toi t'es sorti? qu'elle réplique sans le regarder.

L'autre se mouche.
-J'crois que grand-maman aimerait beaucoup qu'on soit tous là...
-Grand-mère ne remarquera pas si je sors fumer cinq minutes.

Haussement d'épaules. Une fine neige tourbillonne au-dessus de leurs têtes, mise en évidence par le lampadaire qui crachote sa lumière jaune sur la rue.
-Quand même... un premier Noël sans grand-papa... ça fait bizarre.

Vanessa hoche la tête. Elle secoue le bout de son mégot et la cendre s'envole dans la brise avec la neige.

Elle dépose son menton dans sa main et soupire. Après un long moment de silence qu'elle trouve louche, elle se retourne vers son cousin. Son visage, fripé par l'émotion, peine à contenir ses larmes.
-Désolé, fait-il. Je... j'trouve ça dur. Ça ne te fait rien, toi?

Vanessa plisse les yeux.
-Ce que j'veux dire... J'arrive juste pas à y croire. Il avait l'air si en forme.
-Il était malade, Justin. Il l'a juste pas dit à personne.
-Mais pourquoi?

Les yeux grands ouverts, les bras tendus, les mains raides. Une lueur de fluide sous son nez. Fais-en pas trop, pense Vanessa.
-Peut-être qu'il ne voulait pas d'un paquet de monde qui braille à son chevet pendant des semaines.
-C'est intelligent, tu trouves?
-J'm'en fous! lui répond-elle sur le même ton. C'est sa décision à lui.

Elle amène sa cigarette à sa bouche, mais celle-ci s'est éteinte.
-Merde...

Tâte ses poches, en ressort un paquet d'allumettes.
-Attends, fait son cousin. Ce sont les allumettes de grand-père?
-Mon briquet est mort... Et puis elles traînaient sur son bureau.
-Parce qu'en plus tu es allée fouiller dans sa chambre?
-Ok, fiche le camp. Laisse-moi fumer en paix.

Justin s'anime. Il mouline des bras, il postillonne.
-T'as vraiment aucun respect! Dans le fond, tu t'en sacres que grand-papa soit mort. Ça ne te fait rien. J't'ai même pas vu pleurer aux...
-Justin, câlisse ton camp, le coupe-t-elle, une main pointée vers la porte.
-Je...
-Non! J'veux plus te voir. Décrisse...

Il pivote et pousse la vieille porte de bois, laissant filtrer les odeurs de ragoûts et de patates pilées.

Bravo, Justin, pense-t-elle. La vie est injuste et la mort n'a aucun sens. T'as découvert ça tout seul?

Elle tire sur sa cigarette mais oublie qu'elle s'est éteinte. Qu'est-ce que t'en sais ce que j'suis allée faire dans la chambre de grand-papa...

Vanessa brise une allumette et la gratte sur le carton. Ses doigts sont gourds, endormis par le froid.

La vie s'arrête dans un claquement de doigts, pense-t-elle encore. Un jour t'es en vie et le lendemain, CLAC... Ça donne rien de se choquer...

Le feu jaillit en une petite flamme secouée par le vent.

Puis s'éteint dans une bourrasque.

Vanessa observe le tison fumant.
-Tu vois Justin, comme ça. Juste comme ça...

Les yeux humides, elle sert le paquet d'allumettes entre ses mains.
-Bordel...

jeudi 9 décembre 2010

Extrait

Envie de transparence.

Je passe mon temps à chialer que j'aimerais voir plus de tripes. Alors voilà un bout des miennes.

Morceau extirpé du premier jet de Tharisia 2.
Je restai assise, le verre dans la main. Je contemplais les reflets que l'ampoule fatiguée y jetait. Ça me rappelait un mouvement similaire. Moi, attablée dans la luxueuse salle à manger de mon oncle Isigar, faisant tournoyer un verre en cristal sous l'oeil inquiet des domestiques. Karam, les yeux rougis par je-ne-sais-quelle substance, qui m'observe, qui me déteste un peu plus chaque seconde. Annika, le visage immaculé, qui prépare sa vengeance.
À l'opposée, j'étais maintenant assise au beau milieu d'un taudis, à observer les fêlures d'un verre gris, polie par les mains usées qui y sont restées accrochées trop longtemps pendant les longues soirées d'une vie immobile.
Je me redressai soudainement. 
Est-ce que je viens de recopier un bout de texte du quatrième tome d'une série dont le premier manuscrit n'a toujours pas été accepté?

On dirait bien!

 Mais vous me connaissez, lecteurs. Vous me connaissez...

mercredi 8 décembre 2010

Sauvegarde

Ouah, j'ai réalisé hier que je n'avais pas encore sauvegardé de copie backup pour Tharisia 2.

Et comme je viens de franchir le cap des 50 pages / 10 000 mots...

***

J'aime le cap des 50 pages.

Parce que, d'après une entente qui dure depuis Averia 1, mon frère lit mes textes à coup de 50 pages.

Mon frère n'est pas un grand critique et est plutôt avare de commentaires constructifs. Mais j'ai besoin qu'il lise, car son enthousiasme est contagieux. Il sert à me motiver et j'en ai pleinement conscience

Il m'aide à déterminer ce qui fonctionne et ce qui cloche. Si je suis sur la bonne voie ou non. Si je suis trop nébuleux ou trop prévisible. Si mes personnages ont l'effet escompté. S'ils sont suffisamment percutants, trop mous ou excessifs.

Je le découvre à sa façon de me parler de mon texte.

L'hiver dernier, pendant la rédaction d'Averia 2, j'ai réalisé que, en ce qui concernait la «toile de fond» de science-fiction, j'étais complètement dans le champ. J'envoyais le mauvais message. Et mon frère de s'excuser d'avoir mal compris, mal interprété. Et moi de lui dire: mais non! Si tu comprends autre chose, c'est que j'ai mal fait mon travail!

Bref... il ne s'agit pas d'un avis extérieur critique et qualifié, mais mon frère, même s'il sert surtout à m'encourager, est un allié très précieux.

J'ai hâte d'avoir son avis.

***

10 000 mots pour mon manuscrit...

Je m'essaie à une prédiction?

Averia 1: 77 000 mots
Tharisia 1: 53 000 mots
Averia 2: 66 000 mots
Tharisia 2: ...

Dans ma tête, il est plutôt volumineux. Il pourrait même surpasser Averia 2 en terme de nombre de pages...

Allons-y avec...
Tharisia 2: 70 000 mots

***

Même si l'envie de travailler mon manuscrit me démange, congé pour la journée.

Mission: magasinage pour Noël... brrrrr.....

lundi 6 décembre 2010

Major Tom

Je chantonne Space Oddity de David Bowie et Copine décide de se joindre à moi.

Naturellement, elle a sa version bien à elle...

«Ground Control to Major Tom.... I love you Major Toooooom.
And I'm really wondering what you are wearing right noooooow...»

Belle réinterprétation de l'échange entre l'astronaute qui découvre l'immensité de l'univers et les ingénieurs de la nasa dans leur centre de contrôle...!

***

Je déteste l'hiver.

Mais la neige m'inspire. Allez savoir pourquoi.

C'est l'une des tempêtes de décembre dernier qui m'a fait découvrir comment se terminerait Averia 2.

Et aujourd'hui, dans ma petite auto sous la neige qui tombe, la radio quelque part dans le tapis, j'ai eu quelques idées géniales. J'ai senti la prochaine scène. J'en ai éprouvé les contours. J'en ai palpé la texture. J'ai goûté les émotions qu'elle ferait vivre à Annika.

L'air de rien, aujourd'hui seulement, j'ai écrit 10 pages. Et je n'ai pas fini.

***

Ça me fait rire.

Tharisia 2, dans son processus, commence à ressembler à Averia 2 (ce que j'ai écrit de mieux jusqu'à maintenant).

Un personnage est apparu dans les quelques premières pages. Un personnage qui n'apparaissait pas dans le plan. Et évidemment, ledit personnage vient tout chambouler et prend une importance insoupçonnée dans mon récit.

J'adore ça! *grand sourire*

C'est signe que le texte vit de lui-même. Qu'il est organique. Qu'il vient de mes tripes.

Mes petits yeux bruns ne décèlent plus rien d'artificiel.

Go! On continue!

dimanche 5 décembre 2010

Confidence

J'suis drôle, quand même.

J'suis là et j'écris Tharisia 2. Je reprends mes vieux repères, mes vieux réflexes. Je me replonge dans l'univers d'Annika Aralia.

Tout va bien.

Je m'amuse à pousser plus loin. À explorer le personnage.

Et là, en plein milieu d'une phrase...

***

Non, ça ne me dérangerait même pas de tout refaire en Il/Elle.

Tout, depuis le début.

C'est faisable.

Est-ce que ce serait meilleur? Je sais pas. Faudrait essayer.

***

J'aime ce que je fais. J'aime ce que j'ai écrit.

Mais si on me demandait, je comprendrais. Je verrais. J'essayerais.

L'air de rien, c'est un gros morceau.

jeudi 2 décembre 2010

Les portes

De chez nous ç'avait l'air simple.

Prends la 10, prends la 30, prends la 132, tourne sur la 109, t'es sur ma rue continue un bon boutte pis j'suis à droite, derrière le bureau de notaire.

Suffisait de tourner au bon endroit. Ce que je n'ai pas fait.

Et en plus ça me tentait même pas. C'était quelques jours avant ma fête et je déprimais. Pas envie de voir personne. Pas même mon vieux chum revenu de son désert que je n'avais pas eu la chance de voir à plus de deux reprises depuis son retour.

Alors me voilà, sur une petite route étroite, mal éclairée. Une ferme à gauche, rien à droite. Une grange plus loin, une intersection sans indications.

Ç'avait l'air creux sur Google Map mais là...

***

Soudain...

***

Je fouille les ondes. Ma chaîne préférée vient de m'abandonner. Les vieux succès rock/punk/grunge de mon enfance laissent leur place aux nouveautés qui tournent ces temps-ci. Rahh ce que les jeunes écoutent de la musique nulle de nos jours (clin d'oeil clin d'oeil).

Je m'accroche à une mélodie. Je tends l'oreille. Je tombe en amour.

Suis arrivé en plein dans la partie instrumentale de Light my Fire de The Doors.

L'avais sans doute déjà entendu avant, mais pas avec les oreilles que j'avais ce soir-là.

J'écoute, je me laisse entraîner d'un instrument à l'autre, valsant du clavier à la basse discrète, du rythme des percussions au solo de guitare...

J'écoute et je trippe. J'imagine ce que ce doit être de créer ce genre de trucs. De mettre ça ensemble, de voir les morceaux s'imbriquer l'un dans l'autre. De jouer ça sur scène, de réaliser que ça fonctionne.

Wow...

***

J'arrive chez mon copain.

Nous en profitons un peu pour rire de mon légendaire sens de l'orientation.

On s'amuse, on jase.

Et je repars, la tête encore vibrante, pleine d'échos...

mercredi 1 décembre 2010

Oups!

Haha!

Ça commence bien.

Deux refus déjà sur les quelques manuscrits électroniques que j'ai envoyés.

Une réponse sympathique. L'éditeur me décrit brièvement ses projets pour l'année et conclut qu'il est plus ou moins booké pour l'année 2011. Prend le temps de me dire qu'ils liront le manuscrit d'ici quelques semaines. J'ai beaucoup apprécié ce e-mail-là.

L'autre réponse (que je retranscris ici dans son intégralité) : «complet jusqu'en 2012».

Allez, je vous tiens au courant!