samedi 5 mars 2016

Fièvre mystérieuse et une semaine de retard sur le Salon du Livre de l'Outaouais

Je sais pas si c'est au Salon du Livre que j'ai choppé ça ou si le virus se tapissait déjà quelque part dans mon système, mais une fièvre m'a assommé pendant trois jours avant de se jeter sur le Prince des Hommes et sur ma blonde. Une semaine, déjà, à me saturer d'eau, de jus d'orange et de sirops inutiles. À n'avoir pas le goût de manger quoi que ce soit. À ne pas fermer l'oeil de la nuit. À me réveiller le jour, couvert de sueur. À me déchirer les bronches à force de tousser. À parler comme Batman (en moins intimidant, imaginez la voix de Batman, mais sur une loque humaine). À trembler comme une feuille qu'on matraque au marteau-piqueur. À avoir la tête qui roule, l'équilibre en compote et l'impression d'avoir mangé un bon coup de poing dans chaque oeil.

Tsé, quand envisager d'exister est une corvée?

Bref, je suis fatigué.

Je mets l'emphase: fatigué.

Depuis une semaine (et plus?), je n'ai plus le goût de voir personne. Je n'ai plus envie de ne rien faire. Rien de rien de rien faire. Tout me paraît une montagne. 

J'ai pris du retard sur tout. 

J'ai une entrevue avec une auteure que j'ai laissée en plan depuis... deux mois?

J'ai pas retouché à mon Patreon.

Je regarde mes notes pour mon prochain roman, mon plan, mes quelques milliers de mots et j'ai le goût de tout planter là. Paf, aux vidanges. Fini. Ça me tente pu.

Averia 6? Qui sort en janvier 2017? Pfahahahahaha! 

Zip, babye ça aussi. On n'en parle plus. 

C'est pas qu'on en parlait, remarque...

Laissez-moi être une roche pendant quelques siècles.

C'est pas sujet aux fièvres, les roches, dites? C'est réputé pour leur bon système immunitaire, pas vrai? Une bonne vieille roche. Au fond de l'océan. À regarder la lumière ne pas se rendre jusqu'au fond.

Faudrait que je contacte une roche, voir. Idée de faire un choix éclairé. 

Bon, en attendant, voilà la fournée de photos de mon salon du livre...

***


ma table. vide d'auteur

Daneau qui m'ignore

Benjamin qui veut pas me parler


***

Non...

Non, non, attendez, ça ne fonctionne pas, tout ça.

C'est déprimant ce billet, ma foi! Vous n'êtes pas venu ici pour ça!

Et puis, j'ai eu du plaisir à Gatineau. La route a été bonne. Quelques centaines de kilomètres à écouter de la musique, à chanter à tue-tête (mauvaise idée quand on prévoit devoir utiliser notre voix pour le reste de la fin de semaine), à voir surgir, évidemment, une tout nouvelle idée pour un nouveau roman.

J'y ai vu une foule d'amis. Des collègues en or, des lecteurs fidèles.

Sur le chemin du retour, j'ai ramené Aude et on a failli se perdre en arrêtant mettre de l'essence.

Oui, beaucoup de plaisir.

Allez, on recommence!

***


Claude et Martin. Parlez-leur de cocktail, d'hôtel et de couloir. Anecdote savoureuse!

Élodie, expatriée, ne cesse de se faire harceler. Ici, par Sylvie.

Aude, toujours vêtue de la collection Polux 2016

Nadine a presque déjà fini son gin

L.P. qui m'accueille en me disant qu'il est malade depuis une semaine et...
attends une minute...

Danielle et Martin projètent leurs prochaines conquêtes littéraires

Elisabeth, que j'ai réussi à arracher à sa horde de fans

«Y a de quoi de drôle à faire avec ça, j'en suis sûr!» me suis-je dit en prenant la photo.
Ça vient, ça vient!

Mon chum Géro-boy et sa sista! Ça va, l'ami?

Francesca, Tanya et Isa (défi: trouvez un autre auteur sur la photo)

Kimkim ki dit Papat

C'est le party chez les éditions Ada!

Des collègues qui maintiennent de saines distances dans leurs relations

Marie-Chantal et L.P.
J'téléphone à Marie-Chantal pour voir si elle a choppé la fièvre à L.P. elle aussi...

Claude se rappelle avec nostalgie les journées précédentes où j'étais pas là pour l'écoeurer avec mes photos

Sonia a fini le gin à Nadine

Daneau bâtit un pentagramme avec ses livres

Mon habitat

«Oui, Ada? Je suis...ahem... un important acheteur étranger et j'aimerais acheter tous les livres de votre auteur prodige, Martin Daneau. Oui oui, TOUS ses livres. Je trouve que c'est votre meill...»

Madeleine et Yvan, qu'on ne reconnait plus sans blouses blanches!

Benjamin se change en croque-mitaine quand on le photographie!

10 commentaires:

  1. Mon doux! Quand tu parles ta fièvre mystérieuse, on dirait que tu décris exactement la semaine (de m...) que je viens d'avoir. Je compatis, mec. Si y'avait fallu que je sois au SLO, je serais mort. Et j'exagère pas tant.

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    1. Ouais, j'ai vu passer tes tourments sur Facebook. Et je jalouse la perte de 5lbs ;) Pas eu ça ici, malgré les trois jours sans bouffer.

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  2. Toujours aussi drôles, tes rétrospectives photo, Pat! :D Bien contente de t'avoir vu à Gatineau!

    Mais hé, prends soin de toi, c'est pas drôle cette fièvre-là! :(

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    1. On s'en sort, tranquillement!

      Content de t'avoir vue aussi!

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  3. Avec les bains de foule qu'on prend dans les salons, tous les auteurs devraient prendre l'habitude de se faire vacciner contre la grippe. Parce qu'une semaine de fièvre, ça sonne "influenza". (Bon, ok, moi je mouche ma cervelle depuis une semaine, mais comme je ne fais pas de fièvre, c'est juste gossant, pas totalement écrasant! ;)

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    1. «Influenza»! Oui, ça sonne comme une malédiction mézo-américaine. C'est parfait pour ce qui m'a assommé pendant trois jours.

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  4. Excellent, MDr !!!
    Tu vas pas me croire mais j'ai aussi chopé le virus...
    L'enfer de la fièvre....

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    1. Hahaha! Je ris, mais c'est pas drôle (ou alors si peu!)

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  5. TOI AUSSI TU AS POGNÉ UN RHUME DE LA MORT MORTELLE QUI TUE??!!! Eh ben c'est une épidémie! Je n'ai pas pu rentrer au bureau pendant 3 jours, ça ne me tentait vraiment pas les deux suivants et je morve encore, une semaine plus tard... J'ai mis ça sur le compte du nombre de gens (et de jeunes morveux, évidemment) qu'on rencontre dans les Salons... C'est vrai que LP fait un bon coupable par contre...
    ;)
    PS - au moins on n'a pas manqué d'essence! :P

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    1. Oooooonh!
      Je compatis, vraiment. En même temps, savoir que je n'étais pas seul dans cette misère me réchauffe le coeur ;)

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