Exit le long billet.
J'ai une autre idée à la place...
***
Je laisse doucement refroidir la machine.
Je relis tranquillement, à coup de 50 pages. Je prends le pouls. Je griffonnes un peu dans les marges. J'ajuste un mot par-ci, une réplique par-là.
Je masse les paragraphes de mes petits doigts griffus (j'aime m'imaginer recourbé sur mon clavier, tel le fantôme de l'opéra dans son asile souterrain ;)).
***
Pour relâcher la tension, hier, je suis allé courir. Un caniche m'a poursuivit sur un peu moins de cent mètres, mais sinon, ce fut très relaxant.
Sinon, en retournant à la maison, je suis grimpé sur le toit de ma remise et m'y suis affalé pour contempler les étoiles.
Soufflant.
Mais malgré tout... dans un coin de mon crâne bourdonnant, je devais me retenir de lancer mes pensées vers le prochain bouquin...
Décourageant, je vous dis.
***
Mon idée, donc...
Ça va demander un tantinet de réflexion. Et une bonne dose d'humilité. Mais dans un prochain billet, j'ai envie de mettre à nu mes faiblesses en tant que prétendu-écrivain.
Pas de «je suis trop perfectionniste!» ou de «suis probablement trop subtil pour mon public-cible».
De vrais lacunes. Des trucs sur lesquels je dois travailler. Ou que j'admire chez d'autres et que j'aimerais maîtriser.
Mais... ce serait moins gênant si j'étais pas le seul à le faire... ;)
Ça vous plaît, comme idée? Consacrer un billet à ses faiblesses?
jeudi 31 mars 2011
mardi 29 mars 2011
Dangereusement sous-alimenté
Ouf...
Vrai de vrai, je viens de terminer le premier jet de Tharisia 2.
Vrai de vrai, j'ai écrit 4000 mots ce soir.
Ce qui en fait 7000 depuis dimanche matin.
Vrai de vrai, je suis très fier de ce premier jet. Très étant ici un euphémisme.
En termes d'action et d'émotion, je suis allé au-delà de mes limites.
***
Mais avec tout ça, j'ai oublié de souper. Et, l'air de rien, j'ai un peu faim.
Un peu tard pour me préparer un gros lunch...
***
Hourra?
Vrai de vrai, je viens de terminer le premier jet de Tharisia 2.
Vrai de vrai, j'ai écrit 4000 mots ce soir.
Ce qui en fait 7000 depuis dimanche matin.
Vrai de vrai, je suis très fier de ce premier jet. Très étant ici un euphémisme.
En termes d'action et d'émotion, je suis allé au-delà de mes limites.
***
Mais avec tout ça, j'ai oublié de souper. Et, l'air de rien, j'ai un peu faim.
Un peu tard pour me préparer un gros lunch...
***
Hourra?
jeudi 24 mars 2011
Et de... je ne sais plus!
Pour un gars qui prétendait vouloir se renouveler et vous raconter du neuf...
***
Air de déjà-vu, mes chers lecteurs.
Un refus supplémentaire dans ma pile.
Au moins il y a un peu de viande à gruger autour de celui-ci.
***
Air de déjà-vu, mes chers lecteurs.
Un refus supplémentaire dans ma pile.
Au moins il y a un peu de viande à gruger autour de celui-ci.
mercredi 23 mars 2011
Correspondance
Copine et moi communiquons par post-it.
Ce qui donne de joyeux moments tels que:
Suite à un terrible malentendu, je me suis mis à lire Hunger Games (malentendu que je refuse catégoriquement d'expliquer... surtout, ne demandez pas à Édith...).
Aie! C'est rare que j'ose exprimer mes joies littéraires, mais ce truc est génial. En plein mon genre de personnage (une fille tough, évidemment), d'intrigues, de couches superposées, d'émotions, de détails suggérés plutôt qu'enfoncés dans la gorge, ...
Un truc ou deux qui m'agacent, mais quand j'aime...
Surtout, lire, affalé sur le divan, sous les rayons du soleil avec chienchien qui roupille en boule sur mon ventre, wow! Quel bonheur.
Je réalise, fou de joie, que c'est un bouquin que Copine apprécierait aussi.
Résultat, je le lui laisse sur la table avec un post-it.
De mon côté, le roman avance.
Dangereusement, même.
Parce que j'approche de la fin et que je fais fasse à un dilemme. L'histoire de ce tome se suffit à elle-même, la quête qu'Annika entreprend au début de ce tome se conclut, les questionnements qu'elle entretenait se bouclent, les émotions que je voulais lui faire vivre sont arrivées à leur point culminant.
Sauf que, en considérant le grand arc, je n'en suis pas au point où j'aurais aimé me retrouver en finissant ce bouquin-ci.
Mais «forcer» Annika à s'y rendre me rend mal à l'aise. Ça déséquilibre le bouquin. Ça fout en l'air le rythme, la cohésion. Alors que tout semble vouloir se conclure aux alentours de 60 000 mots, je me vois mal la relancer dans une autre direction pour je ne sais combien de pages encore.
Décidément, plus cette série avance, plus elle me donne du fil à retordre.
J'entends presque Annika me répondre «Pas mon problème. Je termine quand ça me chante, à toi de vivre avec les conséquences».
***
En arrivant du boulot je découvre que j'ai reçu les deux autres bouquins de la trilogie d'Hunger Games.
Ils sont empilés sur la table, tous jolis.
Et sur le dessus y trône un petit post-it jaune.
Ce qui donne de joyeux moments tels que:
«Je te quitte! *face de petit bonhomme fâché*
Oh, et le souper est dans le frigidaire»ou
«Le chat a vomi dans tes pantoufles.
Je t'aime.»***
Suite à un terrible malentendu, je me suis mis à lire Hunger Games (malentendu que je refuse catégoriquement d'expliquer... surtout, ne demandez pas à Édith...).
Aie! C'est rare que j'ose exprimer mes joies littéraires, mais ce truc est génial. En plein mon genre de personnage (une fille tough, évidemment), d'intrigues, de couches superposées, d'émotions, de détails suggérés plutôt qu'enfoncés dans la gorge, ...
Un truc ou deux qui m'agacent, mais quand j'aime...
Surtout, lire, affalé sur le divan, sous les rayons du soleil avec chienchien qui roupille en boule sur mon ventre, wow! Quel bonheur.
Je réalise, fou de joie, que c'est un bouquin que Copine apprécierait aussi.
Résultat, je le lui laisse sur la table avec un post-it.
«Read me!»***
De mon côté, le roman avance.
Dangereusement, même.
Parce que j'approche de la fin et que je fais fasse à un dilemme. L'histoire de ce tome se suffit à elle-même, la quête qu'Annika entreprend au début de ce tome se conclut, les questionnements qu'elle entretenait se bouclent, les émotions que je voulais lui faire vivre sont arrivées à leur point culminant.
Sauf que, en considérant le grand arc, je n'en suis pas au point où j'aurais aimé me retrouver en finissant ce bouquin-ci.
Mais «forcer» Annika à s'y rendre me rend mal à l'aise. Ça déséquilibre le bouquin. Ça fout en l'air le rythme, la cohésion. Alors que tout semble vouloir se conclure aux alentours de 60 000 mots, je me vois mal la relancer dans une autre direction pour je ne sais combien de pages encore.
Décidément, plus cette série avance, plus elle me donne du fil à retordre.
J'entends presque Annika me répondre «Pas mon problème. Je termine quand ça me chante, à toi de vivre avec les conséquences».
***
En arrivant du boulot je découvre que j'ai reçu les deux autres bouquins de la trilogie d'Hunger Games.
Ils sont empilés sur la table, tous jolis.
Et sur le dessus y trône un petit post-it jaune.
«Read me!»
mardi 15 mars 2011
Où je mets fin à cette horrible série de titres de billets stupides et vous prépare mentalement à une déstructuration en règle
J'observe quotidiennement un nouveau rituel.
Chaque jour, en sortant du travail, je bouffe une pomme.
Je croque la Pomme de l'Ignorance.
Dès que je passe la porte, je ne sais plus rien (et je ne veux plus rien savoir)
C'est miraculeux, je vous assure. Divin.
***
Exercice de concision:
Chaque jour, en sortant du travail, je bouffe une pomme.
Je croque la Pomme de l'Ignorance.
Dès que je passe la porte, je ne sais plus rien (et je ne veux plus rien savoir)
C'est miraculeux, je vous assure. Divin.
***
Exercice de concision:
- Sylvie: soirée géniale. Magique.
- Audrey: je retiens ton idée d'en faire des évènements mensuels. ce serait vraiment trippant. au fait, pour l'anecdote, devine combien de fois ai-je encore entendu «recalcul en cours» lors du retour? ;)
- Édith: j'ai le livre entre les mains, je te jure (ne me fais pas mal!). Je le commence ce soir.
- Richard: bien content d'avoir rencontré l'Ermite. je me suis toute de suite senti à l'aise en ta présence, malgré ma timidité légendaire
- Pierre: je réalise avec horreur que j'ai oublié de te parler de l'Incident. milles excuses.
- Chantal: malgré ce que Facebook en laisse comme traces, j'ai bien apprécié ta présence ;)
- Isabelle: très heureux d'avoir fait ta connaissance. j'suis content qu'on ait pu discuter de nos projets respectifs. je vais continuer de suivre ça sur ton blog
- Lucille: j'ai transmis tes encouragements à Copine et elle en rougit encore d'appréciation.
***
Où je m'en vais avec ce blog?
Une amie me faisait remarquer, à raison, que je m'enlise. Je vase. Je veux tout dévoiler sans rien dire. Je passe sans cesse par le même processus de grandes joies et de petites déprimes. Je me répète.
L'Avis d'Expulsion servait à suivre le développement de mes romans. À rendre compte de ma progression. À illustrer l'évolution de mes manuscrits. Mais essayez de faire ça à demi-mots... Et après quatre manuscrits, je ne sais plus trop comment écrire «wouah, j'ai plein d'idées géniales, croyez-moi sur parole, tout m'apparaît dans ma petite tête, sans efforts» sans réutiliser les mêmes formules. J'suis à court de synonymes.
Bref... j'hésite entre changer la serrure de l'Avis d'Expulsion temporairement, le temps que je passe à une nouvelle étape, que j'aie autre chose à vous raconter que «ben oui, j'écris et ça me passionne», ou de prendre une toute nouvelle direction.
Pour l'instant, je vous avoue, je ne sais pas.
***
Imaginez...
Un ciel maussade, tourmenté. Des habitations comme de gros blocs gris. Partout autour des gens, des visages inconnus, aux traits étrangers, exotiques mais un tantinet pathétiques. Des murmures inquiets dans un dialecte que vous ne connaissez pas. Des sons comme des souffles, des syllabes que vous ne distinguez pas les unes des autres. On vous pousse doucement, on voit bien que vous ne comprenez rien. On vous invite à suivre le mouvement. Des mains moites et froides vous tâtent. Vous pressent.
Et cette fichue sirène. Une longue plainte lugubre qui monte et descend, plongeant depuis vos oreilles jusque dans votre poitrine, s'immisçant dans vos peurs les plus secrètes, les plus primitives. Pénétrant vos entrailles, s'emparant d'un quelque chose d'indéfinissable, vous poussant aux limites de la panique.
Vous ne comprenez rien. Vos jambes sont nerveuses, gorgées d'adrénaline. Vous ne tenez pas en place, mais vous ne pouvez pas courir. Pas au milieu de cette foule d'inconnus.
Vous scrutez les visages, mais aucun regard ne s'accroche au vôtre. Personne ne veut vous expliquer.
Vous devez fuir. Lentement. Sans savoir.
Et vous n'entendez rien d'autre que cette foutue sirène.
jeudi 10 mars 2011
Où je manifeste agressivement mon enthousiasme juvénile avant de vous promettre de ne plus jamais recommencer
Je me gare au dépanneur (qui fait aussi office de bureau de poste).
Je nage jusqu'à l'entrée, pousse la porte et réponds à l'éclatant sourire de Mademoiselle la Commis.
Je marche en crabe jusqu'au présentoir de boissons énergisantes (je sais... j'ai un problème), avant de me planter au comptoir. J'y dépose, une lueur convaincante dans les yeux, le paquet que je tiens sous le bras.
-C'est pour poster? me demande l'adorable commis asiatique.
-C'est pour poster, que je lui dis, l'air de partir en mission dans une contrée lointaine.
La grosse enveloppe jaune atterrit sur la balance.
-Aïe! fait-elle. C'est lourd.
-Aïe, réponds-je, c'est cher :(
Elle me propose différentes formes d'expéditions que je décline poliment. Service régulier svp. Beau, bon et (théoriquement) abordable. Merci.
Le timbre est apposé avec délicatesse sur le paquet et l'argent retiré avec conviction de mon porte-monnaie.
-Bonne soirée, Patrice! me souhaite mademoiselle.
-Toi aussi! En passant, géniale cette nouvelle coupe de cheveux!
Une autre baignade jusqu'à mon auto, et en route vers la maison où je ne tarde pas à célébrer mon inexorable succès prochain avec chats et chien.
***
Je suis mal synchronisé avec le reste de la blogosphère, on dirait.
L'écriture, je rêve d'en vivre et de la partager.
J'ai envie de concilier les deux voies qu'expose Gen sur son blogue.
De croire que je vais réussir. Percer. M'imposer les sacrifices nécessaires (attention, je ne parle pas de négliger la qualité littéraire, je parle de sacrifices de vie) et croire.
Rester zen dans l'attente, mais ambitieux dans les objectifs. Éclater de fierté.
Ne pas lâcher le morceau.
Bref... :)
***
mardi 8 mars 2011
Où j'énonce quelques évidences en me croyant bien futé
Je remarquais récemment que la fréquentation de mon blog avait considérablement diminué.
J'ai longuement réfléchi à cette troublante énigme avant de découvrir, médusé, que...
«Bah, crétin, c'est parce que tu y écris à peu près une fois par semaine».
Oh... hum...
***
Mais vraiment, qu'y a-t-il à dire?
Dodo, boulot. Puis je rentre à toute vitesse, la musique dans le tapis, croquant une pomme et sourire en coin, m’agglutiner contre l'écran et y écrire jusqu'à tard. Jusqu'à ce que mes souliers m'appellent et exigent que je les use dans la neige et sur l'asphalte, à courir dans le froid, à courir après je ne sais trop quoi.
Après mon souffle, peut-être.
***
Je pourrais vous dire que mon manuscrit me passionne. Que j'adore mes personnages. Que tout s'enchaîne de lui-même. Que tout coule de source. Que Tharisia 2 progresse. Que tout m'étonne et m'émerveille. Mais je vous l'ai déjà dit des millions de fois déjà.
Sinon, que reste-t-il? Vous faire part de mes foudroyantes réflexions sur l'écriture? Je suis jeune et j'ai tout à apprendre. Je me vois prodiguer quelques conseils de rien du tout à gauche et à droite et je me tape moi-même sur les nerfs. Ne recommencerai pas à le faire sur mon blog.
Des conseils, je m'en abreuve. J'en distribuerai quand j'aurai prouvé quelque chose.
Pour l'instant, donc, je me tais et j'écris.
***
Hum... mais... tiens.
Ce matin, un collègue m'a agréablement surpris.
-Ai lu ta nouvelle sur le Chat qui louche, qu'il me dit.
-Ah? Oui?
Super bon, prétend-il. Mais la fin est trop ouverte à son goût.
Intéressant! Premier commentaire négatif que je reçois sur ce petit texte.
Puis il enchaîne.
-Ai été lire le synopsis de ton roman sur ton site.
-Wow, vraiment?
Ça l'a accroché. Lire ça sur la quatrième de couverture d'un roman à la librairie, il aurait acheté, qu'il dit. Ensuite il me questionne un peu, me demande des détails, s'intéresse.
-Tel truc, demande-t-il. L'expliques-tu dans l'histoire?
-Oui, que je lui réponds. Mais de telle manière, pas directement. Tel détail arrive de telle façon. Tel autre dans la deuxième branche du récit, avec Tharisia et tralala...
Et il démontre un réel intérêt.
Wow.
Bonne petite dose de courage ce matin.
J'ai longuement réfléchi à cette troublante énigme avant de découvrir, médusé, que...
«Bah, crétin, c'est parce que tu y écris à peu près une fois par semaine».
Oh... hum...
***
Mais vraiment, qu'y a-t-il à dire?
Dodo, boulot. Puis je rentre à toute vitesse, la musique dans le tapis, croquant une pomme et sourire en coin, m’agglutiner contre l'écran et y écrire jusqu'à tard. Jusqu'à ce que mes souliers m'appellent et exigent que je les use dans la neige et sur l'asphalte, à courir dans le froid, à courir après je ne sais trop quoi.
Après mon souffle, peut-être.
***
Je pourrais vous dire que mon manuscrit me passionne. Que j'adore mes personnages. Que tout s'enchaîne de lui-même. Que tout coule de source. Que Tharisia 2 progresse. Que tout m'étonne et m'émerveille. Mais je vous l'ai déjà dit des millions de fois déjà.
Sinon, que reste-t-il? Vous faire part de mes foudroyantes réflexions sur l'écriture? Je suis jeune et j'ai tout à apprendre. Je me vois prodiguer quelques conseils de rien du tout à gauche et à droite et je me tape moi-même sur les nerfs. Ne recommencerai pas à le faire sur mon blog.
Des conseils, je m'en abreuve. J'en distribuerai quand j'aurai prouvé quelque chose.
Pour l'instant, donc, je me tais et j'écris.
***
Hum... mais... tiens.
Ce matin, un collègue m'a agréablement surpris.
-Ai lu ta nouvelle sur le Chat qui louche, qu'il me dit.
-Ah? Oui?
Super bon, prétend-il. Mais la fin est trop ouverte à son goût.
Intéressant! Premier commentaire négatif que je reçois sur ce petit texte.
Puis il enchaîne.
-Ai été lire le synopsis de ton roman sur ton site.
-Wow, vraiment?
Ça l'a accroché. Lire ça sur la quatrième de couverture d'un roman à la librairie, il aurait acheté, qu'il dit. Ensuite il me questionne un peu, me demande des détails, s'intéresse.
-Tel truc, demande-t-il. L'expliques-tu dans l'histoire?
-Oui, que je lui réponds. Mais de telle manière, pas directement. Tel détail arrive de telle façon. Tel autre dans la deuxième branche du récit, avec Tharisia et tralala...
Et il démontre un réel intérêt.
Wow.
Bonne petite dose de courage ce matin.
mercredi 2 mars 2011
Où je donne signe de vie, mais en me gardant bien de m'épancher sur mon quotidien routinier
J'écrivais une réplique toute bête. Comme je la pianotais au clavier, je réfléchissais à la réponse que lui offrirait l'autre personnage. C'était tout simple, vraiment.
Mais entre deux mots, j'ai été distrait. J'ai relevé la tête pour penser à autre chose. Puis pfuit... les mots en ont profité pour filer. Pour disparaître quelque part dans le néant.
J'en ai pourtant encore la trace dans la bouche. Je me souviens m'être dit «wouah! le mot parfait au bon endroit, génial». Mais ledit mot s'est échappé. Se camoufle dans les méandres de ma cervelle, se terre entre deux expressions banales et peu précises.
Grrr!
J'ai fouillé les dictionnaires, je me suis répété sans arrêt les répliques des personnages, j'ai fait le plein de synonymes, puis j'ai fait le vide.
Rien.
Le mot parfait ne revient plus.
J'en suis à me demander si je n'ai pas rêvé ce fichu mot.
Il s'agissait d'une expression qui avait pour sens «détourner l'attention». L'attirer ailleurs. En profiter pour faire dérailler la conversation. Pour leurrer ses compagnons vers autre chose. Pour attirer le projecteur sur quelqu'un d'autre.
La phrase se lisait à peu près comme suit:
-Ah, blablabla truc truc, lançai-je en guise de (insérer expression géniale)
Argh... Je déteste quand arrive.
***
Oeuvre d'un autour russe dont j'ignore le nom |
Elle m'inspire, cette image. Surtout parce qu'elle me fait beaucoup penser à un de mes personnages (vous voyez, elles n'ont pas toutes les cheveux noirs, mes héroïnes! ;P). Personnage que j'ai hâte de retrouver dans Averia 3...
Oui car, malgré moi, les images s'accumulent dans ma tête, se percutent ensemble et interagissent à mon insu. Surtout que, comme je le chuchote sur Facebook, Tharisia 2 progresse à toute vitesse...
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