lundi 18 avril 2011

Un autre tragique épisode de mes états d'âme.

Liste de qualités:

  • (...)
  • faculté d'autocensure hors-norme


***
(...)
Je suis pris d'une violente pulsion. J'éprouve l'envie irrépressible de supprimer Averia 1. De le faire disparaître. De l’annihiler.

Je lis et  un profond malaise m'envahit. Un désagréable picotement se loge dans mon ventre.
C'est ce que j'ai soumis en novembre? C'est ça le texte que j'ai envoyé (le jour de ma fête, pour me porter chance, Ha!) aux maisons d'édition?

Pourquoi, à l'automne, ça me semblait la version la plus aboutie, alors qu'aujourd'hui je lis et ça me paraît être une immense bouette informe.
(...)

Il n'y a rien à sauver de ce manuscrit.

***

(...)
Vente de feu! Tout est à rabais. Venez vous servir.

***

Retour à mon mode de vie spartiate. Manger peu et beaucoup écrire.

14 commentaires:

  1. Pat, il faut passer par là. Ce que tu vis est tout à fait normal. Quand on commence à écrire, on croit toujours trop tôt que notre roman est prêt à s'envoler de ses propres ailes. J'y suis passée, on y passe tous.

    Plus on écrit, par contre, plus on développe notre regard sur nos textes, plus notre intuition s'affine, et plus on sait...

    Ne te décourage pas surtout. Et, s'il vous plaît, ne détruit rien, tu vas le regretter plus tard. Laisse passer la vague à l'âme. Oublie ton manuscrit un certain temps et fait autre chose pour t'occuper l'esprit, d'accord ?

    Et garde ton sourire !! :-)

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  2. Le lien suivant de sera peut-être utile : http://ow.ly/4CGB5

    Sinon, lâche pas. J'ai réécrit mon premier roman pendant 13 ans avant qu'il ne soit accepté par un éditeur. J'ai supprimé de nombreux chapitres et réécrit certains de zéro avant d'arriver à un résultats assez bon, à mes yeux, pour le soumettre à un éditeur. Faut travailler, c'est pas toujours facile, mais avec de la persévérance on peut y arriver. Ça peut aussi être utile de laisser dormir un texte longtemps... plusieurs mois, vois plusieurs années, avant de le retravailler.

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  3. Ne jamais détruire un texte qu'on a écrit. Jamais, jamais, jamais. Même si on le trouve affreusement mauvais et qu'on tremble de peur à l'idée que quelqu'un le lise. Se relire permet d'apprendre, d'évoluer, de progresser. Et je suis d'accord avec Frédéric, laisse reposer ton texte quelques mois, tu le verras d'un autre oeil ensuite.
    Tu sais, y'a pas grand monde qui adore de A à Z ce qu'il écrit. Perso, je décide relire mes romans publiés parce que je trouve ça nul et que j'ai tout envie de changer !

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  4. Hé ! Ho ! Faudrait pas se laisser aller au délire, là.
    Copine ? Fais un back-up, cache-le et prépare-lui une tisane de valériane. ;)

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  5. @Annie
    Tu me rassures.

    Seulement, c'est la deuxième fois que je soumets Averia avant de réaliser quelques mois plus tard que c'était un gros tas de bouette.

    Frustrant, à la longue.

    @Frédéric
    Lien intéressant! Je vais suivre ses prochains billets.

    13 ans, tu dis, à retravailler le roman? Et moi qui fait mon martyr avec ma sixième réécriture ;)

    Par contre, laisser dormir le manuscrit est hors de question. C'est à son tour d'y passer...

    Régime spartiate, bon!

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  6. @Audrey
    Je reformule: Je recommence le manuscrit du début. L'ancien périra symboliquement seulement. Je le cacherai quelque part dans mes dossiers comme un lourd secret.

    Je comprends la sagesse de ta suggestion, Audrey. L'idée de laisser reposer mes trucs quelques mois... Le problème c'est que c'est ce que j'ai fait. Le billet que vous venez de lire illustre la réaction que j'ai en tentant de retravailler le texte.

    J'ai fait l'autruche le temps de rédiger le quatrième tome, maintenant c'est le temps de malmener le premier.

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  7. @Karuna
    Désolé, Copine ne lit pas ce blogue. Elle ne peut pas t'aider à freiner mes envies de meurtre ;)

    Seulement, voilà. Je suis très déçu de ce que je lis.

    Alors je fous le tout aux poubelles et je recommence.

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  8. @Pat : Un jour, j'ai lu "le premier roman que vous écrirez sera de la merde". Je me suis dit : "Pffff, pas le mien!".

    10 ans plus tard, je dois admettre : c'était parfaitement vrai. C'est mon troisième roman qui sera publié. Les deux autres, y'avait rien à faire avec.

    Je dis pas que c'est le cas d'Averia, mais c'est une possibilité à envisager.

    Comme disent les autres, ne l'efface pas pour autant.

    Mais c'est ptêt le moment d'essayer de te sortir de cet univers-là et d'écrire autre chose, complètement. Ensuite, tu y reviendras.

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  9. Bouette et merde ne s'appliquent certainement pas à Averia. Il y a du retravail à donner, oui, mais le pauvre ne mérite pas le suicide assisté !

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  10. Okay ! À trois, je retiens mon souffle jusqu'à ce que le soleil soit revenu sur ce blogue...

    Un...(ahhheeee...grande respiration - pfououoouououou... grande expiration)

    Deux...(ahhheeee...grande respiration - pfououoouououou... grande expiration)

    Tsé Pat... je suis vieille, une jeune Mamie toutefois, je voudrais pas que mon petit-fils voit sa Mamie devenir toute bleue comme la schtroumpfette (quoique même en bleu, elle est jolie, la schtroumpfette) !

    Alors, par pitié ne me laisse pas bleuir ainsi indéfiniement (tu ne connais pas ma tête de mule, quand j'ai décidé quelque chose).

    Prend du recul, laisse tomber la poussière, prend des vacances ou un (petit) temps d'arrêt. Va jouer aux quilles, aux fléchettes, au bonhomme pendu ! Change toi les idées quelques jours et revient voir tes personnages, ensuite ! Ça devrait suffire pour te redonner l'énergie. Et de grâce...ne détruit rien ! Mais, fait vite ;o)

    Trois ...(ahhheeee...grande respiration - pfououoouououou... grande expiration)

    ahhheeee...grande respiration ......................................................

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  11. Ce que je voulais t'écrire, les autres l'ont fait avant moi. Pendant une seconde, j'ai cru que tu avais tout effacé, ce qui consiste, à mon avis, le plus grand des BLASPHÈMES. On apprend toujours de ses erreurs et parfois, c'est juste une question de point de vue. Ce que tu trouves horrible, quelqu'un le trouvera peut-être magnifique.

    Je crois qu'on est jamais, jamais jamais satisfait de ce qu'on écrit. On aura toujours quelque chose à redire. Ne te laisse pas trop influencer par ton auto-éditeur. Il est méchant. lol :P

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  12. @Gen
    Ce ne sont pas les idées ni les personnages qui me répugnent. C'est l'exécution. L'histoire m'est encore très précieuse car c'est le point de départ de tout ce que j'ai développé par la suite.

    Mais le texte en tant que tel... argh... :)

    Par contre... sortir de cet univers-là pour quelques jours/mois/semaines? Hum... Non. Je comprends la logique derrière le conseil, mais non :)

    Pas pour l'instant. Averia/Tharisia c'est do or die ;)

    @Karuna
    Ça fait trop longtemps que je traîne les maladresses encombrantes des premiers jets. Les chirurgies plastiques ne donnent plus rien. Faut remplacer les os, les muscles, les nerfs...

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  13. @Lucille
    Encore la menace pour me faire changer d'idée! ;)

    Prendre de l'air, c'est ce que je fais depuis une semaine, depuis que je tente d'adapter la narration de mon roman à la troisième personne.

    Et à chaque fois que j'y reviens, je bute sur des scènes moches, défaillantes, vides, amateures, ...

    Le soleil, je vais le retrouver quand j'aurai tirer un grand trait sur ce manuscrit et que j'aurai tout repris du début.

    @Didie
    Haha! Méchant mais lucide, l'auto-éditeur.

    Je suis capable d'être satisfait de mon travail. Je suis (pour l'instant, haha!) très fier de Tharisia, Averia 2 (même si j'ai conscience du travail à lui apporter) et Tharisia 2.

    Y a que le premier qui traîne de la patte. Et, l'air de rien, c'est lui le plus important car, si celui-ci n'est accepté nulle part, tout ce que j'ai écrit ensuite va finir par s'évanouir dans le néant ;)

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  14. @Pat : Ok, si tu y crois encore à ce point là, tout reprendre depuis le début est une bonne idée.

    Ma suggestion alors serait peut-être de te faire un résumé chapitre par chapitre : que s'y passe-t-il, quelles sont les scènes clefs, etc.

    Ensuite, tu pourras examiner ta structure à tête reposée. Et reprendre l'écriture du début, oui, à neuf, pour vrai.

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