Il pleut.
Je sors.
Quand même.
***
Les corrections d'Averia et de Tharisia sont terminées.
Il me reste une bonne relecture à faire pour chacun.
Puis, en théorie, that's it. Je n'y touche plus. Jamais.
Ouch.
***
J'suis tout trempe.
La boîte aux lettres est vide.
Mes yeux me supplient de rester encore un peu à la noirceur.
Devant chez moi, les chats scrutent l'obscurité à ma recherche.
«Il a pas oublié de nous nourrir, toujours?»
***
Les doutes, chers lecteurs, que je m'étais promis de garder pour moi, m'assaillent.
Mais chut!
Que ça reste entre nous.
Au contraire, faut en parler, de ces doutes!
RépondreSupprimerJe l'ai fait cette semaine avec un ami auteur, François Bélisle pour ne pas le nommer, et sa réponse m'a redonnée le boost et le coup de pied au c... que j'avais besoin.
Comme il le disait, faut mettre KO cet imposteur. Fais-le, ça marche. Sors les gants de boxe et fous-lui la raclée de sa vie. Il va te laisser tranquille.
Prends ça relax aujourd'hui. Un bon film, un bière froide, du pop corn en bonne compagnie. Voilà ma prescription pour la journée.
J'ai hâte de les lire ces romans! Ciao xox
La fin s'accompagne de doutes, mais après autant de travail, de sueurs et d'amour, elle vient aussi avec un brin de nostalgie.
RépondreSupprimerJe ne peux m'empêcher de voir l'utilisation, ici, du thème de la pluie comme une métaphore.
Il est l'heure de se séparer, Pat. ;)
@Lucille
RépondreSupprimerD'excellents conseils, Lucille. :)
Remplace la bière par un litre d'eau et c'est à peu près ce que j'ai fait hier (plus une heure de corrections, ce qui est très relax en comparaison).
Merci beaucoup d'attendre mes bouquins avec un tel enthousiasme. :)
@Sylvie
RépondreSupprimerDe la nostalgie, il y en a c'est sûr.
Quand on y pense, ça fait deux ans et demi que je peaufine cette histoire. Deux ans que j'y consacre à peu près toutes mes énergies.
Mais après tous ces efforts, toute cette sueur et tout cet amour, après deux ans, je me demande si c'est assez. Si cette absence de directeur littéraire va me couler. Si Si ça vaut la peine. Si ça mérite d'être publié, d'être lancé, un produit parmi tant d'autres, sur le marché. Si, malgré l'aide inestimable que j'ai reçue, le texte est arrivé à atteint sa maturité.
À chaque fois que j'ai terminé d'écrire Averia, j'étais persuadé que ça y était, que c'était la version la plus aboutie. Puis, à chaque fois, je me suis arraché les cheveux de la tête en relisant quelques mois plus tard.
Ah... doutes doutes doutes. Ils ne m'ont jamais paralysé avant, et ce n'est pas aujourd'hui qu'ils vont commencer, mais ils m'embêtent drôlement.
Me séparer des deux premiers manuscrits sera douloureux. Si je souris la semaine prochaine en vous écrivant que ça y est, n'y croyez pas trop ;)
Comme je reconnais les doutes qui te torturent ! Ils sont passés par chez moi, l'hiver dernier. ;)
RépondreSupprimerUn roman est toujours une oeuvre inachevée. Au fond, il est publié parce qu'on le laisse en plan. C'est probablement comme ça pour tous les auteurs.
Pour trouver une certaine paix d'esprit, tu dois te dire que tu as fait de ton mieux, à ce moment-ci, avec les moyens que tu avais. Quelqu'un d'autre est là pour sanctionner sa valeur : un éditeur. Point.
Tu peux aussi réécrire Averia mille fois. À chaque version, tu seras probablement plus satisfait de sa maturité. Mais le problème de le laisser partir sera toujours là et tu feras du surplace.
J'ai l'impression que tu es rendu à l'étape de publier concrètement pour pouvoir continuer à prendre de la maturité comme écrivain.
Laisser partir tes deux manuscrits, et cela malgré leurs imperfections, c'est le prix à payer.
Et puis, tu peux nous le dire que ce n'est pas facile, que ça fout le vertige, que ça donne le goût de reculer. Pas besoin de donner le change, on va comprendre. ;)
@Sylvie
RépondreSupprimerJe suis d'accord.
J'suis rendu à publier. C'est l'étape que je dois traverser, les leçons que je dois apprendre, les questions que je dois me poser et les réponses que je dois trouver.
Après, j'aurai le champ libre pour progresser encore.