jeudi 7 février 2013

Une toute petite minute

Je savais même pas que cette saloperie t'avait repris à la gorge, à nouveau. Comme quoi, hein?

Calvaire... 25 ans en rémission...

Je te lisais. Mais je n'ai jamais osé rien dire. Tu avais l'air d'écrire surtout pour toi. Je voulais pas te déranger.

C'est con, hein?

Un peu tard pour te dire que ta plume me fascine.

Je lis les mots de ta cousine... le cancer qui se réveille et qui envahit ton corps de façon fulgurante...

Misère... Faut que je regarde ailleurs un moment... Que je trouve d'autres mots... Sinon, la colère brouille tout le reste...

***

Tiens, plutôt, je prends une minute, une toute petite minute d'un silence éternel, pour te dire que je suis heureux de t'avoir côtoyé dans cette vie.

***

Mes pensées vont à tes soeurs et à ta famille.