mercredi 23 mars 2011

Correspondance

Copine et moi communiquons par post-it.

Ce qui donne de joyeux moments tels que:
«Je te quitte! *face de petit bonhomme fâché*
 Oh, et le souper est dans le frigidaire»
ou
«Le chat a vomi dans tes pantoufles. 
Je t'aime.» 
***

Suite à un terrible malentendu, je me suis mis à lire Hunger Games (malentendu que je refuse catégoriquement d'expliquer... surtout, ne demandez pas à Édith...).

Aie! C'est rare que j'ose exprimer mes joies littéraires, mais ce truc est génial. En plein mon genre de personnage (une fille tough, évidemment), d'intrigues, de couches superposées, d'émotions, de détails suggérés plutôt qu'enfoncés dans la gorge, ...

Un truc ou deux qui m'agacent, mais quand j'aime...

Surtout, lire, affalé sur le divan, sous les rayons du soleil avec chienchien qui roupille en boule sur mon ventre, wow! Quel bonheur.

Je réalise, fou de joie, que c'est un bouquin que Copine apprécierait aussi.

Résultat, je le lui laisse sur la table avec un post-it.
«Read me!»
***

De mon côté, le roman avance.

Dangereusement, même.

Parce que j'approche de la fin et que je fais fasse à un dilemme. L'histoire de ce tome se suffit à elle-même, la quête qu'Annika entreprend au début de ce tome se conclut, les questionnements qu'elle entretenait se bouclent, les émotions que je voulais lui faire vivre sont arrivées à leur point culminant.

Sauf que, en considérant le grand arc, je n'en suis pas au point où j'aurais aimé me retrouver en finissant ce bouquin-ci.

Mais «forcer» Annika à s'y rendre me rend mal à l'aise. Ça déséquilibre le bouquin. Ça fout en l'air le rythme, la cohésion. Alors que tout semble vouloir se conclure aux alentours de 60 000 mots, je me vois mal la relancer dans une autre direction pour je ne sais combien de pages encore.

Décidément, plus cette série avance, plus elle me donne du fil à retordre.

J'entends presque Annika me répondre «Pas mon problème. Je termine quand ça me chante, à toi de vivre avec les conséquences».

***

En arrivant du boulot je découvre que j'ai reçu les deux autres bouquins de la trilogie d'Hunger Games.

Ils sont empilés sur la table, tous jolis.

Et sur le dessus y trône un petit post-it jaune.
«Read me!»

6 commentaires:

  1. On dirait que tu sais reconnaître le bonheur, toi.
    Pour no 4, tu vas trouver la bonne solution. J'suis pas inquiète. ;)

    RépondreSupprimer
  2. Moi aussi, il me tarde de lire la suite des Jeux de Katniss et Peeta ;)

    RépondreSupprimer
  3. lololol! Je me reconnais tellement dans tes post-it. Mon chum et moi avons communiqué comme ça longtemps. Les messages importants étaient laissés sur le frigo.

    Les moins pressants sur la manette de sa console de jeu (pour lui) ou sur l'écran de l'ordi (pour moi). lololol!

    RépondreSupprimer
  4. @Karuna
    J'suis gâté. Le bonheur est facile à trouver dans ma chaumière.
    Et je ne m'inquiète pas pour la fin de Tharisia 2.
    J'm'arracherai les cheveux plus tard ;)

    @Pierre
    Ça a un petit quelque chose de spécial, n'est-ce pas?

    @Gen
    Haha! Même chose pour moi!
    Messages laissés respectivement sur le nintendo DS (copine) et sur l'écran poussiéreux (moi).

    RépondreSupprimer
  5. Ça me gratte de raconter le malentendu... arrrgh.

    FAIS MOI SIGNE QUAND T'AS TERMINÉ LE 3e.

    RépondreSupprimer
  6. J'suis à la moitié du 2e ;)

    RépondreSupprimer