samedi 31 janvier 2009

les mots

J'ai beaucoup plus de facilité à écrire des dialogues que des narrations dans mes histoires. Il me semble que mes mots, quand je décris, sont maladroits. Il me semble que ma narration est garrochée. On dirait que je prends toute sorte de raccourcis. On voit les fils.

Et quand j'essais d'en 'beurrer plus épais', j'ennuis. Je nois le poisson. Je perd le fil. J'étouffe la petite flamme qu'il y a derrière mes idées.

Je ne sais plus à quel temps de verbe écrire. Si j'essais de narrer au passé, je m'égare. Je ne sais plus comment formuler pour que ça reste dynamique et je crains de devoir utiliser le plus-que-parfait du subjonctif ou je ne-sais-quoi-encore à l'indicatif-truc-muche.

Si j'écris au présent, on dirait une petite contine pour enfant. On n'y crois pas et ça devient pathétique.

En abusant d'effort et de patience, si par bonheur je réussis à écrire quelques pages, je me relis puis je m'exclame: 'Mais bon sang! Qui parle?'

Et alors j'essais d'écrire au 'je' et ça devient encore plus pénible.

Mais quand je m'en tiens au dialogue... tout coule paisiblement... et dans le bon sens en plus... et je peux écrire et écrire sans arrêt... et me relire et il me semble que rien ne sonne faux à mes oreilles...

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