lundi 30 décembre 2013

en 2013

En 2013 j'ai...

Voyons voir!


  • Quitté malgré moi l'emploi que j'occupais depuis 9 ans.
  • Oeuvré quelques semaines au Goulag du Bonbon, pour le plus grand malheur de mes rêves, mes espoirs et mes articulations.
  • Dégotté un nouveau boulot fort intéressant, mais aussi très exigeant!

Côté littéraire, j'ai aussi...

  • Terminé le premier jet d'Averia 5 en janvier (que je corrige toujours à ce jour. j'en suis à débuter la 4e révision complète).
  • Achevé les dernières révisions d'Averia 4 en mai (pour une publication en novembre).
  • Entamé le tome 6 (40 000 mots).
  • Complété, de bout en bout, le premier tome de la série Blé, en à peu près quatre mois (pour une publication en mars prochain!)
  • Rassemblé quelques notes éparses pour un nouveau projet secret. (Chut! Je n'ai encore donné de détails à personne!)
Ouf, vu comme ça, je n'ai pas chômé. Surtout que, si tout se passe bien... je publierai trois bouquins en 2014!

J'ai lu surtout par vagues. J'ai eu des rages de lecture, des envies insatiables où je gobais plusieurs centaines de pages en quelques jours (pas évident, depuis qu'on a Fiston!).

Hum... en 2013, j'ai aussi appris quelques leçons...

  • La transparence à tout prix, ça a aussi son prix.
  • Avoir des lecteurs qui m'écrivent, qui interagissent sur ma page Facebook, qui vibrent avec mes personnages, ça surpasse largement ma paie au bout de l'année.
  • En situation d'urgence, les niaiseries comme «Je suis un peu claustrophobe sur les bords» prennent le bord.

2013, ça a aussi été ça:


et ça!

Et le Prix jeunesse des Univers Parallèles (oui, photo merdique, mais c'est la seule que j'ai prise!)

Et encore ça (Aie! On remonte dans le temps, là! Le Prince des Hommes ne marchait même pas encore!)

2013, ça a été des moments inoubliables avec mes amis au salon du livre, avec mon Fils et sa suite ininterrompue de Merveilles, des rencontres qui me laissent encore sans mot, de longues séances d'écriture, toutes plus motivante les unes que les autres, des collaborations inspirantes avec mes fidèles complices, des idées, toujours des idées...

2013, finalement, je t'aime. Je te quitte avec regrets, malgré les épreuves et les obstacles.

2014, je t'attends. Peu importe ce que tu me réserves...

jeudi 26 décembre 2013

Noël, seul avec des tuyaux gelés

Drôle de Noël.

Ça a commencé par nos voitures figées dans la glace, un lundi matin, par la découverte d'un voisinage plongé dans l'obscurité au retour du travail, d'une maison vie et froide, vidée de sa Copine, de son Fiston, de son chihuahua et de ses chatons.

Une première journée à 13 degrés.

Puis une deuxième à 3 degrés.

Je guette le retour de l'électricité en appelant à la maison. Si je me réponds, sur le répondeur, c'est que y a du courant!

La première nuit d'obscurité, je fais le tour du terrain et la nuit est grise, pesante et froide. Je me sens seul au monde. Je m'imagine dans ma cabane, au fin fond de la Sibérie, à observer le sentier qui s'enfonce dans la taïga.

Today, miracle, mon automate décroche le téléphone quand je l'appelle. Je rapplique en vitesse pour monter le chauffage dans le tapis pour préparer le retour du Prince des Hommes dans son royaume.

Sauf que...

Y a plus d'eau.

J'avais pourtant laissé les robinets ouverts pour être sûr que l'eau ne gèle pas dans les tuyaux...

Je voisine les voisins. L'eau? Bah oui, on en a. Pas toi? Non, pas moi...

Je rampe sous la maison, moi qui suis un brin claustrophobe (je me sens comme un sous-marinier, celui qu'on envoie dans la salle des machines inondées pour décoincer la manivelle qui bloque le vidade des ballastres). À mes yeux, tout à l'«air» correct.

J'y retourne quelques fois, armé d'un séchoir. Je chauffe tout ce qu'il y a de cuivré dans la maison (jusqu'aux poignées de porte, [insérer juron ici]), sans résultat.

Le temps passe et je suis incapable de tout sacrer là pour rejoindre la belle-famille qui festoie. Si je chauffe ce fichu tuyau encore un peu, avant la nuit, peut-être que j'arriverai à faire jaillir l'eau du sol!

Mais, voilà.

Les heures passent et il est trop tard.

Mes efforts n'ont rien donné. La maison, qui a regagné une température douillette, n'est toujours pas prête à héberger ma petite famille. Et j'ai raté le party de Noël. Et tout le monde dort à poing fermé à quelques kilomètres d'ici.

Pas de Noël pour moi cette année!

Y a que moi et l'[*****] de tuyau.

dimanche 1 décembre 2013

Séance de dédicaces dans mon patelin!

Comment égaler le succès et la folie du SLM?

En me rendant à ma librairie préférée, évidemment!

Petite après-midi très sympathique où j'ai découvert des lecteurs d'Averia de mon patelin, où j'ai pu rencontrer et revoir des fans de ma région, où j'ai pu convaincre certains parents d'offrir quelques bons bouquins pour Noël.

J'suis aussi tombé sur Marilyn, visage adoptif de Myr pour mon tome 3.

En prime, je me suis fait des amis Lutins!

Ah la magie du temps des fêtes... :)


Jolie affiche!
L'an prochain, avec Blé et le tome 5, ça va s'en venir peuplé, cette pancarte-là!

Mon petit coin...

...avec vue sur le Père Noël

Coucou Myr! Euh, Marilyn!
Ça te change, tes cheveux blonds ;)
 
Petite visite d'une grande fan!

Cette souris a du goût,elle!
(Pas comme Vous-savez-qui-Stilton...)

Une autre mascotte conquise!

Averia: le choix des Lutins pour Noël 2013

dimanche 24 novembre 2013

SLM, jour 5

Je suis...

Je ne trouve pas le mot.

Vous avez été, mes chers amis, extraordinaires. Chers amis, ça veut dire tous les lecteurs avec qui j'ai échangé, ceux qui sont passés pour me dire qu'ils avaient aimé me lire, ceux qui me suivent de près ou de loin sur twitter, facebook, blogger et tralala, ceux qui sont revenus me voir, ceux qui m'ont approché pour la première fois, ceux à qui je n'ai adressé quelques mots, ceux avec qui j'ai discouru pendant de longues heures. Ça veut dire aussi tous mes collègues, tous ces écrivains qui gagnent à être connus. Tous ces auteurs qui bossent très fort, qui entretiennent leur passion, qui jettent leurs tripes dans ce qu'ils font, qui partagent sans compter.

Vous m'avez fait passer un salon très spécial. 

Vous faites de moi un auteur choyé.

Un jeune homme comblé.

Un petit garçon encore tout émerveillé de vivre ce rêve entouré de gens si magnifiques.

Bon sang que je suis bien entouré!

À l'année prochaine?

***

Dernière collecte de la frénésie qui règne en salon...


Nadine s'est convertie au chapeau!
Quel look, ces auteurs!

Danielle et Stéphan, nos vétérans!

Antoine suscite ce genre de réactions à bien du monde...

Une autre démonstration des talents de photographe d'Antoine...

Avec ma chère amie, mangeuse de cerveau et auteure extraordinaire, Aude!

Fais pas semblant d'être surpris, Antoine, tu savais que ça finirait comme ça...

Le coeur que m'a dessiné Miro, hier (pas parti au lavage encore)

Observer attentivement.
Sur ma joue.
Une CHANCE qu'Aude a remarqué que le fameux coeur s'est imprimé sur mon visage pendant la nuit. Ouf...

Sonia recommande Averia 3 à tous ceux qui l'ont lu!

Claude, elle aussi marathonienne de salon du livre, signe sa centième copie (estimation) de la journée!

Frisson et Patrice.
Maintenant que nous sommes réunis, Géronimo Stilton n'a qu'à bien se tenir!
Nous aurons ta peau, Souris!

Mariane, croquée sur le vif alors qu'elle s'adonne à son activité favorite (jaser en salon)


Moi et Marie Potvin. Nous avons survécu!

Jonathan Reynold.
avec Chapeau.
Moi j'aime ça!

Les deux alliés inséparables.
Merci mille fois d'être toi, fidèle complice :)

Ariane! Je t'ai attrapée avec mon kodak, mais pas de vive voix!
Marie-Ève (je fais exprès) et Mégann, chargée comme des mules, qui retournent à Québec.

C'est notre ami Bruno!
Maître de plume.
La prochaine fois, je ferai la file pour te parler, promis!
 Ouf... sérieux... J'en ai pour des semaines à sourire béatement en pensant à vous tous!

Merci

-Patrice

samedi 23 novembre 2013

SLM, jour 4

J'ai trouvé le secret de jouvence de mes collègues: dormir à proximité du Salon du Livre.

Aujourd'hui, pas d'auto, pas de métro, pas de trafic! Et je me sens comme un homme neuf!

J'ai trottiné de mon hôtel à la place Bonaventure, un café à la main (!!! moi qui n'ai jamais aimé cet infect breuvage) sous le soleil froid de novembre. Et, à l'exception de l'usage normal (pieds en compote, yeux qui se fendillent et voix de Barry White), je suis dans une forme dangereuse!

Aujourd'hui, ça a vraiment été la journée «Lecteurs conquis l'an dernier qui reviennent à la charge pour se procurer la suite de la série». Vraiment énergisant! 

J'ai eu la chance de jaser avec tout plein de collègues (des nouveaux, des anciens), de rencontrer tout un tas de lecteurs...

Vraiment... Je m'amuse comme un fou.

J'espère que ça paraît...

***

Quelques clichés...


Mon amie Manue m'agresse.
Elle est un peu mon maître-ninja qui m'attaque sans crier gare pour aiguiser mes réflexes.

Traditionnel dessin dans le cahier d'une grande fan!

Chantal et Pierre se chamaillent encore! De vrais enfants!

Aude, amie, némésis et collègue talentueuse. 

Avec copain (qui s'achète des bouquins et a le temps de les finir pendant le SLM)

Avec mon amie Gaby! Y était temps!
 
Frédérique se fait un sandwich d'Averia! Miam...

Le jeune protégé a appris à l'école de son maître... (absent)

Ah, non! Le voila!
M.A. Pronossard, un auteur à surveiller!

François et moi, à la Raymond Beaudoin!

Caroline, dans une tenue moderne

Le terrible trio: Isa, Tania et Gen.
Quelques secondes avant qu'elles ne détalent dans trois directions différentes.

Julie subtilise mon chapeau. Méchante Julie!
 
Coucou Laurence! On a discuté a peine cinq minutes, mais j'en aurais pris encore des heures comme ça!
 
Blé, de dos
 
Marie-Claude, qui feint de ne pas me remarquer
 
Blé, de face (et de plus loin. Leur horde de fans m'ont empêché de me faufiler plus près)
 

Miro, moi, Thierry.
J'ai failli m'évanouir!

Miro: «Hahaha (rire jaune)... j'te trouvais smath, Pat...»
Thierry: «Ok, t'as eu ta photo, dégage.»
 
Élise! soeur de chapeau!

La vue au moment ou je rédige ces quelques lignes.
Panorama urbain et solitude de novembre