jeudi 30 avril 2009

Journées remplies, corps endoloris

Depuis mardi que je passe mes journées au bar que vient de s'acheter mon ami. Pas pour boire comme un trou, mais bien pour le rénover, le trou. Y a de l'ouvrage comme c'est pas possible et je rentre chez moi avec tout plein de nouvelles douleurs, mais j'ai du fun. 

Et puis je suis rendu à 21 pages pour mon roman. J'suis assez satisfait! Il va me falloir donner plusieurs autres couches ensuite, mais j'ai hâte.

Oh, je vous avais dit que j'étais trop radin pour payer un nouveau plein d'huile à chauffage? En ce moment il fait 16 degrés dans la maison. Entre vous et moi, j'fais surtout ça pour que Julie se colle ;)
Sauf que là elle travaille et moi je gèle.
Encore une de mes idées niaiseuses...

dimanche 26 avril 2009

Time

(censuré)

samedi 25 avril 2009

Perspective

« Notre jeunesse est mal élevée, elle se moque de l’autorité et n’a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d’aujourd’hui ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais. » - Socrate (470-399 av. J.-C.)

« Je n’ai plus aucun espoir pour l’avenir de notre pays, si la jeunesse d’aujourd’hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible. » - Hésiode (720 av. J.-C.)

« Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut être loin. » - Prêtre égyptien (2000 ans avant J.-C.)

« Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes gens sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture. » – Ruines de Babylone, poterie d’argile, (1800 ans avant J.-C)

...

Ai presque fini la lecture des Chroniques de l'oiseau à ressort. Ca va m'avoir pris beaucoup de temps. Je l'ai lu plus ou moins en deux traits. Mon rythme de lecture ayant beaucoup ralentie lorsque la fantaisie m'a pris d'écrire un roman de science-fiction.

***
En parlant de ce projet, je dois dire qu'il avance assez bien. J'ai 15 pages du texte brut d'écrites. J'approche de l'élément déclencheur qui propulsera Seki (mon héroïne) dans une spirale de violence dont elle se serait bien passée.
Malgré tout, je n'avance pas assez vite à mon goût. Je garde le tout le plus simple possible. J'assemble le squelette et il y a peu de nuances. Souvent je me surprends à trop approfondir certains passages. Je ne dois pas faire ça. Je dois mettre par écrit l'intégralité de l'histoire et me laisser des indications pour les prochaines couches.
J'ai l'impression de pouvoir aborder plusieurs questions intéressantes avec mon histoire et mes personnages. J'espère être à la hauteur de ce que j'ai en tête.
***
Ai passé beaucoup de temps hier soir à regarder les chats. Je les ai nourri puis je me suis couché par terre, à leur hauteur et je les ai observées. Je les ai trouvés si beaux. Au delà du 'onhhh, je veux le flatter'. J'ai dû les contempler pendant au moins une demie heure. J'ai tout observé: leurs mouvements, leur pelage, leur odeur, leur regard, leur posture, leurs interactions, leurs toilettes (j'ai détourné le regard lorsque la toilette est devenue trop intime).
Mon respect avait beaucoup grandi pour ces petites bêtes après ma longue contemplation.
Et à 5h00 ce matin, elles se sont joyeusement mises à courir sur moi...

vendredi 17 avril 2009

Pâques

Une autre anecdote de lundi passé vient de me revenir en tête. Bon sang, j'étais en forme!

Vers 15h45, le gars de Fedex arrive. C'était Pat. Ça fait au moins 4 ans qu'on se connaît et qu'on fait le même running gag, on s'tanne pas, faut croire...
-Salut Pat!
-Heille Pat!
-Comment ca va Pat?
-Pas pire Pat, pis toé mon Pat?
-En pleine forme Pat.

Anyway... vous comprenez le principe. Lundi, donc...
-Passée une belle Pâques mon Pat?
-Mets-en Pat.
-T'as-tu mangé gros du chocolat, Pat? que je lui demande.
-Non, même pas Pat.
-Ah non?
-Non, j'en mange dans l'année.
-Ah ok, facque c'est moins spécial.
-Heille, j'pense que j'en ai même pas mangé pantoute hier.
-Ah non? Qu'est-ce que t'as fait d'abord? que je l'interroge.
-J'ai bu d'l'bière.
-Ouin mais Pat... ça t'en bois dans l'année aussi...

La glace est brisée

Ca y est, l'écriture est entamée. J'ai écrit 2 pages hier matin, 4 pages hier après-midi et 1 page ce matin (me suis levé à 6h30 suite à une crise d'inspiration). J'essais de me forcer à garder ça 'brouillon' pour avancer plus vite. Même si mon plan est assez complet (7 pages avec toutes les idées greffées), je préfère avoir une version 'complète' de l'histoire le plus rapidement possible.

***

Anecdote.
Lundi dernier, je travaillais de soir chez IBM et, puisque je dois entrer à 15h00, j'ai amplement le temps de jaser avec mes collègues qui eux finissent à 16h00. Nous étions nombreux sur le dock à discuter (journée de congée, alors y avait rien à foutre). J'avais aperçut sur le plancher une pièce 'scrap' qui avait dû tombée lors du transport et je l'avais donné à Hugo, un jeune étudiant. L'inspectant, il annonce, tout ébahis: "Wow... qui est-ce qui a pensé qu'en soudant ces ptits bouts de métal là ensemble, ça pourrait faire fonctionner des ordinateurs..."
"Ça, Hugo' que je lui dis en prenant mon temps "C'est pour ça que toé pis moé on travaille sur le dock pis qu'on est pas des ingénieurs..."
Le silence s'installe dans le groupe. Quelqu'un dit: "J'peux pas m'empêcher d'trouver que c'que tu viens de dire nous fait paraître un peu niaiseux, Pat..."

C'est vrai pareil... Pendant qu'y en a qui réfléchissent et qui travaillent à révolutionner le monde de demain, nous autres, on déplace des pièces...

***

Y a des gens qui font du bénévolat pour aider les pauvres, pour construire des orphelinats, pour tenir compagnie aux personnes agées...

Mon chum Seb m'appelle hier matin.
"Pat, mon boss a décidé d'ouvrir le bar une semaine d'avance et on est dans la marde, on a pas fini de rénover. Ça te tentes de me donner un coup de main?"

Alors comme bénévolat, moi, je gratte des poteaux d'acier pendant 6 heures pour en enlever la peinture écaillée. Une chance qu'il fait beau dehors...

jeudi 16 avril 2009

Mise à jour

Contrairement à ce que vous vous attendiez, je n'ai pas encore mis mon idée de roman aux poubelles. Même que ça avance très bien. Mon plan de base est terminé (et est aussi très détaillé). J'ai environ 5 pages pleines d'informations diverses. J'ai la plupart des personnages principaux et ils prennent formes assez rapidement. Il me manque encore quelques détails important mais mon cerveau travaille fort à trouver des solutions.

Comme d'habitude, ce sont les questions techniques qui m'inquiètent. Comment vais-je m'en sortir lorsque ce sera le temps d'écrire pour de vrai?  

Pour ne pas me décourager, j'ai décidé que j'allais donner plusieurs 'couches'. Le premier jet ne sera pas beau. Il aura l'air garroché. Il sera loin d'être parfait. Il ne sera que le strict nécessaire. J'aurai mis sur papier les scènes importantes. Et chaque couche viendra améliorer un autre aspect de mon récit. 

Allez, à plus!

samedi 11 avril 2009

Inspiration

J'ai recommencé à travailler sérieusement sur un projet. Hier et aujourd'hui, j'ai été victime de deux vagues d'inspirations poignantes. Du même genre que j'ai eu sous la douche lorsque j'ai imaginé l'histoire de Lilly et Pat.

Hier en regardant les cases d'un manga que Julie a acheté et aujourd'hui, dans mon auto, en écoutant une chanson des cowboys fringants dans la voiture.

Il n'y a apparemment aucun lien entre ces deux sources d'inspiration, mais ça a ouvert en moi une valve de créativité. Alors, comme je suis au travail, pour ne pas perdre toutes ces idées, je m'écris un e-mail. Et si ça continue comme ça, ce sera un sacré long e-mail!

dimanche 5 avril 2009

Afghanistan

C'est officiel, mon chum Erick a eu sa date de départ pour l'Afghanistan. Octobre 2009.

Son supérieur hiérarchique l'a fait venir dans son bureau pour le lui annoncer. C'est que mon chum Erick attends depuis longtemps de partir. Pendant son examen final, son prof de combat rapproché lui a cassé une jambe (pour l'anecdote, Erick essayait quand même de se tenir sur sa jambe et suppliait le doc de lui bourrer ça de cortisone pour qu'il puisse au moins terminer son examen). Il a donc eu un congé forcé de deux mois pendant lesquels il se trimbalait joyeusement deux belles béquilles de l'armée qu'on s'amusait à kické dès qu'on en avait l'occasion.

Son supérieur lui annonce donc qu'il part en octobre. Il lui dit également:
-Et vous avez été sélectionné pour faire partie de la garde du général. Ça va faire partie de ta responsabilité de sécuriser ses déplacements.
-Bah... lui ou un autre...

Alors mon chum Erick, qui n'en a rien à foutre des valeurs occidentales, de la démocratie et du peuple afghan tout entier, va aller risquer sa vie pendant 1 an parce que ça va lui rapporter 30 000$ en plus de son salaire de soldat.

J'ai pas hâte de commencer à retenir mon souffle en écoutant les nouvelles...

Images sur le tard

Mon message d'hier a fait remonter en moi plusieurs souvenirs de mon voyage aux states avec mon chum JF et sa presque copine du moment...


Voici quelques images de notre ascencion du Mont Washington...




Souvenirs d'épuisement et de risques de chutes mortelles... que de beaux moments, quoi!
Ça où s'emmerder chez soi tout l'été...





samedi 4 avril 2009

Les Américains

Une de nos compagnie de transport a perdu le contrat d'une des run Bromont-Burlington-Fishkill et c'est une compagnie américaince qui a pris la relève. Les chauffeurs ne parlent pas un mot français ('bonne- geour!' c'est pas français plus qu'y faut...) et j'suis content. Ça pratique mon anglais.

Et ils sont sympas, les chauffeurs. Ça m'rappelle mon road-trip que j'ai fait l'été passé avec un copain et sa copine. 4 jours à se balader aux États-Unis et à rencontrer des Américains très différents de ceux qu'on voient à la télé. Je me souviens des serveuses de chez Rosie's, un ptit resto perdu dans une ville perdue où la propriétaire essayait tant de deviner ce que c'était que du 'creton' qu'elle a même téléphoné une de ses amies en Floride qui apparemment connaissait bien le Québec.

Je m'souviens de ce préposé au camping qui nous a remplit un plein sac de pop-corn (mon seul point faible) et qui nous a ensuite donné gratuitement un tir-bouchon lorsque, désespérés d'entamer notre bouteille de vin, on est allé cogné à la porte de son kiosque à 22h30 alors qu'il était sensé être fermé depuis une demie-heure.

Je m'souviens de cette pauvre dame qui essayait de prononcer le nom de mon chummy Jean-François et que ça sonnait plutôt comme 'Jeane-Franksouase'.

Je m'souviens de ces deux gars qui sont venu essayer de cruiser notre amie à Hampton Beach mais qui ont pas toughé 2 minutes dans l'eau parce qu'elle était glaciale alors que nous on se baignait depuis déjà 45 minutes (faut dire que c'est les 10 premières minutes qui sont les plus dures, après ça, on ne sent plus nos jambes anyway...).

***
Ce qui m'fait penser à une petite anecdote qui est arrivée récemment à l'usine... On recevait la visite d'un Auditeur américain d'une grande firme d'ISO truc-muche qui visitait certaines usines IBM. Comme à chacune de ces 'audits', c'était la grande panique ici bas. Il fallait que tout reluise. Surtout nos méthodes de travail. Il faut bien paraître devant les Américains!
Alors, le jour de sa visite, ça adonne que c'est moi qui travaille au poste d'expédition principale. Le Monsieur arrive avec sa traductrice, mon technicien, et mon superviseur. Là le monsieur me pose des questions, me demande ce que je fais et blablabla. Tout le monde retient son souffle pendant que je lui explique comment c'que c'est qu'ça fonctionne ici. Là il me demande comment je fais pour m'assurer qu'il n'y a pas de débalancement entre ce que j'expédie et ce que je facture. Je lui explique toutes nos mesures de sécurité et nos nombreux 'checks'. Il me demande si, malgré cela, il y a parfois des erreurs.
-No. It doesn't happen.
-Well, those guys at Burlington told me it happen almost everyweek! que me répond le grand américain intimidant.
Je vois le visage de mes collègues se décomposer. Comment est-ce possible? On fait vraiment des erreurs? Argh! Non! Ça s'peut pas! De quoi on a l'air là?
Et moi, de répondre du tac au tac:
-Sorry sir, but they are lying (désolé monsieur, mais ils mentent)
Et lui d'éclater de rire. Apparemment, c'est une blague qu'il a faîte toute la journée, et, selon ses dires, j'étais le premier à ne pas marmonner de minables explications et à affirmer qu'il avait tort.
Comme quoi parfois faut savoir se tenir debout...

Révélations

Après avoir essayé plusieurs méthodes différentes pour atténuer la présence de mes vilaines cernes autours des yeux, je me rends finalement compte que y a rien qui bats une coupe de bonnes nuits de sommeil. Il me semble qu'aujourd'hui j'affiche une mine particulièrement radieuse.

Bien sûr, ma fin de semaine va toute me scrapper ça, mais au moins je sais que je peux me débarasser de mon masque de raton-laveur si l'envie me prends de me coucher tôt deux-trois soirs de suite.

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Ai lu un peu sur Haruki Murakami et y a une anecdote qui m'a fait bien rire. Apparemment, c'est pendant qu'il regardait une partie de baseball qu'il a soudainement eu envie d'écrire. Pire encore, c'est exactement au moment où il a vu l'un des joueurs réussir un double-jeu que l'évidence s'est imposée à lui: 'Je peux écrire un roman'.
Ah làlà... les choses que j'inventerai moi aussi lorsque je serai un écrivain célèbre (fin de la fabulation...).
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Ce qui me fait penser à ces histoires de révélations zen que je m'amusais à lire il y a quelques mois. Il y a un nom particulier pour ces histoires mais le terme m'échappe. La construction est toujours la même: jeune moine ne comprend rien, le maître lui demande/impose quelque chose de stupide/ jeune moine obtient l'illumination.
Du genre... le jeune moine gravit la montagne et resta 30 jours à son sommet sans manger ni boire ni dormir. Un matin, frustré, il redescendit et, arrivé en bas, trébucha sur l'herbe couverte de rosée. C'est à ce moment qu'il reçut l'illumination...
Ou alors, le maître demanda au jeune moine de rester immobile dans un champ en respectant un silence absolu. Lorsque le fermier vint lui crier de foutre le camp de son champ, le jeune moine resta silencieux. Lorsque les soldats vinrent le menacer avec leur lance, il resta silencieux. Et lorsque le fermier vint lui mettre un coup de bâton sur la tête, il reçut l'illumination...
La plus étrange est sans doute celle où un maître demande à son disciple de s'agenouiller dans un coin de la pièce, juste en dessous du 'trou d'évacuation' de l'étage au-dessus. Après avoir pris quelques 'douches' pendant la journée, deux autres moines passent par là et l'un d'eux demanda: 'Mais pourquoi reste-t-il là à se faire doucher dessus?' Et c'est à ce moment-là que le jeune disciple reçut l'illumination...
Après avoir fait lire ces histoires à Julie, nous nous amusions beaucoup à 'recevoir l'illumination' dans notre quotidien... Ah... le nombre de fois où j'ai reçut l'illumination pile au bon moment pour ne pas faire les tâches ménagères...
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Beaucoup de blabla mais pas grand grand chose d'intéressant sur ce blog, ma foi!