lundi 5 mars 2012

Gatineau, je t'aime!

J'ai la tête qui bourdonne des merveilleuses rencontres que j'ai faites ce week-end.

282 km de bonheur sur le chemin du retour.

Ça m'a frappé, sur la route, au moment où la chaîne de radio ontarienne que j'avais adoptée se dispersait dans la statique, se perdait parmi le fouillis d'onde qui s'entrechoquaient dans mon auto.

Ça y est.
C'est pour ce résultat que j'écris depuis bientôt trois ans...

***

Je vais être tout à fait honnête avec vous.

J'ai vu Averia 1 et 2 sur les tablettes, dans un Wal-Mart, vendredi (Copine s'est empressée de les placer sur une étagère plus visible... Désolé Charlaine Harris... :( )

Et je n'ai rien ressenti.

Mes bouquins étaient là.

Des gens passaient devant. Sans les regarder. Des mots seuls, sans yeux pour les lire.

Et je me suis dit... Ah bon...

***

Puis on m'a assis à une table.

Et des gens sont venus voir.

J'ai pu échanger, partager, vibrer...

Voir des yeux s'allumer, des regards pétiller.

***

Là, j'ai senti mon livre vivre, remuer, se secouer. Là, j'ai compris où m'amenait Averia, sur quel chemin me menaient les longues heures à écrire, à suer, à désespérer, à m'accrocher...

8 commentaires:

  1. Quel mélange d'émotions on ressent lors de notre premier Salon, n'est-ce pas? Félicitations encore, Pat! En espérant de voir au SLTR!

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  2. Je t'ai cherchée!
    Tu étais là quelque part, non??

    Il faut se voir à TR, sans faute!

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  3. Je dois dire qu'il y a rien comme la sensation de se promener dans un salon avec notre petit carton "auteur" dans le cou, de s'asseoir derrière une table avec nos livres empilés dessus et de vendre notre bébé directement aux lecteurs potentiels.

    Ça s'émousse un peu, mais à peine, avec la répétition! ;)

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  4. Non, je n'y étais pas... Avec la fin de mon contrat d'enseignement, le début de l'autre, les bulletins à remettre la semaine prochaine, j'ai décidé de prendre ça relax et de ne pas aller au SLO. Mes bulletins sont finis, je suis en vrai congé et bien contente! Je serai au SLTR (et au SILQ). On se verra là et peut-être qu'on pourrait aller prendre un verre. Habituellement, le samedi soir, il y a une soirée au bar de l'hotel Delta, où le Salon a lieu.

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  5. Ben moi c'est un truc qui me fait peur les endroits où rencontrer plein de gens comme ça. J'ai bien fait de ne jamais écrire.
    Sourire. Contente pour toi Monsieur Pat.

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  6. @Gen
    Rien ne dure, c'est certain, mais j'espère que cette sensation ne s'émoussera pas trop...

    Pas trop vite, en tout cas!

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  7. @Julie
    Ça m'apprendra à ne pas consulter les prospectus ;)

    Bon, parfait, on se verra à Trois-Rivières, dans ce cas!

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  8. @Aslemin
    Je suis un GRAND timide, mais rencontrer tous ces jeunes lecteurs fait chaud au coeur. Ça ne fait presque pas mal :)

    Jamais écrit, Aslemin? Pourtant, tu as une plume élégante.

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