Un aperçu de ma vie:
Je lis vous savez Qui. Je bouffe. J'écris longtemps puis je sors courir, histoire de délier mes petites jambes.
Je traverse la route, longe le parc, la clairière, le ruisseau. Tout ça sous les étoiles ou, comme ce soir, sous une jolie neige fine.
***
«J'ai de la misère à faire autre chose» avouais-je récemment à une collègue de travail qui me demandait des nouvelles de «mon» livre (c'est compliqué à expliquer que j'écris le quatrième en ce moment...).
C'est vrai, outre m'occuper de mes enfants de substitution poilus/plumagés et maintenir la maison dans un état à peu près salubre, j'éprouve de réelles difficultés à faire autre chose qu'écrire.
Il y a longtemps que je n'ai plus de plaisir à jouer à des jeux vidéos, que je décline la plupart des invitations de mes amis les soirs de semaine (y en a qui commencent à me trouver plate...) et que j'ai la fichue impression de perdre mon temps en écoutant la télévision.
Et je suis heureux comme ça, je vous assure!
J'écris.
***
Évidemment, à m'investir ainsi dans ma série, il m'arrive d'avoir les bleus.
Et si tu faisais tout ça pour rien? me chuchote une petite voix éraillée lorsque je prends conscience qu'aucun éditeur n'a encore manifesté le moindre intérêt pour mes trucs.
C'est pas un peu débile, écrire? Te démener à faire vivre des personnages dont toi seuls se soucie. Ouch, tu es méchante, petite voix éraillée. J'ai quelques lecteurs qui m'assurent que si et que ça, ...
Tu vas faire quoi, quand tu réaliseras que ça ne débloquera jamais? 2 ans de ta vie à pianoter sur un clavier, à clamer haut et fort à tout le monde que c'est ta passion et que ça te fait vivre? J'en sais foutrement rien.
Tu me laisses tranquille, maintenant?
***
Copine remarque ma mine de chien battu, chasse les doutes, balaye mon malaise du revers de la main.
«Ça vaut la peine» qu'elle me répète.
Et puis y a d'autres soirs où je me décide à imprimer de nouvelles copies d'Averia 1. J'en inspecte les pages et j'attrape quelques phrases au passage. Puis, l'air de rien, après avoir scruté et remis en ordres la pile de feuilles, je réalise, tout fier, que je l'aime cette foutue histoire.
Qu'il n'y a pas de raison que ça ne marche pas.
Que ce n'est qu'une question de temps.
Que ça me fait encore vibrer. Malgré les réécritures. Même si ça fait deux ans que j'y travaille.
Je vois le chemin accompli et j'entrevois ce qui reste à parcourir.
Et ça me motive d'autant plus.
Voilà.
jeudi 24 février 2011
mardi 22 février 2011
Une demi-cartouche plus tard
Je suis encore un peu en mode «tais-toi, bon sang».
C'est pour ma propre protection, je vous assure.
***
Chute de régime, baisse de motivation.
Mais, une demi-cartouche d'encre plus tard, me voilà gonflé à bloc à nouveau.
Amenez-en des portes que je les défonce.
C'est pour ma propre protection, je vous assure.
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Chute de régime, baisse de motivation.
Mais, une demi-cartouche d'encre plus tard, me voilà gonflé à bloc à nouveau.
Amenez-en des portes que je les défonce.
samedi 19 février 2011
Myr, par Copine
Aie!
Une chance que Copine n'écrit pas. C'est déjà suffisamment cruel de comparer nos talents pour le dessin...
Admirez, avides lecteurs.
Une chance que Copine n'écrit pas. C'est déjà suffisamment cruel de comparer nos talents pour le dessin...
Admirez, avides lecteurs.
jeudi 17 février 2011
Ça s'écrit tout seul!
Mon frère, deuxième beta-lecteur après Copine, lit à coup de cinquante pages.
Les lui ai envoyées lundi. Et, si je continue au même rythme, il aura les cinquante suivantes lundi prochain...
***
Chaque soir, au retour du travail, je nourris chats, chien et oiseau. Puis j'avale moi-même deux trois bouchées en zyeutant mes e-mails.
Ensuite, je m’attelle au clavier, je m'accroche à l'écran et j'écris jusque tard la nuit (j'en mets un peu... mettons jusque vers minuit).
Ça vient tout seul.
Un peu comme quand j'écrivais Averia 2. Quand les idées viennent d'elles-mêmes, qu'on a qu'à les attraper au vol, à les noter dans un coin de tête et à jouer du clavier à un rythme essoufflant.
Quand le personnage vibre, quand tout se met en place sans effort. Quand Annika se fait délicieusement imparfaite.
Bref...
***
J'y retourne.
Les lui ai envoyées lundi. Et, si je continue au même rythme, il aura les cinquante suivantes lundi prochain...
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Chaque soir, au retour du travail, je nourris chats, chien et oiseau. Puis j'avale moi-même deux trois bouchées en zyeutant mes e-mails.
Ensuite, je m’attelle au clavier, je m'accroche à l'écran et j'écris jusque tard la nuit (j'en mets un peu... mettons jusque vers minuit).
Ça vient tout seul.
Un peu comme quand j'écrivais Averia 2. Quand les idées viennent d'elles-mêmes, qu'on a qu'à les attraper au vol, à les noter dans un coin de tête et à jouer du clavier à un rythme essoufflant.
Quand le personnage vibre, quand tout se met en place sans effort. Quand Annika se fait délicieusement imparfaite.
Bref...
***
J'y retourne.
mercredi 16 février 2011
Quel flair!
Je viens de jeter un oeil sur mes notes pour Tharisia 2.
Notes que je n'ai pas touchées depuis le 30 décembre.
Voyons voir... c'est bien ce que je pensais. Cinq paragraphes. 200 mots. Tout un plan!
***
Vous vous souvenez du refus que j'ai reçu il y a deux semaines? J'ai creusé un peu, histoire de comprendre, d'obtenir des pistes de réflexion.
Eh bien il s'avère que la maison d'édition en question a décidé de se concentrer sur les biographies romancées et les romans historiques.
Oh. Ah.
Pourtant leur catalogue me laissait croire autre chose.
Ai reçu un autre refus hier. Je crois battre un record de vitesse pour celui-ci. L'ai soumis le 14 et on me répond le 15.
«Nous ne publions pas de SF ni d'ouvrages pour adolescents.»
Hum. Ah?
Encore une fois, bravo pour l'étude de marché, mon Pat!
***
Des suggestions de portes auxquels frapper, fidèles lecteurs?
***
Au fait... c'est décidé, je termine Tharisia 2 d'ici le 10 avril. Date de la naissance d'Averia.
Quatre romans en deux ans...
vendredi 11 février 2011
Nocturne
Chienchien veut faire ses besoins.
Alors j'enfile tuque noire et mince veste bleue. À petite dose, j'aime bien le froid. Frissonner en pantoufle dehors, le nez rivé sur les étoiles pendant que cabot patine dans l'entrée, ça me plaît bien.
Je suis dehors et seul me parvient l'écho de la musique qui s'évade depuis mon salon.
Bon sang que ça me plaît, tout ça.
***
Je n'ai pas de grandes nouvelles. Ni de réflexions à proposer.
Je me suis creusé la tête toute la semaine, mais je n'ai rien trouvé.
Mais voilà, c'est tout ce que j'ai à dire: je vis et j'écris.
C'est d'une grande pertinence, mais en même temps un tantinet ennuyant pour mes lecteurs.
Désolé. J'suis juste bien et j'écris.
***
À plus tard.
Alors j'enfile tuque noire et mince veste bleue. À petite dose, j'aime bien le froid. Frissonner en pantoufle dehors, le nez rivé sur les étoiles pendant que cabot patine dans l'entrée, ça me plaît bien.
Je suis dehors et seul me parvient l'écho de la musique qui s'évade depuis mon salon.
Bon sang que ça me plaît, tout ça.
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Je n'ai pas de grandes nouvelles. Ni de réflexions à proposer.
Je me suis creusé la tête toute la semaine, mais je n'ai rien trouvé.
Mais voilà, c'est tout ce que j'ai à dire: je vis et j'écris.
C'est d'une grande pertinence, mais en même temps un tantinet ennuyant pour mes lecteurs.
Désolé. J'suis juste bien et j'écris.
***
À plus tard.
vendredi 4 février 2011
Les chats sont de si jolies créatures
La transparence, ça veut aussi dire partager ses échecs.
***
-Je viens de recevoir un refus, que j'annonce à mon collègue.
-Sucks, répond-il avec compassion. Do you need a hug?
-Hum... thanks but no.
***
C'est un refus sympa en plus. Je peux juste pas être fâché.
N'a pas été retenu pour publication. Vous prions de croire qu'il ne s'agit pas d'un jugement négatif face à votre travail. Ne cadre pas avec notre programme éditorial et ne pourra pas connaître le succès que votre manuscrit mérite.
C'est dommage, moi je trouvais que le mariage aurait pu être prometteur.
Résultat: Le nombre de réponses en attente est réduit à 2. Les soumissions électroniques n'ont pas porté fruit. C'est le temps de vider mes cartouches d'encre!
Des suggestions de parfums pour le papier?
***
D'un autre côté, j'ai eu la chance de publier une courte nouvelle sur le blogue littéraire tenu par Alain Gagnon.
Il ne s'agit malheureusement pas d'un texte inédit pour vous, fidèles lecteurs!
Jetez un oeil quand même.
Il y a du neuf presque à tous les jours (de la concurrence pour Gen ;)).
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