Je suis hypnotisé par la danse qui commence à 1:06. Les mouvements, le crâne qui apparaît entre deux flashs, la mort qui se trémousse sur fond d'humanité qui ne cesse d'évoluer...
Ça me rappelle cette phrase tirée de mon cours sur le Moyen-age à l'université.
«Regardez comment, déjà, on entre dans la modernité. Maintenant, on se tire dessus à coup de canons!»
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Ces temps-ci, j'ai les yeux qui craquent et la tête à spin.
Beaucoup d'écran, de longues heures de clavier.
Y a le boulot qui me gruge énormément d'énergie. Fiston, Prince des Hommes, me donne le tournis tellement il grandit vite. Y a Blé - sur la route qui sort à la fin du mois. Vlà le chèque d'Averia 3 qui vient de rentrer. Le contrat pour Blé 2 aussi. Je dirlitte Monstrum 3. Dehors, je traîne Fils sur sa luge pendant deux tours de maison dans la neige et j'ai le coeur qui pompe. Moi qui trottinais facilement 10 km par jour y a deux ans, juste pour le thrill. J'vous écris ça en m'essuyant mes doigts pleins de chips. Me réveille à 4h00 le matin, mais j'me plains pas trop. Ça m'aide à m'imprimer mes rêves dans la tête. Je lis à coup de trente secondes. J'passe vous lire en coup de vent. Les emails s'accumulent. Les brouillons de réponse aussi.
Bref, ça spinne.
Mais, je vous rassure, le samedi, quand Copine travaille et que y a que Fiston, les chats et moi, et que c'est l'heure de la sieste, vous ne trouverez pas plus heureux que moi, évaché sur le sofa avec un Pit qui ronfle dans mes bras.
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Y a Blé - sur la route qui sort bientôt, comme je vous disais.
Je sais pas trop ce à quoi vous vous attendez, mais, vrai de vrai, moi j'ai tripé solide.
Et là, immergé dans la suite, avec la bénédiction de Thierry et Miro («Vas-y plus dark si t'as le goût. Plus intense. Nous, on te suit»), je m'amuse encore plus.
Y a des phases de doute, c'est sûr, mais, sinon, je vous le jure, je crois que j'ai écrit quelques-unes de mes meilleures lignes à vie, à date.