lundi 18 juillet 2011

Toujours

Je cours.

Je cours et je calcule mes temps en chansons sur mon MP3.

Je cours et j'estime mes distances d'après les repères visuels du paysage. «Wow, j'ai couru jusqu'à la vieille ferme effondrée!»

Chaque jour un peu plus loin. Un peu plus longtemps. Toujours mettre la barre plus haute.

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Rappelez-vous, dans mon billet consacré à mes faiblesses, je vous parlais d'une erreur. Qu'en écrivant Averia, j'avais levé le nez sur mes lacunes. Que je m'en étais détourné pour me concentrer sur ce que je considérais comme mes points forts (j'ignore encore lesquels ;)).

Depuis que j'en ai pris conscience, tous les jours, j'essais de trouver le moyen d'affronter ces faiblesses. De les confronter, de les secouer.

En relisant des bouts de Tharisia 2 ce soir, je réalise que j'ai peut-être fait quelques pas dans la bonne direction. J'ai une meilleure idée du genre de descriptions que je veux créer. De comment m'y prendre.
«Fouettée par le vent, je m'effondrai par terre. À ma gauche, les lueurs de Tharis nimbaient les dunes à l'horizon. À droite s'éteignaient les étoiles dans le désert profond.» -Tharisia 2
«Je me secouai, ne pouvant m'empêcher d'éprouver pour la Tharisienne qui s'étalait contre le sable, le visage offert à la nuit naissante, une certaine sympathie. Nous étions semblables. Sauf que moi je vivais et qu'elle s'abîmerait pour toujours dans le désert.» - Tharisia 2
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Courir m'amène à prendre conscience du passage de l'été.

L'arc que décrit le soleil dans le ciel n'est déjà plus le même. L'odeur de l'air change. Sa texture aussi.

J'en parle à mes collègues au bureau. Tout de suite, ils cliquent sur Meteomedia.ca (le premier lien dans leurs favoris) et me parlent de l'humidex et des prédictions sur 7 jours.

Même sujet, angle différent :)

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Le chantier de Tharisia 1 ferme bientôt ses portes. J'ai passé au travers des suggestions «simples» de mes bêta-lectrices (reformulations, corrections, répétitions, ...) et je mijote les réflexions «lourdes». Pendant ce temps, je jette une dernière couche: traquer les verbes faibles et autres maladresses de style.

Après, je replace le couvert, et je retourne me frotter à Averia 1. Tout en laissant filtrer quelques notes ici et là pour les deux prochains manuscrits...

Occupé, le gars.

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«Cool! J'ai couru pendant The Doors, Led Zeppelin, Greenday ( 2x) jusqu'au gros truck orange et l'enclos du cheval qui broutte et je suis revenu en marchant sur du Pink Floyd et Joy Formidable!»

5 commentaires:

  1. Moi, mon premier favori, c'est RDS.CA! Et qu ca fait pas original :)
    Pis, Coudonc, as-tu la même playlist de MP3 que moi! ;)

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  2. On doit être né à la même époque ;)

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  3. Hum... l'espérance de vie de ce billet a été plus courte prévue.

    Je vais mettre ça sur le compte de la saison estivale qui bat son plein.

    Je questionnerai ma valeur en tant que blogueur une autre fois ;)

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  4. 1- Extraits efficaces pour donner envie de lire.
    2- Je préfère ton angle à celui de tes collègues. ;)
    3- Tu cours par une chaleur pareille ? T'es fou !!

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  5. 1- Héhé, merci :)
    2- idem :)
    3- Je prends congé ce soir. Y annonce des orages.

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