lundi 13 décembre 2010

Immobile

Je sors. Je marche jusqu'à la boîte aux lettres au bout de la rue et le dehors est mauve. Violet? Pourpre?

Ouais. Pourpre et enneigé.

Pas de courrier. Seulement un dépliant de pizza. Mais j'en ai mangé la semaine dernière.

***

Je furète sur la toile. Je lis des contes de Noël. Je l'ai déjà dit mais... belle communauté de blogueurs qu'on a là.

J'observe la galerie d'art d'une artiste que je ne connais pas. Je m'y perds quelques dizaines de minutes (j'ai l'amour facile).

Je me mets à rêver de couvertures de livres.

Puis d'un espace pour écrire. D'un studio. Comme ces peintres.

Un coin un peu plus inspirant que l'ordi coincé entre la table de la cuisine et le divan du salon.

Quoique j'ai jamais eu besoin de plus avant.

***

Je me permets d'être immobile.

De mettre de la musique et de chanter tout bas ou à tue-tête.

De danser avec le chien ou de regarder dehors.

De faire un peu de ménage ou de tout domper sur le dessus de la sécheuse.

***

Aujourd'hui les vacances étaient terminées.

Je retournais au travail.

Je penserai à Tharisia cette nuit.

Et j'écrirai demain soir.

5 commentaires:

  1. J'viens de le trouver : tu as la capacité de rêver, c'est ça qui te fait tant briller.

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  2. De rêver et de t'arrêter. Rien de plus important qu'un espace vide (ne serait-ce que dans notre tête) pour créer.

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  3. @Karuna
    Peut-être :)

    J'ai trouvé deux trois bonnes blagues à répondre à ça. Mais au diable les mécanismes de défense.

    Juste merci.

    @Gen
    Ouais, j'ai compris ça depuis que j'ai commencé à écrire.

    Rien de mieux qu'une balade en voiture ou qu'un long shift de nuit (mon ancien poste avait ses avantages...) pour stimuler la créativité.

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  4. Très divertissant ton billet,aujourd'hui:)

    Danser avec le chien... intéressant...

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  5. @Isabelle
    Malheureusement, mon chien est un très mauvais partenaire de danse.

    Elle compense cependant son manque de technique par un enthousiasme contagieux et par une obsession maladive de me lécher les mains.

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