Il y a une semaine, je recevais de la lecture dans ma boîte de courriel.
Marc-André Caron m'envoyait ses Contes du Dépanneur.
Il cherchait des volontaires pour lire et commenter ses textes. Et j'ai répondu à l'appel.
Avec grand plaisir!
La journée-même, je lui renvoyais ses Contes commentés. Ça c'est du feedback!
Et j'ai adoré l'expérience. Me pencher sur l'oeuvre d'un autre et l'éplucher. Souligner les bons coups et donner des pistes d'améliorations pour ce qui n'est pas encore parfait.
Comme je lui disais dans un courriel, j'étais très heureux de la confiance qu'il me portait. Les écrivains, d'après mes fines observations, sont tous un peu (beaucoup) paranos. La plupart rechigne à partager leurs idées, alors imaginez leurs textes!
Bref, j'aimerais bien participer plus souvent à ce genre d'entraide.
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Quoi? Vous voulez que je trahisse la confiance que Marc-André a placé en moi et que je vous dévoile de croustillants détails au sujet des Contes du Dépanneur?
Sachez, vils lecteurs, que je suis incorruptible.
Je me contenterai de vous dire ceci: Drôles, touchants, à surveiller! Si vous avez suivi Marc-André pendant le défi 30-30, vous savez déjà que ses idées sont subtiles et que son écriture est savoureuse.
On retrouve la même énergie dans les Contes du Dépanneur.
En mieux!
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De mon côté!
Trois pages de plus, mais trois pages d'une importance capitale. J'ai finalement identifier une autre faiblesse dans mon manuscrit.
À l'origine, lorsque j'ai écrit le premier jet d'Averia, il n'y avait que la narration de Seki. C'est suite aux conseils d'Azdy que j'ai entrepris de donner une voix à Myr. La trame de l'histoire, donc, n'avait pas été conçue pour deux personnages principaux. Résultat, même si la plupart des passages de Myr sont intéressants et plutôt intenses, il y en a quelques-uns qui sont un peu vides.
Et j'ai trouvé la solution pour donner à Myr la place qu'elle mérite. Ça me permet même d'approfondir certains personnages secondaires et de préparer le terrain pour ce qui est raconté dans Averia 2...
Bref, mes affaires vont bien!
Salut Patrice,
RépondreSupprimerNe lâche pas : la réécriture est un travail de longue haleine, mais tellement gratifiant quand tu arrives à ressentir le travail accompli, que tu y as tout donné.
La persévérance est la clé pour réussir dans ce métier. Et entre nous, auteurs, il faut s'encourager... Alors, bonne réécriture ! :)
Tes progrès avec Averia me font plaisir. Tu vas finir avec un produit dont tu vas vraiment être fier, Pat le généreux,persévérant et incorruptible ;)
RépondreSupprimerBonjour Annie!
RépondreSupprimerWow, merci de passer sur mon blog.
Ce que tu dis est bien vrai. La persévérance est une qualité que j'ai appris à développer depuis que j'ai commencé l'écriture de mes manuscrits.
Je reste quand même d'une impatience sans nom, mais au moins, pour mes bouquins, je me donne à fond ;)
Merci pour l'encouragement!
@Karuna
Merci!!
Si je réussis à le rendre aussi bon qu'Averia 2 et Tharisia, je serai très fier, en effet!
Et savoir que tu surveilles mes progrès est motivant ;)
Au sujet de la paranoïa des écrivains : moi je suis parano au sujet de mes idées tant que j'ai pas de texte d'écrit. Quand le premier jet est fait, je me dis que même si quelqu'un apprend que je travaille sur X et essaie d'écrire quelque chose avec la même idée, j'ai une longueur d'avance, alors c'est pas trop grave.
RépondreSupprimerMerci de ton passage chez moi, Gen! :)
RépondreSupprimerOui, en fait je comprends ton point de vue.
On met tellement d'énergie dans nos manuscrits. Je n'ose même pas imaginer quel effet ça fait de se faire piquer son idée.
*Pense à monsieur Robinson et à sa saga avec Cinar...*