mercredi 25 mars 2015

Terry Pratchett

mes quelques livres de Terry Pratchett

J'avais 11 ans la première fois que j'ai lu du Terry Pratchett.

Ah que c'était dur à trouver!

La bibliothèque municipale ne comptait que le premier tome du Disque-Monde sur ses tablettes. J'ai dû l'emprunter une centaine de fois.

À la librairie, je courais vers la section Pocket et j'inspectais la tranche des livres avec mon doigt, par ordre alphabétique et quand j'arrivais à Pullman, je savais qu'il n'y avait pas de nouveaux Pratchett.

Ah que j'haïssais Pullman!

On avait 16 ans quand ma blonde a commandé quatre ou cinq exemplaires directement de France, en euros. C'était avant Amazon et tout. Ça lui avait coûté une fortune.

Puis j'ai commencé à les lire directement en anglais. (Fini les jeux de mots douteux... les Zinzins d'Olive-Oued pour Moving Pictures, ça n'a pas tout à fait le même cachet...)

Depuis que j'ai 11 ans que Terry Pratchett m'émerveille, me fait rire aux larmes ou me fait pleurer.

C'est un génie. Un vrai de vrai. Un géant parmi les hommes.

Mais la maladie l'a emporté.

Et je repense au kid que j'étais, tout excité de mettre la main sur le vieil exemplaire usé de La huitième couleur à la bibliothèque, qui tournait les premières pages d'un monde qui allait l'absorber pour les 18 prochaines années, pour le restant de ses jours... et je dis merci.

Merci monsieur Pratchett.

Je vous lirai encore longtemps.




dimanche 1 mars 2015

Janvier et Février



J'ai passé janvier et février à me réchauffer auprès du clavier, à faire pianoter les touches avec économie, comme si chaque mot était une bûche que je jetais dans le poêle pour chauffer ma cabane ensevelie.

À l'occasion, je suis sorti chasser ou hurler avec les loups. Mais je me suis surtout gelé les pieds.

J'ai jeté un oeil aux étoiles et les ai trouvées brûlantes dans la nuit.

Je crois que ça y est. L'air change et la neige fond. Déjà.

On va traverser l'hiver.

Fuck l'économie de bûches.

Enlevez tout de suite vos manteaux parce que ça va chauffer icitte...