Le ciel change. Août a une couleur différente.
Jetez-y un oeil, vous verrez vous aussi.
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J'ai reçu mon Averia 4 commenté. Wow... Vraiment, je me demande encore ce que je fais pour mériter des beta-lecteurs aussi dévoués.
Je lis ça et... je me dis que tous les livres devraient être annotés comme ça, que tous les lecteurs devraient noter leurs impressions, leurs idées, leurs réactions dans les marges et envoyer ça à l'auteur (en espérant surtout qu'ils ne dénichent pas trop de fautes). C'est ma partie préférée de la beta-lecture, suivre le fil de l'histoire à travers les yeux du lecteurs. Voir de quelles façons ils comprennent le personnage, comment ils réagissent à ses gestes.
Bref, je suis chanceux de compter sur des lecteurs généreux de ce genre de commentaires!
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Par contre... le chantier d'Averia 5 me donne du fil à retordre...
60 000 mots... depuis janvier! Ark...
Je le trouve lourd, sombre, encombrant. J'avance centimètre par centimètre, dans l'obscurité la plus totale, un peu comme si je creusais un tunnel dans la terre humide à l'aide de mes petits doigts endoloris par le froid. Miette par miette, motte par motte. Sans lueur pour me guider, ni devant ni derrière.
Copine a lu et, sa réaction me rassure. Oui, le bouquin est sombre, mais le rythme est enlevant. Le bouquin n'est pas obèse, comme je le craignais. Oui, c'est sombre, mais on s'accroche aux personnages, on leur souhaite de rebondir, de trouver des solutions, de vaincre...
Bref, c'est sans doute parce que j'ai le nez en plein dedans que tout me paraît énorme.
Pourtant, je connais la recette (la seule, vraiment) pour relancer la machine. Écrire, tous les jours. Malgré la fatigue, malgré l'horaire, malgré les pressions et les délais de la vie.
Mais... tout à fait entre vous et moi... je crois que je sais ce qui me pèse le plus.
Je ne veux pas l'admettre encore mais... Si Averia 5 m'est si pénible... c'est parce que, à la toute fin, je vais devoir mettre un terme à la première moitié de la trame principale, dire adieu à Seki et à Myr.
Chut, on s'en reparlera.
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J'suis dû pour un sandwich au thon, messemble.
Et pour quelques étoiles filantes, pourquoi pas.
Le ciel s'y prête bien, ce soir. Il a abandonné sa couleur Août pour sa couleur Rêve.
Je te lève (encore) mon chapeau. Ta détermination et ton assiduité sont exemplaires et font l'envie d'une (jeune) Mamie virtuelle de ce côté-ci de la province.
RépondreSupprimerLâche surtout pas... tu es mon héros du jour ;)
L'été, c'est pas facile! Et avoue que tu as une bonne raison de stagner un peu... J'espère que le changement de ciel s'accompagnera d'une inspiration subite et bienvenue pour faire avancer ton projet. C'est vrai qu'à la fin du 5ième, ce sera comme un deuil de ces premiers personnages qui t'habitent depuis longtemps. Mais ils t'accompagneront encore longtemps, au final. Bonne continuation.
RépondreSupprimerAh oui Pat, tu es mûr pour un sandwich au thon et l'une de tes digressions sur les fondements de l'univers par la même occasion. Ça va te faire du bien, t'ouvrir de nouveaux horizons et te remettre sur les rails. Et en prime, le thon, c'est plein d'oméga-3! :P
RépondreSupprimerNon, sans blague, lâche-pas Pat. Et dis-toi que toute bonne chose a une fin. Il faut juste en profiter à fond le temps que tu es dedans sans passer à demain.
Ce qui est bien de quitter ses personnages, c'est que la place ainsi faite permet à d'autres de venir te harceler. hihi
RépondreSupprimerJe suis comme Lucille, je t'admire tout plein. :))
...Je passe attirée par l'odeur du sandwich au thon. Je suis désolée mais j'ai faim !!!
RépondreSupprimer@Lucille
RépondreSupprimerNon, non, replace ton chapeau, je t'en prie! Je ne fais rien de spécial, je te jure.
Mais... merci de m'encourager :)
@Hélène
RépondreSupprimerJ'espère que l'inspiration s'en vient, car le rythme de publication gruge l'avance que j'avais (Hum! Et on me disait que je perdais mon temps à rédiger les suites d'Averia!).
@Prosp
RépondreSupprimerTu as raison, faut en profiter. C'est seulement que, point de vue créatif, ça ne coule pas tout à fait pour l'instant...
Toutefois, selon mon expérience, dès que je m'en plains sur mon blogue, ça débloque dans les journées (heures, secondes) qui suivent. :)
@Sylvie
RépondreSupprimerJ'ai hâte de voir qui osera se pointer le nez dans ma tête, qui aura l'audace de déloger Seki, Myr et Annika ;)
@Aslemin
RépondreSupprimerJe t'offre ma recette? Je t'avertis, ça a de drôles d'effets sur les papilles... :)
Il devrait y avoir une alerte pour me dire que tu as publié sur ton blogue!
RépondreSupprimerWow! Il me semble que tes billets reflètent de plus en plus ce qui se passe dans ta tête. Comme si nous étions directement branchés sur tes idées. J'aime beaucoup lire ton vrai.
Pour le 5, ne « surpense » pas et laisse aller les mots. Le livre sera sombre? On est capable d'en prendre. En plus, on aime les nouveaux amis que tu nous as présentés. Pas question de les abandonner! Tiens, prends ma lampe frontale. Clic.
Oui, je me censure un tantinet moins. C'est un cycle d'ouverture et de fermeture. Ça dépend comment je feel :)
RépondreSupprimerMerci pour la lampe! C'est généreux de ta part. Si jamais j'use toute tes batteries, je te promets de les remplacer!
(Au fait, je suis ton conseil et ça avance. Lentement mais sûrement!)
Lâche pas Pat! On est tous avec toi!
RépondreSupprimerEt puis, c'est pas comme si tu étais le seul à avoir ce problème... Si on se fiait au rythme d'écriture de mes trois premiers tomes, je devrais être à la moitié du quatrième, ce qui n'est pas tout à fait le cas...
PS-Tu sais aussi bien que moi qu'on ne dit jamais vraiment "adieu" à un personnage: il sera toujours là, quelque part dans un coin de notre imagination fertile...
Tu me rassures. Je ne suis pas le seul à vivre ces passages à vide.
RépondreSupprimerOn pourra se remonter mutuellement le moral (ou déprimer ensemble!) dans les prochains Salons du Livre. Iras-tu à Sherbrooke? À Montréal?
Oh, et tu as sans doute raison au sujet des personnages. Quand même, de mettre un terme à leurs aventures, c'est quelque chose :)