dimanche 18 juillet 2010

Il est 16h00 et j'ai rien foutu encore

J'ai écrit quelques minables 9 pages (d'une qualité douteuse).

Et ma copine arrive du travail dans trente minutes.

Il est 16h00 et j'ai rien foutu encore (Ou, combien de taches ménagères je peux accomplir en une demi-heure pour me déculpabiliser?)

La réponse?

Eh bien, contre toute attente, tout reluit (mais n'allez pas dans la chambre de Saucisse...)! Et moi aussi. Même eu le temps de prendre une douche.

C'est stupéfiant ce qu'on peut accomplir en courant partout armé d'une guenille et d'un balai.


samedi 17 juillet 2010

Mes personnages travaillent tous dans un fast-food quelque part

La dernière fois, c'était Myr dans un Thaï Express. Cette fois, c'est Seki dans un A&W.

Grande, le visage effilé.

Mais, surtout, une impression de douceur.

Davantage une idée diffuse qu'une ressemblance physique parfaite.

Bref, je sais même pas pourquoi je vous embête avec ça ce matin.

***

Ai signé un lucratif contrat à long terme avec mon employeur.

Un salaire astronomique, mieux adapté au genre de responsabilités qu'ils me jettent sur le dos depuis qu'ils m'ont enfermé dans ce bureau.

Et la promesse de faire de moi la relève du département.

Salaire astronomique, que je vous dis.

***

J'essaie d'écrire Averia 1 de mémoire. Ai commencé par placé les deux fichiers (le troisième et le tout nouveau quatrième jet tout vide) un à côté de l'autre. Mais ai ensuite craint de me mettre à seulement copier mon texte en changeant la structure ici et là. Une réécriture superficielle seulement.

Parce que Averia 1, malgré tous les bons commentaires de ceux qui ont lu, reste très inférieur aux deux autres. Averia 2 et Tharisia sont fluides. Dynamiques dans leur narration. Plus... organiques?

Alors j'essaie de l'écrire de mémoire. Et de l'écrire comme j'écrirais maintenant Averia 2 ou Tharisia. Encore une fois, c'est Azdy qui avait raison!

Et j'avance très lentement...

J'écris un passage. Puis je retourne lire l'original. Et je me dis: «Zut! Ce passage était bon. Il me manque tel détail. J'ai gommé telle subtilité...»

Bref, ce sera sans doute la réécriture la plus ardue que j'ai entreprise jusqu'à maintenant...

mardi 13 juillet 2010

Approuvé par les Anglophones

Stephen, mon vieux complice au temps de mes études universitaires, a fini de lire Averia.

Et il adore ça!

Depuis l'histoire de base, avec Seki qui est entraînée malgré elle au premier plan de (censuré), jusqu'à Myr qui (censuré), en passant par les ''à côtés'' comme Charal Assaldion et Jorulia Vassal qui ne cessent de (censuré).

Fait cocasse: il croit reconnaitre l'université de Sherbrooke (où nous avons sévi pendant trois ans) et certaines de nos connaissances dans les personnages. Et je n'ai aucune idée de qui il parle! Va falloir éclaircir ça.

Il aimerait également en savoir plus sur les Tharisiens, leur culture et leurs motivations. Eh bien... mon cher ami, Tharisia est fait pour ça...

Plus j'y pense, plus je crois que je suis sur la bonne voie avec mes idées de grandeur et de séries de romans paralèlles...

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Ai commencé la réécriture d'Averia afin de lui donner un style plus dynamique, plus semblable à ce que j'ai appris à faire avec Averia 2 et Tharisia.

Mais, justement, parlant de Tharisia... Comme j'ai beaucoup passé de temps avec Annika ces derniers temps, je dois être prudent. J'ai tendance à la laisser déteindre sur Seki.

Je dois contrôler le dosage...

dimanche 4 juillet 2010

Tharisia (premier jet complété)

C'était, Karuna, un excellent conseil. Ne le prends pas mal. C'est d'ailleurs le conseil que je donnerais à quiconque pleurnicherait sur son blog comme je l'ai fait: «prends un break, bonhomme».

Mais j'suis un peu mulet sur les bords.

Alors j'ai continué à écrire. J'ai sauté un petit passage et hop, c'est reparti.

Et j'ai terminé Tharisia.

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263 pages, 51 785 mots.

C'est court. Mais c'est un premier jet.

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Si vous saviez comme je vous plains, futurs lecteurs, de devoir attendre si longtemps avant de lire tout ça. Vous n'avez même pas idée de ce que vous manquez ;)

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Et maintenant?

Maintenant je laisse Annika se reposer un peu. Elle en a vu de toutes les couleurs et elle a eu sa dose d'émotions pour un bout.

Et moi aussi, tant qu'à y être. Et si je me reposais?

Quelques jours, à peine.

Après, je reprends le premier manuscrit. Je reconstruis Averia et j'oblige un éditeur à le publier.

C'est promis.

Aveu d'impuissance

Quelque chose cloche.

Quelque chose cloche et ça se ressent dans mon humeur aujourd'hui.

Tharisia en est à 247 pages. À quelques pages seulement de la fin. Une vingtaine, une trentaine?

Je le trouve court. Ce n'est qu'un premier jet, mais je le trouve si court.

Tout est déjà écrit dans ma tête. J'ai tous les éléments. Mais sur l'écran, c'est laid et laborieux. C'est maladroit, c'est moche. Et ça ne sort plus.

Pourtant, hier, je le sentais. Je me sentais tout comme lorsque j'allais mettre le point final à Averia 2. Je me sentais comme je me sentais le 19 février (le blog, quel bel outil d'archivage). Je savais que le lendemain, ce serait terminé. Que la boucle serait bouclée.

Aveu d'impuissance.

Et je me sens seul, nul et triste.

Et j'avais besoin de l'écrire ici, malgré les yeux qui lisent.

vendredi 2 juillet 2010

Annika Aralia

Voici Annika Aralia (en des jours meilleurs...), l'héroïne de Tharisia.

J'ai tenté d'utiliser le même type de filtre que pour le dessin de Myr à droite (un jour, j'essaierai de faire de même avec Seki. Je verrais bien des teintes de bleu...)


Comme on perd énormément de détails (pas qu'il y en a des tonnes, loin de là...), j'ai aussi téléchargé le dessin original.


Et voilà! C'est le genre de trucs que je fais lorsque je n'arrive plus à faire cliqueter les touches de mon clavier...

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Mise à jour: petit moment d'euphorie.

Ce matin, je viens d'avoir l'idée pour Tharisia 2. Bon sang, je n'aurai donc jamais de repos!

jeudi 1 juillet 2010

Célébrons!!!

«J'vais-tu célébrer tu penses le 1 juillet?!?» avais-je déclaré, brisé et épuisé, à une copine.

Non, je ne parlais pas de notre belle fête nationale (heureusement, il fait trop froid pour que mes voisins, de fiers fédéralistes, festoient en bedaine avec leurs hot-dogs [ils le font habituellement]...), je faisais plutôt référence à la fin de cet interminable défi 30-30 ;)

Je suis fier de ma participation. J'ai été très assidu, postant un résumé de 250 mots ou moins àtous les jours. Il y en a un ou deux qui ont passé par la peau des fesses, par contre...

Mais avant de célébrer, c'est l'heure de l'autocritique...

Je l'ai joué «safe». À ne pas confondre avec «pas au sérieux». Je me suis beaucoup impliqué. Mais j'ai surtout protégé mes arrières. J'ai d'abord développé des idées que je trouvais très drôles.

Puis, quand j'ai réalisé que je ne pourrais pas écrire 30 résumés à saveur humoristique sans que ça devienne seulement stupide au lieu d'amusant, je suis allé vers l'autre facilité: le tragique.

Je dis facilité parce que... Je me suis contenté de puiser dans mon imagination à la recherche de quelque chose qui suscitait une émotion en moi... au lieu de puiser dans des idées que j'auraisréellement eu envie de développer.

Les autres participants ont tous l'air d'avoir conclu le défi avec, en banque, un tas d'idées à exploiter pour de prochains projets.

Moi je n'ai rien. Je me suis trop mis dans la tête de pondre des «résumés» plutôt que des romans potentiels.

Tiens... je vais me consoler en répétant qu'avoir des idées est la dernière chose dont j'ai besoin en ce moment ;)

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Parce que...

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Tharisia!

221 pages ce soir. J'espère (que dis-je... Je dois) en écrire 110 de plus d'ici le 1er août, date à laquelle je me suis promis de m'attaquer de nouveau à Averia, mon premier bébé...

Ah làlà... on s'accroche et on continue!