J'imagine que c'est quand même un peu de ma faute.
Je vois toujours venir les signes d'avance. Je sens que j'énerve, que j'embête.
Et on me répond avec des claques de moins en moins subtiles au visage. Et moi, de façon plus ou moins consciente, je me dis: 'ah oui?' Et alors j'en rajoute. Et la situation se dégrade. Et moi, toujours à demi-conscient de ce que je suis en train de faire, je me dis: 'Ah bon! Ça peut aller jusque là!'
Mais rendu là il est déjà trop tard. Le mal est fait. J'ai trop alimenté le feu. Il faut attendre que les braises s'éteignent et souhaiter qu'il reste encore quelque chose sous les cendres.
C'est souvent comme ça que ça se passe.
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