mardi 16 mars 2010

Éparpillé

Non, Azdy n'a pas perdu la main. Elle continue de remplir ma bibliothèque avec des petits chef-d'oeuvre. Le rapport Brodek, l'élégance du hérisson, l'oeuvre d'Haruki Murakami dans son ensemble (me suis procuré After Dark, soit dit en passant), et maintenant Les Grandes Blondes de Jean Echenoz.

Je n'en suis qu'au tiers jusqu'à maintenant -mais bon sang!- quel plaisir!

***

N'ai pas touché à mon manuscrit d'Averia 2 depuis près d'une semaine. J'imagine que c'est dû à l'angoisse de me repencher sur les premières pages d'Averia premier du nom avant de l'envoyer à mon copain de Montréal.

Au fait... j'ai pas pu m'empêcher, en relisant le tout, de réaliser que la place de Myr dans le récit est tout de même très secondaire... Je ne m'attendais pas à ça. Pas après l'avoir tant malmenée dans le deuxième. Je comprends mieux Azdy quand, lorsque je l'interrogeais sur le sujet, elle me répondait que c'était le juste retour du balancier. Après avoir tant exploré la tête de Seki, il était normal qu'on jette quelques coups d'oeil de plus à celle de Myr.

***

À l'usine.
Je gossais avec la grosse brocheuse à carton et une gentille petite broche s'est entêtée à rester coincée dans le mécanisme.

Réaction d'homme des cavernes. Je tappe un peu dessus pour la déloger. Shon, mon vieux copain sur le bord de la retraite, m'aperçoit (évidemment, pas moyen de faire de gaffes à l'abri des regards) et vient me prêter main forte avec son assortiment de clés allen (aucune idée de l'orthographe).
-Well! I was wondering what would be the first thing you'd broke up. I'm surprised it took you so long. A whole day before your first fuck-up.
-Yeah Shon, que je lui réponds. The first of many...

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