dimanche 30 mai 2010

Défi 30-30

Pourquoi pas!

Mathieu Fortin (que je ne connais pas du tout), organise un concours.
Publier 30 résumés de livres fictifs en 30 jours.

L'invitation était lancée à tous.

Alors je m'y lance!

Ça va me forcer à prendre une pause de l'écriture de Tharisia. Ça peut être bénéfique pour ma petite tête.

Alors, vous pourrez me retrouver sur http://defi30-30.blogspot.com/ dès le premier juin!

samedi 29 mai 2010

Après environ un mois d'écriture...

110 pages pour Tharisia.

Environ le tiers, si je me fie aux deux autres.

Ai écrit 2000 mots depuis ce matin.

Et j'ai dangereusement peu de notes. Mais pas de syndrome de page blanche non plus. C'est bon signe.

Grande joie.

***

Mais aussi...

Impression d'avoir perdu ma conseillère littéraire.

Déprimant.

mardi 25 mai 2010

Problème de priorités

J'ai trop gâté mes collègues.

Dans le cadre de mes nouvelles tâches, je dois envoyer régulièrement des messages à mes ti-amis que je côtoyais jadis quotidiennement pour qu'ils ajustent certains trucs dans les systèmes.

Et j'ai pris l'habitude de terminer mes e-mails avec des petits mots de remerciements personnalisés. Mais, après 3 semaines, je commence à avoir fait le tour...
«Merci de votre professionnalisme.»
«Merci de votre aide inestimable.»
«Merci de votre efficacité légendaire.»
«Merci de votre inavouable loyauté.»
«Merci de votre remarquable assiduité.»
«Merci de mériter la confiance que je porte en vous.»
...
J'suis même allé jusqu'à
«Merci de votre chaleureuse amitié.»

Et là, ce qui devait arriver est arrivé, j'ai épuisé ma banque de synonymes.
«merci BEAUCOUP»
«merci ÉNORMÉMENT»

puis, simplement
«merci».

Mes collègues me répondent aussitôt «merci? juste merci? même pas de majuscule?»

Ils ont le beau rôle, eux... Ils se contentent de répondre «c'est fait» à toutes les fois...

***

J'ai fait le plein d'adresses de maisons d'éditions. Quand j'aurai repassé sur Averia 1, j'vais m'essayer une autre fois pour voir.

Parlant de...

***

Peut-être que j'attaque sur trop de fronts en même temps.

En ce moment, je rédige le premier jet de Tharisia (94 pages. J'rentre dans les délais pour relever le défi de Karuna!) et, lorsque j'en ai marre de fixer l'écran, je ramasse mon tas de feuille d'Averia 1 et je corrige.

Du coup, j'irais pas jusqu'à dire que je disperse mes énergies, mais... c'est proche.

Je suis comme tiraillé. D'un côté, j'ai hâte de corriger Averia pour l'envoyer combattre un deuxième round. Mais de l'autre, je suis en pleine phase d'inspiration pour Tharisia. J'ai peur de lui couper les ailes.

Alors, problème de priorité, en ce moment.

samedi 22 mai 2010

Annika Aralia

Voici Annika Aralia, l'héroïne du roman que j'écris en ce moment.



mardi 18 mai 2010

Se publier soi-même?

É. ne blague pas quand elle dit qu'elle travaille sur mon cas.

Elle se renseigne à gauche et à droite et raconte à tout le monde que j'ai écrit deux livres et commencé mon troisième.

Elle a son ami avocat qui lui a parlé de l'autoédition, ne serait-ce que dans le but d'attirer l'attention des maisons d'éditions.

Et É. a l'esprit d'entreprise. Déjà, elle a réfléchi aux étapes, aux dépenses, à l'investissement que ça représente.

Timidement, je lui lance «J'ai un ami qui m'a proposé d'en parler à son père qui possède un commerce d'imprimerie commerciale...»

Et ça la relance. Ça l'emballe et elle recommence à se faire des listes dans sa tête. Elle m'énumère les gens à qui je peux poser des questions, des stratégies de vente et tout et tout.

Son rêve? Devenir agent d'artiste (Bah, elle a déjà lancé la carrière d'une de ses amie peintre....).

Donc!

Que faire?

J'réfléchis sérieusement à cette option? Je sais que, concrètement, ça fait pas longtemps que j'attends les réponses des maisons d'édition. Mais, côté science-fiction, j'ai l'impression d'avoir déjà brûlé les seules options disponibles sur le marché.

Anyway... j'y pense là... j'vous reviens là-dessus...


lundi 17 mai 2010

J'suis dedans

Ça y est.
J'suis dans ma zone.
Je trippe.
Je plane.
J'capote.

Après un départ un peu «timide» (de ma part, pas du contenu du roman), j'ai de l'enthousiasme à revendre. Tharisia me motive. Me hante. M'empêche de penser à autre chose.

Je crois que j'ai trouvé le bon ton. La bonne note.

Bref, je pense à mon projet et aux personnages (dans mon char, sous la douche, au travail ou sur l'herbe avec chienchien) et ça provoque chez moi le même genre de réactions que lorsque j'étais fou comme un balai à cause d'Averia 1 et 2.

***

Allez, j'vous fiche la paix maintenant! ;)

samedi 15 mai 2010

Écrire le samedi

Vendredi après-midi, j'ai encore du boulot à terminer avant de quitter, mais l'ambiance est détendue. É. me demande mon signe astrologique.
-Sagittaire, que je lui réponds.
-Ah, ben tu es avec trois poissons, m'informe-t-elle.

Je me tourne vers Michel (qui se décrit lui-même comme «un vieux criss») et je retiens un fou rire.
-Honnêtement, dis-je. J'avais des doutes pour Michel...

***

Me suis assis face à l'ordi ce matin. Peu motivé. N'ai écrit qu'une page en une semaine. J'attends toujours des nouvelles de quelques personnes au sujet de mes bouquins et je suis un peu découragé.

Mais je me suis tout de même armé de courage et j'ai commencé à faire cliqueter les touches de mon clavier. L'air de rien, j'ai écrit 3000 mots aujourd'hui. À peu près 14 pages. Je me suis beaucoup amusé.

De temps en temps, j'allais à la fenêtre et je regardais la pluie tomber. D'autres fois, j'allais justement me planter sous la pluie pour que chienchien satisfasse ses petits besoins naturels. J'ai englouti quelques verres d'eau, préparé une petite soupe ce midi et je me suis fait un thé dans l'après-midi.

Et j'ai 14 pages de plus.

Aussi simple que ça.

Ça porte donc le total à 64.

jeudi 13 mai 2010

Censuré

Censuré

***

Y a É., ma nouvelle collègue, qui me sort lundi matin «Ouais, j'ai pensé à ton cas toute la fin de semaine.» Et elle me raconte qu'elle s'est creusé la tête à chercher dans ses relations des gens en contact avec le monde de l'édition.

Elle est bien gentille, É.

***

Bon, elle n'a finalement pas de contact dans le monde de l'édition, mais ça n'enlève rien à sa gentillesse.

***

Censuré

***

Finalement, il ne reste pas grand chose à ce billet...

Edit: Bon, ok. J'me sens un peu cheap d'avoir tout enlevé. Tiens, pour me faire pardonner, je partage cette anecdote.

Jeudi matin, dans la salle de break, les conversations tournaient toutes évidemment autour du hockey. Les amateurs racontaient comment ils avaient vécu la victoire, les experts se permettaient des prédictions quant à l'issue de la prochaine ronde tandis que les vrais de vrais experts, eux, nous rappelaient comment ils avaient toujours été derrières les décisions de Bob Gainey l'an dernier et qu'ils pouvaient maintenant se permettre de l'affirmer haut et fort.

La discussion évolue ensuite vers les grabuges sur la Sainte-Catherine. À moi qui ne regarde pas Salut Bonjour, on me raconte les vitrines brisées, les pillages et les twits qui se font filmer en train de piquer des souliers dans un magasin.

Parle parle, jase jase. Depuis la fenêtre, nous apercevons la voiture du boss qui vient de se stationner.
-Hey, vous trouvez pas que Richard à l'air magané à matin? demande l'un des collègues.
-On dirait qu'il a pas dormi de la nuit, renchérit un autre.
-C'est-tu d'la vitre qui tombe de ses poches?
-Pour moé y a passé la nuit à casser des vitrines sur la Sainte-Catherine! s'exclame le premier collègue.

Rires généralisés dans la salle. Tiens tiens... j'en rajoute moi aussi.
-Attends peu, dis-je en faisant semblant de remarquer un détail étrange. C'est des nouveaux souliers, ça!

J'ai pas osé la répéter devant le boss, par contre!

samedi 8 mai 2010

Myr (ou les limites de mon talent)


Je travaillais à un dessin de Myr depuis quelques jours, mais j'arrive pas à le compléter. Elle a trop l'air d'un garçon. Sans doute à cause de son manteau et parce que ses bras cachent les traits de son visage.

Alors, jusqu'à nouvel ordre, continuez de vous fier au petit dessin que vous voyez à droite pour vous représenter Myr dans votre tête.

***

Progrès laborieux pour Tharisia.

Ai comme pas la tête à ça.

jeudi 6 mai 2010

Je m'excuse mais...

Je me permets un petit cri de désespoir avant de me résigner à mon sort et de ressortir mes vieux bouquins zen.

J'haïs ma job.

En six ans, y a pas une maudite journée où ça m'a pas tenté d'aller travailler. Sauf depuis cette semaine. Depuis qu'ils m'ont envoyé dans ce foutu bureau.

Bon sang que j'haïs ça.

dimanche 2 mai 2010

Approuvé par les forces armées canadiennes

J'ai reçu un courriel de mon vieux chum qui se la coule douce en Afghanistan (Hahaha!):

«J ose espérer que t as déja une copie de la suite de ton livre d imprimer pour moi pcq je vien de terminer le premier et je veux la suite au plus /$%& si tu vois ce que je veux dire.»

Je lui réponds que cette fois-ci il devra le lire en simple interligne. Tant pis pour ses yeux! J'fais plus relier 300 quelques pages juste pour le fun.

Il est rentré de vacances récemment. Lui ai demandé, sur msn, comment il se sentait.
-Tu sais le feeling que t'as quand tu reviens d'une soirée géniale avec tes chums? Quand tu viens de passer un moment écoeurant, que tu te retrouves seul, qu'y tu faut que tu rembarques dans la routine plate...
-Ouais.
-Ben c'est comme ça, mais 100 fois pire.

Ouin... ça va être long jusqu'en octobre...

***

42 pages pour Tharisia.
J'avance quand même assez rapidement. Je suis satisfait.
Bon... mon plan pourrait être un peu plus détaillé, mais j'aime l'inconnu (c'est comme quand j'entends mes potes étudiants prétendre qu'ils ne font pas leurs devoirs d'avance car ils travaillent mieux sous la pression... pfff! Moi aussi j'disais ça, vous savez. Et j'avais conscience de me mentir en pleine face!).

J'ai beaucoup d'éléments à insérer dans cette histoire. Pour l'instant, je crois avoir pris la bonne décision au niveau de la «forme». Rajouter un narrateur supplémentaire (pour l'instant, c'est Annika et les pitreries du journaliste Charal Assaldion) me semble superflu. Ça ne rajoute rien à l'histoire. Laissons la double-narration sur Averia, donc. Concentrons-nous sur Annika, qui est déjà suffisamment complexe comme ça.

***

Hum... peu de choses dans ce billet, finalement.