Je dois t'avouer qu'après tout ce temps, j'ai parfois l'impression que ce n'était qu'un rêve. J'en ai presque la certitude, en fait. Il faut que j'aie imaginé ça, non?
(...)
Avec les années, tout me paraît de plus en plus improbable. Les saisons ont étouffé les détails, ont avalé les contours de mes souvenirs. Mon regard se porte sur ce que j'ai vécu et ça me semble si lointain. Comme si c'était arrivé à quelqu'un d'autre. Comme si on m'avait raconté une histoire si terrifiante que mes neurones s'en étaient emparées. Ou plutôt comme si l'histoire elle-même s'était emparée de moi.
Enfin, ne t'imagine pas que je traîne toujours cette peur avec moi. Non, je t'assure. La plupart du temps, je ne me rappelle rien, je ne pense pas à ça. Ça me paraît idiot. Enfantin, même.
Mais... parfois... il ne suffit pas de grand chose pour raviver cette chose. Cette trouille, cette angoisse viscérale qui m'agrippe, me saisit, qui ne me quitte plus.
Juste de te le raconter, ...
(...)
C'est des extraits d'Averia ou... ?
RépondreSupprimerNope, c'est trente secondes de perte de temps entre deux séances d'écriture. Un quelque chose que je pensais développer d'ici le 31.
RépondreSupprimerTout en douceur! Tout en finesse! Tout à fait invitant à connaitre la suite!
RépondreSupprimerOuf! Pas eu la chance de te répondre plus tôt!
RépondreSupprimerMErci Lucille :)
J'essaierai de compléter ce truc d'ici l'Halloween.