mercredi 26 octobre 2011

Besoin de conseils chez l'Avis d'Expulsion

Les courriels s'échangent, chers lecteurs, au sujet de la couverture. C'est excitant!! Soyez assurés que je me suis fait un plaisir d'ensevelir l'artiste qui immortalisera mes bouquins des dessins que Copine et moi avons faits depuis 2009 (oui, lui ai même envoyé ceux que j'ai réalisés avec Paint, il y a deux ans. je suis SÛR qu'il est très impressionné par mon talent ;))

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Oups, l'éditeur aimerait maintenant que je lui écrive:

  1. une courte bio
  2. le résumé de mes romans
Bon... je sais que le sujet a déjà été visité ailleurs (chez Sylvie et chez Gen, je suis pas mal sûr), mais j'aurais tout de même besoin d'un coup de main. Qu'est-ce que vous voulez voir dans une bio de 15 à 25 lignes (exigence de l'éditeur)?

Prenez en note que je n'ai pas grand chose à dire sur mes études. J'ai mon DEC en sciences humaines et un BACC en enseignement abandonné à mi-chemin.

Mon parcours professionnel n'est pas très rocambolesque non plus. J'ai cumulé deux jobs dans ma vie : le zoo de Granby et un poste dans le département d'importation d'une multinationale de microélectronique (essentiellement le même entourage qu'au zoo).

Qu'est-ce qui reste à dire?? Sur quel ton?

Bref, j'en appelle à la grande Blogo-Sagesse qui vous anime, amis de la toile.

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Hum! Et les résumés? 

Les résumés d'Averia 1 et de Tharisia 1 que vous trouvez au-dessus vous conviennent-ils? Qu'en pensez-vous?

mardi 25 octobre 2011

(...) partie 1

Je dois t'avouer qu'après tout ce temps, j'ai parfois l'impression que ce n'était qu'un rêve. J'en ai presque la certitude, en fait. Il faut que j'aie imaginé ça, non?

(...)

Avec les années, tout me paraît de plus en plus improbable. Les saisons ont étouffé les détails, ont avalé les contours de mes souvenirs. Mon regard se porte sur ce que j'ai vécu et ça me semble si lointain. Comme si c'était arrivé à quelqu'un d'autre. Comme si on m'avait raconté une histoire si terrifiante que mes neurones s'en étaient emparées. Ou plutôt comme si l'histoire elle-même s'était emparée de moi.

(...) 

Enfin, ne t'imagine pas que je traîne toujours cette peur avec moi. Non, je t'assure. La plupart du temps, je ne me rappelle rien, je ne pense pas à ça. Ça me paraît idiot. Enfantin, même.

Mais... parfois... il ne suffit pas de grand chose pour raviver cette chose. Cette trouille, cette angoisse viscérale qui m'agrippe, me saisit, qui ne me quitte plus. 

Juste de te le raconter, ...
(...)

dimanche 23 octobre 2011

Correspondance (2) **aucun lien avec l'ancien billet**

Cher Patrice,
Ouais ouais, tu viens d'envoyer Averia et Tharisia chez l'éditeur. Il était temps, si tu veux notre avis. Oh, et ne prends pas ces airs de misérable auteur déchiré a qui on arrache ses précieux manuscrits. De 1- t'es seul dans la maison et les chats se fichent bien de tes fausses larmes. De 2- personne ne te force la main. Tu es arrivé au bout du processus et tu l'assumes.
Bon, maintenant jette un oeil autour de toi (au sens figuré, par pitié). Y a les feuilles dehors. Elles se mettront pas en tas toutes seules. Y a les vélos aussi. Tu comptes les laisser poireauter longtemps, à la merci des intempéries? Sinon, n'oublie pas non plus la vaisselle empilée sur le comptoir et le plancher couvert de poussière. C'est normal, tu crois, que ton chien éternue dès qu'il pose la patte par terre?
Dans tous les cas, essaie de faire autre chose un moment. N'ouvre pas tes notes pour les derniers chapitres de ta série. N'entame pas le chantier d'Averia 2 avant de t'être changer les idées et ...
Oh et puis à quoi bon!
Au moment-même où nous t'écrivons ces lignes, tu nous diriges vers ton manuscrit. Tu le survoles en trépignant d'impatience. Tu vas nous coller encore à ce maudit écran, si je comprends bien. Pas l'intention d'abandonner, non?
Une petite pause, ça nous ferait du bien à nous aussi, tu sais?
Sincèrement,
tes yeux

***

Chers yeux,
Haha! Cause toujours, quenoeil.
Vous êtes bruns, rougis et moches. Je suis vive, toute pétillante et jolie.
amitié,
Averia 2

mardi 18 octobre 2011

Je triche

J'ai triché :)

J'ai terminé ce soir de réviser Tharisia. Plus qu'un petit détail à régler and it's a wrap pour celui-ci.

Au lieu, comme l'exige ma discipline de fer, de m'attaquer aussitôt aux corrections finales d'Averia, je me suis amusé à rédiger les remerciements qui figureront à la fin de mes romans.

Pour m'inspirer, j'suis allé zyeuter les dernières pages des bouquins entassés dans ma bibliothèque (et les nombreux autres livres dispersés un peu partout dans la maison).

Hum... Il y a de la variété dans le style, la forme et le fond.

En ce qui me concerne, je crois avoir trouvé le bon dosage. Je transmets les accolades, de façon personnelle et dans mon style habituel, aux individus concernés, mais sans que ce soit trop hermétique. Pour laisser aux lecteurs une porte d'entrée, une fenêtre vers ce qui se passe derrière le bouquin.

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Vous croyez que ce serait une bonne occasion d'aller chercher des commanditaires?

Merci aux restaurants Subway de m'avoir sustenter pour 6g de gras ou moins pendant la rédaction de ce roman.

vendredi 14 octobre 2011

Pluie

Il pleut.

Je sors.

Quand même.

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Les corrections d'Averia et de Tharisia sont terminées.

Il me reste une bonne relecture à faire pour chacun.

Puis, en théorie, that's it. Je n'y touche plus. Jamais.

Ouch.

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J'suis tout trempe.

La boîte aux lettres est vide.

Mes yeux me supplient de rester encore un peu à la noirceur.

Devant chez moi, les chats scrutent l'obscurité à ma recherche.

«Il a pas oublié de nous nourrir, toujours?»

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Les doutes, chers lecteurs, que je m'étais promis de garder pour moi, m'assaillent.

Mais chut!

Que ça reste entre nous.

mardi 11 octobre 2011

3 ans

3 ans de blogue, mes chers lecteurs.

390 message. 1000 commentaires et 9100 visites. Clairement pas un blogue très populaire, mais ça n'a jamais été ça le plan.

Un des premiers dessins de Myr publié sur ce blogue
L'Avis d'Expulsion est né d'un désir d'ouvrir une fenêtre sur ce que j'étais. Un désir égoïste que je partageais avec peu. Visité par un chat ou deux, ce blogue a mis du temps à trouver ce qu'il voulait faire de son existence virtuelle. Quand Averia a pris forme sous mon crâne, il s'est transformé en témoin de mon cheminement, de mes infructueuses tentatives, de mes débordements de joies ou de mes insupportables déprimes.

Puis je me suis tourné vers d'autres qui, comme moi, écrivaient. Et j'en ai ramené quelques-uns (les meilleurs, évidemment!) par ici.

L'Avis d'Expulsion accueille aujourd'hui de nombreux lecteurs, complices, amis...

Vos conseils, encouragements, coups de pied me nourrissent. Votre présence me réchauffe.

Merci d'être de l'aventure.

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Tradition oblige (haha!), j'aimerais partager avec vous un court extrait de manuscrit. C'est un morceau de Tharisia 2, un petit quelque chose pour illustrer le côté «tranchant» d'Annika que je ne cesse de vous vanter.

«          Je revins sur mes pas, une franche envie de tuer me tenaillant l'estomac. L'autre me contemplait, les mains sur les hanches, une grimace hautaine sur le visage. J'allai jusqu'à lui.-Beau courage pendant cette bataille, railla-t-il. Vous êtes restés planqués pendant que nous faisions tout le boulot.
-Je ne suis pas très courageuse, en effet.
             J'attaque de dos, renchéris-je en pensée. Je mords, je griffe et je poignarde quand tu ne t'y attends pas. Sois prudent.
-Dans ce cas, ce désintégrateur ne t'es d'aucune utilité, continua-t-il en tendant la main. En tant que milicien de la libération, je t'ordonne de me le rendre.
             Je soupesai l'arme. Gris, mât et léger, le Zimal cachait facilement son potentiel meurtrier. Une seule petite pression de la gâchette suffirait à punir le véritable responsable de la mort de Javo. Chernova dut suivre le cours de mes pensées car il s'approcha prudemment de moi.
-Donne-le lui, chuchota-t-il. Et fichons le camp.
             J'haussai les épaules et lançai l'arme d'un geste nonchalant. Celle-ci rebondit par terre dans la poussière et se cala contre l'une des grosses cartouches encore fumante expulsée par la batterie qui, quelques minutes plus tôt, mitraillait encore l'immense vaisseau spatial.
             Le type me dévisagea, insulté, avant de se pencher pour ramasser le pistolet.
             L'erreur que j'attendais.
             Comprimant ma rage en un mouvement sec et violent, je lui décochai un coup de pied qui l'envoya valser de côté. Son visage heurta la cartouche bouillante et, agissant par réflexe, le milicien s'y appuya de ses deux mains pour se relever. Le grésillement de la peau au contact du métal ardent s'accompagna d'une odeur insupportable de chair et d'un long cri suraigu.
-Brûle, ordure! crachai-je.
             Chernova m'attrapa sous l'épaule et me tira si fort que je faillis être soulevée du sol. Il me lança derrière lui et me poussa jusqu'à ce que je détale. Aussitôt, des tirs de désintégrateurs léchèrent nos pieds et nos coudes.
-T'es douée pour te faire des amis, remarqua Chernova.»
***

Bonne fête Blogue.