dimanche 3 mai 2009

Propos forts intéressants ce soir

J'viens de m'acheter un sac de chips dans la machine et, au moment où je l'ai vu tomber, j'ai réalisé qu'il était expiré de 5 jours. J'y ai pas encore goûté. Je m'apprête à le faire live devant vous.

J'ouvre le sac.

La couleur a l'air normale.

L'odeur est anormalement forte.

Je spécifie que les chips sont à la saveur de cornichons à l'aneth. Saveur qui ne me dit plus rien tout d'un coup.

Je commence à ne plus avoir envie d'y goûter.

Elles ont l'air belles mais ça sent vraiment fort.

Ok, j'en prends une.

Je la taponne un peu et elle a l'air consistante. Pas toute molle et chétive.

J'ai pas envie d'être malade...

Mais j'veux pas faire ma pâte molle et chétive non plus, alors j'y goûte. Maintenant!

J'sais pas trop... C'était amer. Dur à dire si c'était ce que c'est sensé goûter quand c'est frais. Faut dire que l'échantillon que j'ai goûté était petit... Mais bon! J'ai été courageux quand même! J'ai mangé (un bout d') une chip expirée de 5 jours!

Maintenant le reste du sac prend l'bord...

***

J'ai traîné une clée USB avec mon projet dessus et j'ai écrit quelques lignes. J'en suis maintenant à 26 pages. Quelle détermination de ma part!

Juste avant de commencer la rédaction 'brute' de mon roman, j'ai tout déballé l'histoire que j'avais dans ma tête à mon frère (qui est généralement très bon public). Ça avait fait du bien de tout raconter à quelqu'un. J'ai pu tester mon intrigue et son découpage. Je me rappelle que c'est toujours ce que je faisais avant d'écrire une partie de Donjons et Dragons. J'écrivais des idées, des feelings, des atmosphères sur papiers. Je laissais émerger un personnage ou une histoire derrière tout ça puis j'allais tout raconter à mon frère. Ça pouvait prendre toute une soirée alors que je construisais live (2e utilisation de ce terme ce soir) devant lui l'intrigue d'une histoire. Juste le fait de verbaliser mes idées devant lui m'aidait à structurer ma pensée. Mes idées prenaient littéralement vie lorsque je les laissais se libérer de vive voix. Mon frère ne disait pourtant pratiquement rien. Son non-verbal me guidait. Après toute une soirée à accaparer son temps, il finissait par me dire que ça allait être cool et moi je m'attelais à la tâche de mettre ça sur papier...

Anyway, tout ça pour dire que j'ai presque suivi le même processus avant de me lancer dans l'écriture de ce roman. À l'exception notable que l'intrigue était déjà complétée lorsque je lui ai exposé mon idée.

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