Je vous présente ma progéniture, le petit être qui croît quelque part chez Copine...
Magique, non? :)
***
Décidément, 2011 a été une bonne année pour moi...
mercredi 30 novembre 2011
lundi 28 novembre 2011
Torture
Je corrige Averia 2 et, sans avertissement, ça me tombe dessus. Ça m'écrase, ça me saisit, ça me frappe.
Bon sang, que je m'exclame en déposant mon thé à la grenadine sur la vieille table usée de la cuisine, c'est exactement cette teinte que telle scène d'Averia 1 aurait besoin.
Voilà l'étendue du drame de ma condition. Le terrible démon qui trouble ma réécriture et qui m'empêche de siroter tranquillement ma tisane. Oh, lecteurs, si vous saviez... ;)
N'empêche, c'est frustrant. Ariane me disait je ne me souviens plus où je ne sais plus trop quand, que tout était toujours à recommencer dans ce métier. Les mots d'hier pâlissent aussitôt les mots d'aujourd'hui posés sur l'écran. Les couleurs que j'utilisais me paraissent fades maintenant que je reprends le crayon.
M'enfin, je savais que ça arriverait :)
Et je me rappelle la promesse que je me suis faite le jour fatidique où j'ai poussé Averia et Tharisia en bas du nid: Sois fier. Aie confiance. Fais encore mieux la prochaine fois.
***
Anyway, pour ceux que ça intéresse, la troisième réécriture d'Averia 2 prend forme. 45 000 mots de révisés sur 72 000. Les deux tiers, donc.
Mon éditeur ne m'a toujours pas proposé d'échéancier pour la publication du reste de ma série, mais Prosp croit que je devrais m'attendre à ce qu'il y ait 6 mois d'espace entre chaque tome.
Ce qui me stresse et me stimule tout à la fois.
***
Au fait, voilà à quoi je ressemble une fois passé sous le bistouri numérique de Patrick Lemay (votre futur photographe officiel).
***
Allez, bonne nuit.
Bon sang, que je m'exclame en déposant mon thé à la grenadine sur la vieille table usée de la cuisine, c'est exactement cette teinte que telle scène d'Averia 1 aurait besoin.
Voilà l'étendue du drame de ma condition. Le terrible démon qui trouble ma réécriture et qui m'empêche de siroter tranquillement ma tisane. Oh, lecteurs, si vous saviez... ;)
N'empêche, c'est frustrant. Ariane me disait je ne me souviens plus où je ne sais plus trop quand, que tout était toujours à recommencer dans ce métier. Les mots d'hier pâlissent aussitôt les mots d'aujourd'hui posés sur l'écran. Les couleurs que j'utilisais me paraissent fades maintenant que je reprends le crayon.
M'enfin, je savais que ça arriverait :)
Et je me rappelle la promesse que je me suis faite le jour fatidique où j'ai poussé Averia et Tharisia en bas du nid: Sois fier. Aie confiance. Fais encore mieux la prochaine fois.
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Anyway, pour ceux que ça intéresse, la troisième réécriture d'Averia 2 prend forme. 45 000 mots de révisés sur 72 000. Les deux tiers, donc.
Mon éditeur ne m'a toujours pas proposé d'échéancier pour la publication du reste de ma série, mais Prosp croit que je devrais m'attendre à ce qu'il y ait 6 mois d'espace entre chaque tome.
Ce qui me stresse et me stimule tout à la fois.
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Au fait, voilà à quoi je ressemble une fois passé sous le bistouri numérique de Patrick Lemay (votre futur photographe officiel).
***
Allez, bonne nuit.
jeudi 24 novembre 2011
Quelques mots gribouillés en vitesse, comme si je vous tenais pour acquis
Billet volé, rédigé en quelques secondes parce que je suis trop pris par:
1- la correction d'Averia 2
2- l'étude des radis
3- la correspondance avec mon éditeur
Oui, ça bouge, lecteurs! Ils travaillent à l'argumentaire de vente (ne sait pas trop ce que c'est exactement, mais ça sonne sérieux). C'est donc vrai. Je n'ai pas imaginé ce contrat! («Ils vont vraiment publier tes livres?» me demandait récemment une amie qui venait d'apprendre la nouvelle. «Ils en ont l'obligation légale», lui avais-je répondu, tout fier.) Une étape de plus, quelques pas vers le rêve qui se réalise.
***
Il y a un oups, toutefois...
«Averia et Tharisia sont les noms de vos deux premiers tomes, mais quel est le nom de votre série?»
Je clarifie le malentendu et je vous informe de la suite, promis.
***
Milles excuses pour l'état lamentable de ce blogue. L'Avis d'Expulsion est tout sauf accueillant ces temps-ci.
1- la correction d'Averia 2
2- l'étude des radis
3- la correspondance avec mon éditeur
Oui, ça bouge, lecteurs! Ils travaillent à l'argumentaire de vente (ne sait pas trop ce que c'est exactement, mais ça sonne sérieux). C'est donc vrai. Je n'ai pas imaginé ce contrat! («Ils vont vraiment publier tes livres?» me demandait récemment une amie qui venait d'apprendre la nouvelle. «Ils en ont l'obligation légale», lui avais-je répondu, tout fier.) Une étape de plus, quelques pas vers le rêve qui se réalise.
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Il y a un oups, toutefois...
«Averia et Tharisia sont les noms de vos deux premiers tomes, mais quel est le nom de votre série?»
Je clarifie le malentendu et je vous informe de la suite, promis.
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Milles excuses pour l'état lamentable de ce blogue. L'Avis d'Expulsion est tout sauf accueillant ces temps-ci.
mercredi 16 novembre 2011
Vole
Il y a deux jours à peine, Saucisse, notre tourterelle, m'accompagnait au chant à la guitare. Hier encore, il roucoulait joyeusement après que Copine l'ait nourri.
Cette nuit, Saucisse s'est envolé.
***
Je suis la dernière chose qu'il ait vu.
Il me regarde, tranquille, le bec enfoncé dans son plumage, alors que je presse les touches de mon clavier. Ses petits yeux, fatigués, me contemplent.
Dans la noirceur, son coeur se tord. Pour une dernière fois.
Clonk, il chute de son perchoir. Déjà mort avant de s'effondrer au fond de sa cage.
Ainsi meurent les oiseaux.
Clonk.
C'est un peu con, non?
***
Copine le dépose dans une petite boîte. Je creuse un trou près d'un arbre, en arrière, près de l'étang des grenouilles. Un peu comme dans ma nouvelle, La Tortue.
Nous lui décernons quelques mots.
Suivis d'une minute d'un silence éternel, rompit par quelques sanglots.
***
C'était juste un oiseau.
Mouais, peut-être.
Mais c'était aussi une présence. Une musique. Un tas de plumes qui roucoule gentiment...
Cette nuit, Saucisse s'est envolé.
***
Je suis la dernière chose qu'il ait vu.
Il me regarde, tranquille, le bec enfoncé dans son plumage, alors que je presse les touches de mon clavier. Ses petits yeux, fatigués, me contemplent.
Dans la noirceur, son coeur se tord. Pour une dernière fois.
Clonk, il chute de son perchoir. Déjà mort avant de s'effondrer au fond de sa cage.
Ainsi meurent les oiseaux.
Clonk.
C'est un peu con, non?
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Copine le dépose dans une petite boîte. Je creuse un trou près d'un arbre, en arrière, près de l'étang des grenouilles. Un peu comme dans ma nouvelle, La Tortue.
Nous lui décernons quelques mots.
Suivis d'une minute d'un silence éternel, rompit par quelques sanglots.
***
C'était juste un oiseau.
Mouais, peut-être.
Mais c'était aussi une présence. Une musique. Un tas de plumes qui roucoule gentiment...
***
Vole mon petit poulet...
dimanche 13 novembre 2011
Merci
10 000 mercis, chers lecteurs.
Je comptais préparer un petit quelque chose pour souligner l’évènement, mais vous m'avez pris de court! L'Avis d'Expulsion accueille habituellement 10 ou 15 visiteurs par jour, nouveau billet ou pas, mais mes deux derniers textes ont attiré deux cents clics en quelques jours! Ouf...
Je soupçonne qu'un de mes chats se soit assis sur mon clavier à mon insu et ait téléchargé la page quelques centaines de fois avec ses grosses pattes poilues...
Résultat: pas eu le temps de réfléchir.
Je vous reviens bientôt avec un petit quelque chose (j'ignore encore quoi!!) ou alors j'attendrai pour la 100 000 visite! Qu'en pensez-vous?
Je comptais préparer un petit quelque chose pour souligner l’évènement, mais vous m'avez pris de court! L'Avis d'Expulsion accueille habituellement 10 ou 15 visiteurs par jour, nouveau billet ou pas, mais mes deux derniers textes ont attiré deux cents clics en quelques jours! Ouf...
Je soupçonne qu'un de mes chats se soit assis sur mon clavier à mon insu et ait téléchargé la page quelques centaines de fois avec ses grosses pattes poilues...
Résultat: pas eu le temps de réfléchir.
Je vous reviens bientôt avec un petit quelque chose (j'ignore encore quoi!!) ou alors j'attendrai pour la 100 000 visite! Qu'en pensez-vous?
lundi 7 novembre 2011
Un milliard de mots
Comme vous savez, ma troisième place au concours Les Milles Mots de l'Ermite m'a rapporté, en plus de la gloire et de la célébrité, un tas de prix: trois bouquins (un délicieux, un surprenant et un sympa) et un shooting professionnel.
Patrick étant booké jusqu'en novembre *, c'est samedi dernier que j'ai eu l'occasion de me prévaloir duplus gros gain que j'ai remporté grâce à Tiède et un brin diffus.
J'ai traîné Copine avec moi pour 1-m'empêcher de m'égarer dans le métro et 2-veiller à ce que je n'échoue pas en chemin dans une bouquinerie du Plateau et que je rate mon rendez-vous.
Nous avons facilement trouvé le Studio Humanoid (avec 40 minutes d'avance sur notre horaire, nous avons donc trottiné aux alentours, faisant deux fois le tour du bloc sous le joyeux soleil de novembre avant d'oser appuyer sur la sonnette), et, tout de suite, Patrick nous a fait sentir à l'aise, Copine et moi. Nous arrivions chez un professionnel, nous débarquions chez un ami, nous nous faufilions dans l'antre d'un passionné.
J'ai aussitôt retiré tous mes vêtements * et nous avons pris quelques clichés, Patrick me guidant avec patience à travers chaque étape, corrigeant mes rares défauts et accentuant mes nombreux atouts. Après une trentaine de minutes d'efforts surhumains (ouf! c'est essoufflant poser!), Patrick, Copine et moi nous sommes penchés sur les photos prises et les avons analysées (non sans une certaine cruauté) afin de déterminer où porter l'effort de guerre.
Quelques clics plus tard, j'avais suffisamment de matériel pour mettre ma face sur le derrière de mon roman.
Pendant que Patrick joue avec ses trépieds, ses ampoules et ses paravents, j'en profite pour le questionner. Je lui parle de l'éclairage, lui demande ceci et cela (vous me connaissez, la passion me passionne).
Et Patrick me dit...
Ça se voit.
***
Nous avions aussi envie d'essayer autre chose. Dans mon e-mail, je demandais à Patrick si c'était possible de prendre quelques clichés différents. Je voulais un quelque chose de plus sinistre, de plus dur. Pour le plaisir. Parce que j'aime le contraste. Parce que j'aimerais bien mettre une photo de ce genre sur un livre au ton plus humoristique...
Bref...
On en a prise quelques-unes comme ça où j'ai l'air d'un tueur!
***
Superbe journée, donc! Et, surprise! (écoutez ça, Audrey et Édith), je ne me suis même pas perdu pour retrouver l'autoroute en sortant du métro de Longueuil! *
Prochaine activité littéraire: SLM et Blogo-get-together!
Entre temps... correction!
***
Mensonge-o-rama!
Nouvelle fonctionnalité de ce blogue! Découvrez quels mensonges se cachent derrière les histoires de Patrice!
Quelle horrible vérité Patrice tente-t-il de dissimuler?
1-*Patrick étant booké jusqu'en novembre*
A-Est-ce que Patrice faisait sa diva et se laissait désirer?
B- Ou a-t-il traîné tout l'été et toujours remis à plus tard pour des motifs discutables?
2-*J'ai aussitôt retiré tous mes vêtements et...*
A-Franchement... Trop facile. Points bonis pour tout le monde.
3-*je ne me suis même pas perdu pour retrouver l'autoroute en sortant du métro de Longueuil!*
Mais oui, Pat... c'est sûr...
A-Parce qu'il avait son GPS (et qu'il en suivait les indications, pour une fois)
B-Parce que Copine était avec lui et palliait à son sens de l'observation défaillant.
Patrick étant booké jusqu'en novembre *, c'est samedi dernier que j'ai eu l'occasion de me prévaloir duplus gros gain que j'ai remporté grâce à Tiède et un brin diffus.
J'ai traîné Copine avec moi pour 1-m'empêcher de m'égarer dans le métro et 2-veiller à ce que je n'échoue pas en chemin dans une bouquinerie du Plateau et que je rate mon rendez-vous.
Nous avons facilement trouvé le Studio Humanoid (avec 40 minutes d'avance sur notre horaire, nous avons donc trottiné aux alentours, faisant deux fois le tour du bloc sous le joyeux soleil de novembre avant d'oser appuyer sur la sonnette), et, tout de suite, Patrick nous a fait sentir à l'aise, Copine et moi. Nous arrivions chez un professionnel, nous débarquions chez un ami, nous nous faufilions dans l'antre d'un passionné.
J'ai aussitôt retiré tous mes vêtements * et nous avons pris quelques clichés, Patrick me guidant avec patience à travers chaque étape, corrigeant mes rares défauts et accentuant mes nombreux atouts. Après une trentaine de minutes d'efforts surhumains (ouf! c'est essoufflant poser!), Patrick, Copine et moi nous sommes penchés sur les photos prises et les avons analysées (non sans une certaine cruauté) afin de déterminer où porter l'effort de guerre.
Quelques clics plus tard, j'avais suffisamment de matériel pour mettre ma face sur le derrière de mon roman.
Basse résolution et non-retouchée |
Et Patrick me dit...
La lumière, c'est un langage qui possède un milliard de mots...Bah voilà. Maintenant vous savez. Patrick Lemay, photographe, fils de Lucille, c'est un vrai. Un vrai de vrai.
Ça se voit.
***
Nous avions aussi envie d'essayer autre chose. Dans mon e-mail, je demandais à Patrick si c'était possible de prendre quelques clichés différents. Je voulais un quelque chose de plus sinistre, de plus dur. Pour le plaisir. Parce que j'aime le contraste. Parce que j'aimerais bien mettre une photo de ce genre sur un livre au ton plus humoristique...
Bref...
On en a prise quelques-unes comme ça où j'ai l'air d'un tueur!
***
Superbe journée, donc! Et, surprise! (écoutez ça, Audrey et Édith), je ne me suis même pas perdu pour retrouver l'autoroute en sortant du métro de Longueuil! *
Prochaine activité littéraire: SLM et Blogo-get-together!
Entre temps... correction!
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Mensonge-o-rama!
Nouvelle fonctionnalité de ce blogue! Découvrez quels mensonges se cachent derrière les histoires de Patrice!
Quelle horrible vérité Patrice tente-t-il de dissimuler?
1-*Patrick étant booké jusqu'en novembre*
A-Est-ce que Patrice faisait sa diva et se laissait désirer?
B- Ou a-t-il traîné tout l'été et toujours remis à plus tard pour des motifs discutables?
2-*J'ai aussitôt retiré tous mes vêtements et...*
A-Franchement... Trop facile. Points bonis pour tout le monde.
3-*je ne me suis même pas perdu pour retrouver l'autoroute en sortant du métro de Longueuil!*
Mais oui, Pat... c'est sûr...
A-Parce qu'il avait son GPS (et qu'il en suivait les indications, pour une fois)
B-Parce que Copine était avec lui et palliait à son sens de l'observation défaillant.
dimanche 6 novembre 2011
Chantier
Chers lecteurs, je suis envahi d'une grande confusion.
Ce matin, vers 6h00 (ou 5h00 ou 7h00? je suis confus à ce sujet aussi), je me suis installé devant mon ordinateur portable, un grand verre de jus d'une main et une toast dégoulinante de beurre de pinotte de l'autre, et je me suis attelé à la correction d'Averia 2.
Et... J'avoue que ce sentiment perdure depuis un moment déjà. Je relis ce manuscrit (auquel je n'ai pratiquement pas touché depuis mars 2010) et je me demande...
Est-ce vraiment moi qui ai écrit ce truc?
Je vous donne un exemple. Ce matin, voici ce que j'ai trouvé en ouverture de scène:
Alors que je me souvenais plutôt avoir rédigé quelque chose comme...
Hypothèse 1 : Pendant les nombreuses réécritures d'Averia 1, je me suis bêtement mis à idéaliser le manuscrit qui patientait dans mes carnets électroniques. J'ai oublié les difficultés, les maladresses de mes débuts. Je lis et je sens la hâte, l'envie de passer directement aux scènes de conflits, d'épreuves, sans prendre le temps de m'attarder aux détails et à ce qui mène à ces morceaux d'histoire. Sans prendre le temps de construire l'ambiance.
Je crois que je tournais les pages de mon vieux manuscrit en m'attendant à y trouver les leçons que j'ai apprises depuis.
Ou...
Hypothèse 2 : Je suis victime de sabotage!!
***
Dans un autre ordre d'idées, mes traits ont été immortalisés hier, figés sur pixel par l'oeil d'un maître, le photographe Patrick Lemay.
Vous en saurez plus bientôt.
Ce matin, vers 6h00 (ou 5h00 ou 7h00? je suis confus à ce sujet aussi), je me suis installé devant mon ordinateur portable, un grand verre de jus d'une main et une toast dégoulinante de beurre de pinotte de l'autre, et je me suis attelé à la correction d'Averia 2.
Et... J'avoue que ce sentiment perdure depuis un moment déjà. Je relis ce manuscrit (auquel je n'ai pratiquement pas touché depuis mars 2010) et je me demande...
Est-ce vraiment moi qui ai écrit ce truc?
Je vous donne un exemple. Ce matin, voici ce que j'ai trouvé en ouverture de scène:
«J'étais dans le corridor de l'hôpital avec mon père. Nous marchions vers la chambre de Myr tout en évitant les infirmières et les médecins qui se pressaient dans les passages étroits.»
Alors que je me souvenais plutôt avoir rédigé quelque chose comme...
«Les corridors encombrés de l'hôpital dégageaient une forte odeur de désinfectant. Une odeur persistante, chimique, qui me rendait inévitablement mal à l’aise. Nous marchions, mon père et moi, vers la chambre de Myr tout en évitant les infirmières et les médecins qui se pressaient dans les passages étroits. L’état des lieux laissait croire que l’établissement subissait un siège. Des chariots couverts de pansements, de gants, de gazes et d’outils métallique s’entassaient entre les civières qu’on avait parquées devant les murs, ne libérant qu’un mince filet pour circuler. Surmontant mon aversion pour...»
Hypothèse 1 : Pendant les nombreuses réécritures d'Averia 1, je me suis bêtement mis à idéaliser le manuscrit qui patientait dans mes carnets électroniques. J'ai oublié les difficultés, les maladresses de mes débuts. Je lis et je sens la hâte, l'envie de passer directement aux scènes de conflits, d'épreuves, sans prendre le temps de m'attarder aux détails et à ce qui mène à ces morceaux d'histoire. Sans prendre le temps de construire l'ambiance.
Je crois que je tournais les pages de mon vieux manuscrit en m'attendant à y trouver les leçons que j'ai apprises depuis.
Ou...
Hypothèse 2 : Je suis victime de sabotage!!
***
Dans un autre ordre d'idées, mes traits ont été immortalisés hier, figés sur pixel par l'oeil d'un maître, le photographe Patrick Lemay.
Vous en saurez plus bientôt.
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