dimanche 1 mai 2011

Feu de camp et criquets

Feu de camp avec Copine.

-C'était en troisième année, que je lui dis. Vers le mois de mai, je crois. L'enseignante nous demande d'écrire une histoire d'une page. Naturellement, je n'écoute pas les consignes et j'en rédige trois. Quelques jours plus tard, j'écris la suite. Trois autres pages. Une histoire de château, de roi et de je ne sais plus. Je demande au professeur si je peux lire mon texte devant la classe. Elle accepte volontiers. Hum! J'avais même dessiné une couverture sur un gros carton. Avec un dragon et tout.
-Cool.
-Ouais. Je me souviens exactement des paroles du prof... «Avoir su qu'il y avait des élèves avec autant de talents dans la classe, je vous aurais demandé d'écrire des histoires bien avant».
-C'est génial!
-J'sais pas. Moi je trouve que c'est d'une tristesse...

2 commentaires:

  1. Pourquoi c'est triste, Pat ? Vis-tu un down, en ce moment ? Si oui, écris, et il va passer. Les moments de déprime passent toujours. Je sais de quoi je parle, tu peux me croire...

    Et ne perds pas espoir.

    P.S. : Peut-être que je me trompe sur toute la ligne, en fait, dans mon interprétation de ton histoire. N'oublie pas que je suis une écrivaine avec une imagination fofolle qui s'emballe et s'invente des scénarios de tous genres !! Tu vois le genre ?? ;-)

    Garde ton sourire et ta belle fougue d'écrivain acharné. :-)

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  2. J'avoue ne pas avoir été très clair.

    Ce qui est d'une tristesse, c'est d'attendre. De bourrer le crâne des enfants plutôt que de leur laisser l'espace pour s'épanouir, pour découvrir ce qui les font vibrer.

    De se dire «avoir su, j'aurais tenté de vous stimuler avant».

    Non, moi ça va pas si mal ;)
    Ça se voulait un commentaire sur notre système d'éducation.

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