dimanche 31 mai 2009

samedi 30 mai 2009

C'est beau un livre

J'ai reçu les livres que j'avais commandé!

Les amants du Spoutnik et Kafka on the shore, de Haruki Murakami.

En les sortant de la boîte, je les ai trouvés inexplicablement beaux.

Lire pour moi est un réel plaisir, c'est évident.

Je me suis demandé lequel des deux j'allais lire en premier et Julie a tranché en utilisant la très scientifique méthode du i-ni-maï-ni-maï-ni-mo. Ce sera les amants du Spoutnik.

Mais là il est à mes côtés (toujours aussi joli), mais je n'ose pas le commencer. J'ai peur que ça me distrait de mon projet.

Que faire?

Le va-et-vient des gens autours de moi

Jadis, mon ami David travaillait au Super C au département des viandes. Il y travaillait avec un gars qu'il avait délicatement surnommé Ti-père. Le pauvre homme, dans la quarantaine avancée, était devenu le souffre-douleur de David. Celui-ci lui faisait subir tous les mauvais coups au monde. Du genre: bourrer son casier de graisse, mettre de la graisse sur ses couteaux, cacher son lunch dans le congélateur (il a souvent dû réchauffer ses sandwichs au micro-onde parce qu'elles étaient trop dures), ...

Il n'y avait pas une semaine où David n'avait pas une mésaventures à nous raconter à propos de Ti-père. J'en étais venu à me rendre compte qu'une réelle amitié s'était forgée entre les deux hommes.

Un jour, David en a eu assez du Super C. Pour le soutenir, son ami Ti-père s'est empressé d'aider David à se trouver une nouvelle job. De mon côté, je me rappelle avoir demandé à David: 'Oui mais Ti-père? Tu vas pas le laisser tout seul?'

Et je me souviens que David m'avait alors répondu:
'Tu sais Pat, il y a des Ti-père un peu partout...'

À l'époque, la sagesse de David m'avait semblée abherrante. J'avais de la misère à me dire que les gens autours de nous sont remplaçables. Que ça ne changeait rien si les gens ne faisaient que passer dans nos vies.

Mais aujourd'hui, je me rends compte que j'ai beaucoup plus de facilité à laisser partir les gens autour moi. J'ai eu affaire à plusieurs départs de gens que je côtois ces temps-ci, et je réalise que ça ne m'affecte pas. Je me demande ce qui a changé en moi depuis ce temps où je m'attachais trop aux gens.

Peut-être que toutes ces histoires de moines zen ont finies par me mettre un peu de plomb dans la tête! (ou autour du coeur?)

***

110 pages, 33 000 mots

Je touche presque à la fin de mon récit. Mais j'ai perdu le rythme des beaux jours de 11 pages quotidiennes.

J'essais de m'empêcher de dresser mentalement la liste des choses à retoucher (et la liste est longue...) pour pouvoir me concentrer sur ce que j'ai à faire en ce moment.

samedi 23 mai 2009

Mon vieux chum qui revient de la prairie

Nicolas, un ami que je n'ai pas vu depuis près de deux ans, est revenu dans le coin pour quelques jours. Connecté sur msn, on chatte tranquillement pendant que je 'travaille'. Il me donne son numéro de téléphone pour que je puisse le contacter au courant de la semaine. Et moi j'me dis 'Ben kin! J'vas l'appeler tout de suite. Ça fait longtemps que j'ai pas entendu sa douce voix.'

Je compose, ça répond. Alors je gueule comme un perdu:
-NIIIIIIIIIIIIIIIIICOOOOOOOOOOOOOO !!!!!
-Y a pas de Nico ici...

Oups, mauvais numéro!

***

29 000 mots. Ça avance...

dimanche 17 mai 2009

Sprint ou Marathon? partie 3

87 pages et 26 000 mots.

J'ai presque terminé le passage 'rough' dont je vous ai parlé hier. Me suis levé tôt ce matin pour passer à l'attaque de cette confrontation que je visualisais depuis quelques semaines. C'est probablement pas parfait, mais je suis tout de même très satisfait du résultat.

J'ai pas encore terminé mon histoire que déjà j'angoisse... Y a-t-il assez d'action? Est-ce que ça fait vraiment science-fiction? Tel personnage est-il crédible?

Il faut que je me calme. Je vais remédier à tout ça lors des prochaines couches...

update: 88 pages...

update: mal de tête...

samedi 16 mai 2009

L'Ordre du Dauphin

Comme je n'arrive pas à me botter le train pour continuer l'écriture de mon roman (stratégie d'évitement. Le bout qui s'en vient est captivant et s'approche de la confrontation finale que j'ai en tête depuis longtemps déjà, mais ce sera pas facile de l'écrire. Faut que ce soit bien fait!), j'ai décidé de vous parler de l'Ordre du Dauphin.

Le premier contact que j'ai eu avec cette société secrète remonte à quelques années déjà. Mon père avait acheté un petit sent-bon en forme de dauphin pour l'auto et l'avait accroché au rétroviseur du véhicule familiale. J'étais très surpris car mon père n'est pas du genre à s'afficher avec des trucs aussi 'gnangnan'. J'étais vraiment embarassé par la présence de ce petit dauphin bleu qui pendouillait dans l'automobile de mon père. Un jour, je le confrontai sur cette question.
-P'pa, c'est quoi c't'affaire-là?
-C'est un dauphin.
-Ok...
-Tu trouves pas ça beau?

Mon père me cachait quelque chose. Mais je ne savais pas quoi. C'est à partir de ce moment qu'un voile invisible se dissipa dans mon esprit: je voyais des petits dauphins bleus partout! Presque à tous les jours, je remarquais des véhicules avec des petits pendatifs identiques à celui que mon père avait accroché dans le sien.

Je venais de découvrir l'existence de l'Ordre du Dauphin ( ou les Illuminés du Delphinarium, j'ignore la terminologie exacte...). Cette société secrète possède des tentacules dans toutes les sphères de la société. Malgré mes nombreuses et attentives observations, je n'ai jamais pu déterminer la raison d'être de ce regroupement mystique. Je n'ai jamais pu percer leurs secrets. Mon père a toujours voulu éviter la question et a toujours affiché un sourire moqueur lorsque je lui faisais part de mes interrogations sur l'abondance de petits dauphins bleus en circulation.

Julie, pour me faire plaisir, m'a offert à son retour de Cuba un petit dauphin gossé dans le bois que j'accrochai à mon rétroviseur, signalant mon désir d'adhérer à cette mystérieuse organisation. Toutefois, depuis plus d'un an, ma demande est restée sans réponse.

Mais tout cela va changer! Je vais bientôt pouvoir désaltérer ma soif de savoir. Car j'ai été recruté par l'Ordre. Un matin, alors que je m'en allais travailler. Je vis qu'on avait remplacé mon petit dauphin de bois par un authentique dauphin bleu de l'Ordre! Je n'ai pas encore été contacté directement par les membres de l'organisation, mais ça ne saurait tarder.

J'ai aussi remarqué que Julie en avait un également. Le sien est vert. Lorsque je l'ai interrogée à ce sujet, elle m'a simplement informé qu'elle était d'un grade supérieur dans l'Ordre et que je devais cesser de lui poser toutes sortes de questions idiotes sinon on ne me révélerait jamais les secrets du Delphinarium...

Depuis ce temps, je patiente...

jeudi 14 mai 2009

Semaine occupée!

Pour ceux que ça intéresse, j'ai vraisemblablement survécu à mon baptème de kayak sur rivière. Je m'en tire avec un bronzage douloureux et peu esthétique (je portais des gants et un t-shirts, je vous laisse imaginer le motif). En essayant de comprendre comment maîtriser mon bolide, j'ai accroché à peu près tous les arbres et toutes les branches qui traînaient dans l'eau. Maudit que c'est mal entretenu c'te rivière-là. J'ai réussi à faire chavirer mon embarcation deux fois. J'étais pas peu fier. Surtout que mon chum Érick m'avait dit que c'était presque impossible de chavirer avec ça. Sinon, j'ai bien aimé l'expérience!

***

79 pages et presque 24 000 mots derrière la cravate (que je n'arrive plus à enlever d'ailleurs. Le noeud est trop serré).

Le récit achève (en quelque sorte), mais je réalise que je suis pas au bout de mes peines. Il reste pas mal de job à faire! J'ai pas encore intégré mon concept de couverture médiatique et, évidemment, je vais devoir donner plusieurs couches pour gommer les imperfections de mon style.

J'vous en donne des nouvelles

lundi 11 mai 2009

Sprint ou marathon: partie 2

20 000 mots, 68 pages.

Grosso modo, j'en suis aux 2/3 de mon plan (incluant le méchant bout dans la rédaction que j'ai sauté. Va falloir que je remédie à ça). J'ai hâte de terminer l'écriture du récit afin de prendre un peu de recul et de voir mon histoire dans son ensemble. Je veux voir s'il y a des modifications importantes à apporter avant de commencer à donner les autres couches.

dimanche 10 mai 2009

Le Combat Intérieur

Un soir, un vieil Amérindien parlait à son petit-fils du combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous. Il l'expliquait comme suit: 'Il y a deux loups en chacun de nous.

Le loup du Mal. C'est la colère, l'envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'ego...

Le loup du Bien. C'est la joie, la paix, l'amour, l'espérance, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité et la compassion.

Après y avoir réfléchi pendant un instant, le petit-fils demande:
'Grand-père, quel loup gagne?'

Le grand-père lui répond simplement: 'Celui que tu nourris.'

samedi 9 mai 2009

Les mystères du Web

Tappez: http://avisdexpulsion.blogpsot.com pour voir....

Est-ce une tentative du bon Dieu pour me ramener dans le troupeau?

jeudi 7 mai 2009

Coup au téléphone

J'viens de passer un bon moment...

Vlà une demie-heure, mon chum PL m'appelle pour me confier une mission. Son père s'est partie une nouvelle compagnie, chez lui, spécialisée dans l'impression de média de grands formats (posters, bannières,...). Il me donne une seule consigne: je suis un anglophone qui a une compagnie de pornographie. 

Je prends en note différentes informations (le nom de son associée, le nom de la compagnie,...) et je prépare mon coup...

J'appelle 15 minutes plus tard sur le numéro de la compagnie et son père répond. Le jeu commence...

-Oui allo?
-Hi, this is Dan Cordova from SoftCore Productions.
-Euh... (dans sa tête, ca doit faire "Ah shit! un anglais")
-I got to you from... Isabelle? (entendre le nom de son associée le rassure. Il est en train de mordre)
-Ok, yes yes. I'm not good in english,
-Oh, i'm sorry, I don't know much french either. I just moved in the region recently.
-Ok...
-And I've heard you have a company named Média Extreme? (que je prends bien soins de prononcer Meeediâ Xtreemm)
-Yes.
-Well I would like to discuss business opportuniy with you, sir.

Il réfléchit. Il veut pas perdre cette opportunité mais en même temps il est pas assez vite en anglais pour me suivre. Il fait appel, comme je l'avais prévu, à la blonde de PL pour traduire.
-I'll pass you someone to... to translate.
-Ok... But are you sure we cannot follow through this discussion if I try to talk very slowly?

Il me passe Marie-Michèle. Ca fait partie de mon plan. Et elle est au courant de la joke. D,après le son, je comprends que je suis sur le haut-parleur. Je dois rester dans le personnage.
-Hi
-Hi honey, what's your name?
-My name is Marie-Michelle.
-That's a very cute name!
-Oh thank you!

J'entends Marc (le piégé) dire "demandes-y quessé qu'y veut!"

-Euh... what is it that you want?
-Well, I'm kind of embarassed to talk about it with you, but I'm in the porn business. I hope this is not a problem with Mr Tardif.

Elle traduit. "Ok... mais quessé qu'y veut?"

-No no, it's ok (l'appât du gain...)
-I'd like to be very clear about that: everything we do is legal. All our models are 18 years old or older.

Traduction
-And what kind of products does he offer?
-Large print formats...
-Can he do posters, banners?
-Yes!
-Ok, well, first of all I'd be interested in buying business cards
-Business cards, ok.
-You know, with basic informations: company name, phone numbers, e-mail adresses, websites... Is it cheaper without background images?

Traduction
-No, it's the same price.
-Perfect! That's awesome. Hmm... Mr Tardif does prints larger format, hey?
-Yes.
-What kind of format? How big can a poster be?
-It can be up to 6 feet long.
-Oh that's just great. I would be interested in having, you know, life-size prints of our models. Could this be possible?

Traduction "Y veut des images grandeurs natures? Oui oui... je peux faire ça..." (Hahaha! Pervers! J'insiste un peu...)
-I hope Mr Tardif isn't unconfortable about working on life-size images of our naked models. Some of them are really pretty!

"Non non, dis-y que c'est correct" (Dire que sa femme est à côté! Commençant à manquer d'idées, je passe à l'attaque finale)
-Could you remember me your name again, honey?
-It's Marie-Michelle.
-Oh, that's reaaaaly a cute name. And I must say you have a pretty voice too.
-Euh.... thanks...
-You know, we are always looking for models. It pays well.
-What?
-I mean, you could send me pictures of you, or even better, you could come to my office so I could see what you look like.

J'entends son père en arrière "Raccroche Marie."
-You're a freaking jerk!

Et elle raccroche.

Je rappelle quelques minutes plus tard. Son père répond, la voix peu accueillante.
-Mr Tardif... I think there must have been some misinterpretations...
-Yeah...
-Vous devriez peut-être parler à votre fils et à votre belle-fille!

Fou rires dans toute la maison à l'autre bout du téléphone et promesse de me remettre ça un de ces jours.

Ah... belle soirée!


***

58 pages et des nausées. Trop de temps passé devant l'écran. J'prends probablement congé d'ordinateur demain. Mais bon... comme j'ai eu de la misère à m'endormir hier car ça me démengeait trop de venir écrire, on verra bien si je vais tougher!

***
pensée pour le papy d'une amie

mercredi 6 mai 2009

Marathon ou sprint?

J'ai écris 22 pages en 2 jours. J'en reviens juste pas.

dimanche 3 mai 2009

Propos forts intéressants ce soir

J'viens de m'acheter un sac de chips dans la machine et, au moment où je l'ai vu tomber, j'ai réalisé qu'il était expiré de 5 jours. J'y ai pas encore goûté. Je m'apprête à le faire live devant vous.

J'ouvre le sac.

La couleur a l'air normale.

L'odeur est anormalement forte.

Je spécifie que les chips sont à la saveur de cornichons à l'aneth. Saveur qui ne me dit plus rien tout d'un coup.

Je commence à ne plus avoir envie d'y goûter.

Elles ont l'air belles mais ça sent vraiment fort.

Ok, j'en prends une.

Je la taponne un peu et elle a l'air consistante. Pas toute molle et chétive.

J'ai pas envie d'être malade...

Mais j'veux pas faire ma pâte molle et chétive non plus, alors j'y goûte. Maintenant!

J'sais pas trop... C'était amer. Dur à dire si c'était ce que c'est sensé goûter quand c'est frais. Faut dire que l'échantillon que j'ai goûté était petit... Mais bon! J'ai été courageux quand même! J'ai mangé (un bout d') une chip expirée de 5 jours!

Maintenant le reste du sac prend l'bord...

***

J'ai traîné une clée USB avec mon projet dessus et j'ai écrit quelques lignes. J'en suis maintenant à 26 pages. Quelle détermination de ma part!

Juste avant de commencer la rédaction 'brute' de mon roman, j'ai tout déballé l'histoire que j'avais dans ma tête à mon frère (qui est généralement très bon public). Ça avait fait du bien de tout raconter à quelqu'un. J'ai pu tester mon intrigue et son découpage. Je me rappelle que c'est toujours ce que je faisais avant d'écrire une partie de Donjons et Dragons. J'écrivais des idées, des feelings, des atmosphères sur papiers. Je laissais émerger un personnage ou une histoire derrière tout ça puis j'allais tout raconter à mon frère. Ça pouvait prendre toute une soirée alors que je construisais live (2e utilisation de ce terme ce soir) devant lui l'intrigue d'une histoire. Juste le fait de verbaliser mes idées devant lui m'aidait à structurer ma pensée. Mes idées prenaient littéralement vie lorsque je les laissais se libérer de vive voix. Mon frère ne disait pourtant pratiquement rien. Son non-verbal me guidait. Après toute une soirée à accaparer son temps, il finissait par me dire que ça allait être cool et moi je m'attelais à la tâche de mettre ça sur papier...

Anyway, tout ça pour dire que j'ai presque suivi le même processus avant de me lancer dans l'écriture de ce roman. À l'exception notable que l'intrigue était déjà complétée lorsque je lui ai exposé mon idée.