lundi 8 novembre 2010

happy end

J'écoute Pink Floyd et Saucisse roucoule (je donne toujours des noms stupides aux animaux que Copine adopte sans me prévenir).

Je lis. Je corrige.

207 pages de révisées sur 331.

Après? Attendre les commentaires? Ou foncer, tel que me le conseillait Mathieu Fortin au Salon du Livre? De l'envoyer dès que je suis satisfait?

Je sais pas. On verra.

***

Je vous ai parlé de Terry Pratchett. Je crois qu'il est temps de vous parler de la seconde idole de mon triumvirat d'écrivains.

Erich Maria Remarque.

Ai fait sa connaissance en secondaire 1, alors que je zigzaguais à travers les rayons de la bibliothèque scolaire. Un petit livre tout relié de bleu. Une attraction inexplicable. Pas grand chose pour attirer l'oeil. La reliure n'avait rien épargné, ni le titre ni le nom de l'auteur. Seul le code à barre de la bibliothèque avait survécu. Sur le billet d'emprunt, le dernier humain à en avoir tourné les pages l'avait fait en 87 (je suis né en 85...).

Et pourtant, le bouquin m'est tombé dans l'oeil et je l'ai dévoré en quelques heures.

C'était À l'Ouest rien de nouveau.

Son oeuvre la plus connue... (et la moins intéressante, à mon humble avis)

Puis j'ai continué de traquer ses romans. Ai lu Les Camarades, l'Obélisque noir, l'Arc de Triomphe...

Toujours la même histoire ou presque.

Un type dans une situation économique précaire, dans une époque mouvementée (souvent, l'entre-deux guerre en Europe) qui affronte les épreuves de la vie.

Et, morceau par morceau, sa vie s'effrite. Il perd, lentement. Les éléments qui lui sont arrachés mettent en relief ce qui semble réellement important pour lui, l'amitié, l'amour. Mais même ça finit par lui être arraché.

Morceau par morceau.

Jusqu'à ce qu'il ne subsiste que le vide. Le malaise de l'âme.

***

Je suis incapable de retrouver ces bouquins en français. Et les traductions anglaises sont d'une aridité...

J'ignore si les mêmes mots d'autrefois sauraient susciter les mêmes émotions chez moi aujourd'hui. Tout ce que je sais, c'est qu'ils ont laissé une très forte impression sur le jeune adolescent que j'étais à l'époque.

Ça et un goût fort prononcé pour les fins amères...

***

Saucisse roucoule toujours. D'un air curieusement déterminé.

Quand je l'observe, il cesse. Il pense peut-être me déranger.

Il encourage son équipe à la télé. Saucisse aime le hockey, alors je lui laisse sur son poste.

Le Canadien ne joue pas ce soir, mais lui ne fait pas la différence.

Il aime peut-être seulement le contraste des joueurs sur la glace blanche.

Qui sait ce que ça évoque dans son petit cerveau de volatile.

***

Bon... Je ferais un bien piètre ornithologue, toujours à me demander à quoi pensent les oiseaux...

Et vous, quel genre de fin écrivez-vous dans vos bouquins/nouvelles?

4 commentaires:

  1. J'suis une méchante fabricante de fins ouvertes ou alors de fins sombres et déprimantes.

    C'est pas ma faute! :P

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  2. J'aime bien les fins ouvertes. Quelque chose se conclut, mais une ou des questions restent en suspend et continuent de se développer dans ton imaginaire.
    Les fins tristes? Sauf exception, je n'aime pas beaucoup. Ce n'est pas plaisant de s'identifier à un personnage dont l'histoire se termine dans le drame.
    Définitivement, mes fins sont positives.
    C'est pas ma faute!! lol

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  3. J'aime aussi les fins ouvertes, mais l'intrigue principale doit être résolue. Il faut, ne l'oublions pas, satisfaire nos lecteurs. J'aime beaucoup les fins qui ouvrent le coeur, celles qui apportent un plus dans la vie du lecteur.
    C'est pas ma faute !!lol hahaha ! ;)

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  4. Quel mauvais blogueur je fais! Je pose une question puis je disparais sans répondre à mes lecteurs!
    J'suis grippé, c'est pas ma faute! ;)

    J'aime beaucoup les fins ouvertes moi aussi. Seulement, comme Annie le spécifie, il faut aussi savoir satisfaire le lecteur.

    Rien de plus frustrant qu'un roman qui ne se suffit pas à lui-même (exemple: laisser sur une note trop évidente «à suivre!!» sans avoir régler la problématique principale)

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