Il y a une histoire que j'ai lue dans un de mes livres de méditation que je trouve très intéressante..
Deux moines zen étaient en pélrinage et marchaient sur la route. Bientôt, le ciel se déchira et une pluie diluvienne se déversa sur eux. Ils continuèrent tout de même leur chemin et tombèrent sur une fort jolie jeune fille. Celle-ci leur demanda de l'aide pour traverser le chemin inondé car elle avait peur que le courant ne l'emporte. L'un des moines la prit donc dans ses bras et la porta jusqu'à ce que la route soit à nouveau praticable.
Les deux moines reprirent leur chemin dans le silence. Longtemps après cet incident, le deuxième moine demanda au premier: 'Pourquoi as-tu aidé cette jeune femme? Tu sais bien que les contacts avec le sexe opposé nous sont interdits....
'Ahhh...' lui répondit l'autre. 'Moi j'ai déposé la jeune fille il y a des heures de ça, alors que toi, tu la portes encore...'
Fascinant, n'est-ce pas? Cette petite fable en dit long sur notre difficulté à lâcher prise sur les événements de notre vie. Malgré ma tête qui bourdonne sans cesse (voir entrée précédente), j'essais de mettre cette histoire en application dans ma vie. Je tente d'arrêter de me repasser en boucle des événements et des conversations que j'ai eu. Je laisse aller... Je lâche prise...
Depuis plusieurs mois que j'ai lu ceci, je médite sur le sens et l'essence de cette petite histoire. Mais ce n'est que ce matin que j'en ai découvert le véritable sens caché...
'Ah ben! Maudit moine! Il tripote une fille et réussit à faire passer l'autre pour un pervers!'
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