J'étais tout seul.
Alors j'ai fait un feu dans le foyer derrière chez moi. J'ai libéré l'oxygène et le Co2 de 7 belles bûches.
Et dans le ciel on pouvait distinguer la blancheur de la voie lactée.
Juste pour ça, ça vaut la peine de ne pas être en ville.
***
J'ai découvert quel était le problème avec Averia 1 ce matin. J'ai trouvé ce qui m'agaçait. La différence d'avec les deux autres, ce que je maîtrise mal.
Depuis 3 jours, je me botte le train. Je passe vite, mais j'avance. Quitte à repasser encore ensuite. Je modifie les scènes qui en ont grandement besoin. J'ajuste la structure de certains passages. J'essais d'y coller le style que j'ai développé en écrivant les suites.
Mais, à la page 139 de la vieille version (ou 146 de la nouvelle), j'ai compris.
La narration d'Averia 2 et de Tharisia se passe à 98% en direct. Seki, Myr et Annika Aralia vivent l'action sur le moment. Il y a peu de «pendant trois jours, il s'est passé tels et tels trucs et je l'ai vécu de telle manière».
Averia 2 et Tharisia sont très compacts. Les événements qui s'y déroulent ne sont pas très espacés dans le temps. Alors qu'Averia 1, à certaines endroits, s'étire davantage sur une plus longue période. Et ce sont ces passages que je maîtrise mal.
Heureusement... j'ai peut-être une solution...
***
Je dois bien être le seul qui s'installe dos au feu, les mains derrières la nuque, pour regarder les étoiles.
En ai vu trois filer dans le ciel à toute allure. Trois étoiles filantes.
J'ai fait des voeux, évidemment.
Trois étoiles dédiées à trois romans...
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