lundi 15 novembre 2010

Le temps file

Grace à ma grippe, à une infiltration d'eau et à un problème de plomberie (trois incidents non reliés), j'ai été sensiblement retardé dans ma correction d'Averia.

Sauf que, l'air de rien, j'ai presque fini.

J'en suis à la page 263 sur 332.

Un peu moins de soixante pages après quoi je fais une autre révision rapide en ayant en tête un ou deux éléments que j'ai négligés dans cette correction-ci.

Ouah... serait-ce finalement la fin de cette trépidante révision? Pour ceux qui suivent, ça fait depuis le mois de mai (pendant l'écriture du deuxième tome, Tharisia [qui est mon troisième manuscrit... vous suivez oui ou non!?!]) que je vous casse les oreilles avec mes Ah comme j'aimerais retravailler Averia et l'envoyer aux maisons d'éditions!

Et maintenant je suis tout près de la ligne d'arrivée...
J'ai recollé les petites ailes d'Averia, lisser ses plumes, l'ai gavé de bons vers juteux (d'accord, trop loin dans la métaphore) et je suis sur le point de le pousser hors du nid pour sa deuxième tentative d'envol.

Éternelle question.

Est-ce le bon moment?

***

L'an dernier, j'étais pas mal sûr de mon coup.

Et je me trompais pas à peu près!

Aujourd'hui, je suis pas mal sûr de mon coup.

Et... qui sait?

***

Je réfléchis à mes options.


  • NPdY affirme avoir hâte de lire la prochaine version, mais spécifie dans le même souffle qu'elle n'a pas une seconde à elle avec le train de vie qu'elle mène.
  • Collaboratrice anonyme m'a lancé sur un paquet de pistes intéressantes après avoir lu les 20 premières pages, mais elle est prise en ce moment dans le Nanowrimo (quel projet de fou!!)
  • Un autre collaborateur anonyme a en sa possession une copie d'Averia (quatrième version, celle qui contient tout un paquet de fautes débiles et une structure de phrase assommante), mais lui aussi est occupé par des projets d'écriture.
Par-dessus tout ça se superpose l'image de Mathieu Fortin qui me conseille de l'envoyer dès que je suis satisfait, d'attirer l'attention d'un éditeur et de me concentrer sur les modifications que lui désire voir...

***

Pat pendant l'été:
«Blablabla, je vais attendre attendre et attendre. La prochaine fois sera la bonne.»

Pat à la mi-novembre:
Sentiment d'impatience. D'occasions à ne pas manquer. De temps qui file...

7 commentaires:

  1. J'abonde dans le sens de Mathieu : si tu as raconté ce que tu voulais raconter et que c'est lisible, essaie les éditeurs.

    Je me suis déjà fait donner 3 avis complètement différents pour retravailler un manuscrit. Si j'avais écouté les lecteurs, l'éditeur n'aurait peut-être pas vu dans l'histoire ce qu'il y a aimé.

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  2. Je suis pas mal d'accord avec Gen. ;)

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  3. Profites-en : c'est rare qu'on est tous d'accord! ;)

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  4. Haha!
    T'as raison.
    Mais quand c'est bien fait, j'aime bien m'obstiner. :)

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